jeudi 2 décembre 2010

MADAME VEUVE JAURÈS

Quand je vois Cantona qui donne des conseils financiers, je me dis que je pourrais aussi bien tenir la rubrique littéraire de Télé Z. Pas vrai, monsieur d'Ormesson ? Surtout que la lecture a toujours été mon passe-temps favori. Bon, c'est vrai, je ne peux pas prétendre avoir tout lu. Jusqu'au bout. Parfois je m'en suis tenu au titre. Mais, voyez-vous, un titre, ça résume l'oeuvre. ''Stupeur et tremblements'', par exemple : l'histoire d'un mec qui vient d'être diagnostiqué Parkinson. Je zappe, et je passe au suivant. Le Goncourt 2010, ''La carte et le territoire'' ... je zappe aussi : des cartes Michelin, j'en ai plein les tiroirs. Où est le bec, là-dedans ? Et ainsi de suite. Me faut garder un peu de temps, quand-même, pour relire Louis Bouilhet : c'est lui qui a écrit qu'on est plus près du coeur quand la poitrine est plate. Et Albert Cossery, qui a écrit, de son côté, que le progrès social commence toujours par l'indépendance des fesses.
Et à qui ça vous fait penser, ça ? Écoutez, je vais pas insister ... Ça fait quand-même quelques chroniques que j'essaie de vous la présenter sous son meilleur jour, et en plus, elle vient d'être cambriolée. Qu'entre-nous, Mitterrand avait eu l'imagination plus fertile avec le Jardin de l'Observatoire !
Donc, aujourd'hui, on parle pas d'elle. Promis !
Mais il a atterri sur ma page Facebook un clip qui la montre dirigeant les débats lors d'une séance de son Conseil-Régional. Et j'en suis tellement bouleversée qu'il faut quand-même que je vous dise que la démocratie à la sauce Ségolène, c'est pas vraiment un cadeau de Noël. Finie la zénitude et les roucouleries. Et les, oui madame Chabot, chacune et chacun doit pouvoir exprimer ce qu'il a sur la patate. Elle te leur claque le bec, aux opposants, que même Georges Marchais ( que l'URSS le garde) n'en aurait pas fait autant, de peur que Staline lui retire la carte du Parti et la datcha sur la Mer Noire.
Vous vous souvenez de Pencassine du Bébette-Show ? De ses crocs ? Et bien, pareille la candidatude-chronique. Quand je la vois dans cet état, je me dis, en plagiant un peu Alexandre Dumas, que c'est par l'échancrure de son chemisier que s'évapore l'ambition et la férocité de cette femme. Quand j'ai montré ça à madame veuve Jaurès, ma voisine, elle m'a dit qu'elle allait lui interdire de citer désormais son défunt !
Et à Sarkozy aussi, a-t-elle ajouté, rapport à la parité homme-femme et à l'équilibre du temps d'expression.
Finalement, Bayrou et de Villepin ne s'en tirent pas si mal, eux qui n'ont que de Sarnez et Karachi à produire !

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