Si vous attendiez que je vous parle de l'affreux duo Dumas-Vergès, vous allez être déçus. Je n'en dirai pas un mot, tellement j'ai honte. Honte pour eux, honte pour la gauche, honte pour mon pays. Je me contenterai de détourner une formule de Victor Hugo : l'égout n'est pas seulement la conscience de la ville. Mais bien celle de certains hommes, parfois.
88 et 85 ans ! À cet âge-là, doivent se pisser dessus, qu'elle m'a dit madame Boniface Mortimer. Et puis, a-t-elle ajouté, c'est pas la chaleur d'Abidjan qui va les arranger. Qu'ìls y crèvent, je lui ai répondu, avant de passer à autre chose.
Mais, a-t-elle insisté, comment les socialistes vont-ils pouvoir expliquer ? Demandez-le leur, que je lui ai dit, et vite ! Plus tôt qu'ils arrêteront de nous donner des leçons de civisme, de démocratie et de légalité et mieux je me porterai. Parce qu'entre-nous, madame Boniface, ça fait si longtemps qu'ils me gonflent avec leur monopole de la blancheur qu'arrive un jour où vous pouvez pas vous retenir de péter.
Voyez, j'ai une vieille amie qui leur faisait le ménage rue de Solférino. Madame Wassingue de Wattrelos. Elle a dû arrêter rapport qu'on lui faisait laver le parterre pour pas qu'on voit les traces qui pouvaient déranger. Comme les empreintes des chaussures de Roland Dumas, justement, quand il revenait de faire le plein chez Elf. Et mon amie, vu sa lordose, elle en pouvait plus de se baisser chaque fois que quelqu'un passait. Avec les godasses sales : Harlem, Julien, Emmanuelli et tous les autres.
C'est comme une coïncidence, d'ailleurs, parce qu'on en parlait encore l'autre jour, madame Wassingue et moi, du temps qu'elle était à Solférino. Elle me confirmait qu'il y a quand-même de grosses pointures au P.S. Des pointures à talons. Madame Guigou, par exemple.
Si c'était pas elle, je me serais jamais fait repulper les lèvres qu'elle me disait, mais rien que de la voir, ça m'a donné confiance. Parce que même niveau femme de ménage, c'est comme ministre, tu dois soigner ton look extêrieur. Après, dessous, il y a ce qu'il y a. Prenez madame Aubry, par exemple, regardez son chic intrinsèque. Et bien personne peut pas penser qu'elle porte des slips kangourous sur les jambons. Mais moi, quand-même, les lèvres, il me semble qu'on me les a mieux réussies que celles de madame Guigou, vous trouvez pas, madame Lulu ? Je parais moins Donald qu'elle, non ?
Et c'est là que madame Boniface, avec cet humour africain qui n'appartient qu'à elle, m'a fait observer : ben, madame Lulu, chaque fois qu'elle met la main à la bouche, elle doit avoir l'impression d'ouvrir une porte, madame Guigou ... rapport à son bec de cane !
Et moi, regardez si c'est bête, rien que de parler de Martine Aubry, ça te m'a flanqué une de ces envies de bouffer un bon steak de cheval ... dans la culotte !
Bon, les enfants, on va arrêter là pour aujourd'hui. Nous sommes le 31 décembre. Un 31 des cendres, peut-être pour la Côte-d'Ivoire ... alors, qu'elle qu'ait été votre année, merdique ou pas, que celle qui arrive vous soit meilleure. Que celle qui arrive vous confère patience et clairvoyance. En plus d'une santé et de finances florissantes. Pour l'amour, je ne doute pas que ça ira, sans que j'ai besoin de vous inviter à la concupiscence . Quant à mon blog, votre blog, il continuera. Après-demain.
Encore un mot, peut-être, pour ceux qui n'auraient pas encore déchiré leur carte du P.S. Vous la placez sous enveloppe et vous l'expédiez à l'adresse qui suit :
Messieurs Roland Dumas et Jacques Vergès
chez Laurent et Simone Gbagbo
Villa la Sédition
Abidjan (Côte-d'Ivoire)
Vous avez jusqu'à ce soir minuit avant d'être éclaboussés.
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