Depuis que le revenu des agriculteurs a remonté, nous avons recommencé à regarder ''Des racines et des pelles'' à la télé, parce-que, jusque-là. c'était trop triste de voir qu'on jetait le lait dans les fossés. Avec tout le fric qu'ils ont gagné cette année, les paysans, c'est du champagne qu'ils vont y balancer, et je vais déchirer ma carte de la CGT pour prendre celle de la FNSEA. Car, entre-nous soit dit, qu'est-ce-que ça m'a rapporté d'être à la CGT : monter deux fois par mois à Paris pour même pas être comptée par la police.
Avec les fermiers, au moins, j'aurai les cochonnailles au petit-déjeuner, quand on ira verser le lisier devant les préfectures, et Chirac qui viendra surement un de ces jours me flatter la croupe au Saloon de l'Agriculture.
En fait, je ne sais pas pourquoi je vous livre ces considérations : j'avais juré que je ne parlerais pas politique pendant la trêve des chocolatiers. Vous avez besoin d'oxygène et de prendre du recul rapport aux deux pétroleuses du P.S, et à Marielle de Sarnez que rien que sa tête va vous faire retomber le soufflé au Grand-Marnier que vous allez cuisiner pour le réveillon.
L'heure est à des pensées plus mystiques et symboliques en cette veille de Noël où que S.S Bénitier XVI va vous bailler, en français, en anglais et en nipponiche, son extrême-onction urbite et tord-bite.
Comme je disais récemment à madame Léonarde Vinci, ma voisine, que son mari a fait des travaux de peinture au Vatican - ils l'appellent toujours pour les plafonds - moi, voyez-vous, je suis pas bien croyante. Pas croyante, certes, mais créante. Car j'ai ma moralité.
De toute façon, que j'y ai complété le scoop, j'ai quand même un gourou. Du Cambodge. Le prophète Anh-Son-Peï-Hi ... Nulnéh de son prénom. mais il n'exerce pas là-bas, car, comme vous le savez, nul n'est prophète en son pays. C'est la blette noire des Chirac, justement. Il se cache en France sous un nom d'emprunt. Ballaquelquechose ... mais on le reconnait à ce qu'il a la peau du cou qui fait pandi-panda. Si, vous voyez qui je veux dire : bel homme, distingué, avec de la ponction dans le geste. Non, pas Copé, l'autre.
C'est sûr qu'elle peut pas voir du premier coup, madame Vinci, y a tant de politiques qui en ont de la ponction dans le geste !
Bon, j'y ai dit, on va pas rester là, plantées. Ça vous dirait qu'on prépare l'embûche de Noël ensemble. Avant que la Ségolène nous passe devant une fois de plus. Parce que la sienne d'embûche, je la vois venir grand comme une maison : elle va s'auto-proclamer candidate au Nobel de la Poix, cette collante.
Ah, et pour la nôtre d'embûche, vous auriez pas une fève à y mettre dedans, genre D.S.K, qu'elle se casse les dents dessus quand on y en offrira un morceau à cette embrocation !
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