mardi 28 décembre 2010

LE JET-SEC DE GBAGBO

Le gouvernement ne se mouille pas beaucoup dans l'affaire de la Côte-d'Ivoire : bloquer l'avion de Face d'Hippopotame à Bâle-Mulhouse quand la neige a déjà fait le travail, c'est comme si tu donnais six sous à Liliane Bettencourt pour aller s'acheter un shampoing à l'aloé-vera chez Monoprix !
Et qu'est-ce-qu'on va en faire, de ce zinc, maintenant qu'on a casqué notre Air-Force One ? On va pas le donner à Bayrou, tout de même ! Pour aller faire un break chez les grecs. On ne sait pas seulement s'il est sorti lucide de l'hôpital.
Fallait y bloquer les avoirs en banque, à Croque-Monsieur ! Ça, au moins, ça valait la peine, vu qu'on a plus un rond dans les caisses de l'État. Un virement de compte à compte et, hop, au-revoir et Bercy !
Je me demande parfois à quoi ils pensent, nos politiques, me disait l'autre jour madame Butterflight, dont le mari a monté une compagnie aérienne low-cost. Éponyme. Oui, vous connaissez : ''Butter-Flight''. Qui vous fait Orly-Père-Lachaise en moins cher qu'un Paris-Brest. Mais en plus crash.
Si que je serais un homme politique, donc, m'a dit madame Butterflight, j'aurais des résolutions : comme quoi, d'abord, je signerais la charte de non-harcèlement des speakerines de France-Télévision. Et d'un ! Et de deux, je m'engagerais à déclarer tout mon patrimoine, vu que j'aurais rien que des appartements et des domestiques de fonction, et ça, c'est madame Lagarde qui s'en chargerait au nom du propriétaire.
Je me présenterais donc devant les électeurs les mains vides. Mais j'en repartirais les mains pleines. Et pardi, madame Lulu, j'en profiterais ! Vu qu'à la sortie, y a pas le moindre contrôle et pas la moindre déclaration de patrimoine à signer !
Et si que je serais la Marinette ... la fille de neunoeil, j'organiserais même des assemblées pour le monde qui veut se faire incinérer. Y en a de plus en plus, vous avez pas remarqué ? Même que j'intitulerais ça ''Les Carrefours Crématistes'' ! ''Les Carrefours Crématistes Jean-Marie Le Pen'' en souvenir de papa.
Entre parenthèses, au club des borgnes, qu'elle a ajouté, madame Butterflight, il est bien accompagné, le bougre : le président, c'est le mollah Omar et le trésorier, c'est Hun Sen des Khmers Rouges. Ils sont énucléés tous les deux.
Voyez, quand-même, que de son côté, elle est pas si mal positionnée à l'internationale Socialiste, la Ségolène. Question monstres. Avec Gbagbo.
Tiens, maintenant que j'y pense, vous l'avez entendu moufter quelque-chose, vous, à l'Internationale Socialiste, rapport à Gbagbo ? Ça doit marcher comme l'armée, cette seringue : motus et bouche cousue ! Remarquez, c'est sûr que, d'un côté, tout le monde peut pas être l'équipe de France de foot pour déballer son linge sale sur la place publique. Mais, au moins, vous pourrez constater, madame Lulu, que les donneurs de leçons de morale, avec l'épine costivoirienne qu'ils ont dans le pied, ils sont moins bavards que quand ils nous vendent leur vertu et leur compassion démocratiques exclusives.
Qu'entre parenthèses, je me demande s'il la leur aura pas bouffée un peu, la vertu, ce gros débauché de Gbagbo. À toutes nos vertueuses socialistes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire