dimanche 12 décembre 2010

L'OIE ET LA FAISANE

Dites-moi, madame Lulu, vous les avez vues ... l'oie et la faisane ? Ensemble, sur la 2, à la télé ! Aller jusqu'à s'embrasser ! Si c'est pas écoeurant à regarder ... un baiser de Judas ! Même si c'est rien que pour la caméra et même si qu'elles ont pas mis la tabelle. Et elle a ajouté, madame Langdeputt, ma voisine, qui est belge de Souche, en Wallonie : ces deux-là, à ce stade d'hypocrisie, elles me font gerber.
J'aurais probablement vomi aussi, mais hier au soir mon mari me bloquait la télé, en maraude sur TV Sein, comme d'habitude. Il ne s'intéresse qu'au cul et à l'international.
Alors, elles ont osé, ces deux paillasses ? Commettre en public ce crime de lèche-majesté ! Oui, qu'elle m'a dit, madame Langdeputt, la Ségolène, vous auriez cru un vautour s'abattant sur sa proie. Et l'autre, la pitchounette, qui est aussi large que sotte, qui te monte à la tribune en secouant ses plumes froissées par l'agression pour clamer que l'essentiel c'est d'être ensemble pour vaincre l'hormone de décroissance ... avec le Valls et le Montebourg qui te lui ricanent dans le dos, vu qu'y a un moment qu'ils roulent plus pour elle eux-aussi.
Moi, voyez-vous, madame Lulu, j'ai envie d'y demander à leurs fans, une fois - elle a gardé l'accent belge - mais comment ces deux volailles-là ont-elles fait pour vous intoxiquer à ce point ? Comment pouvez-vous tendre le perchoir que vous y tendez à leurs petites pattes, une fois ? Comment pouvez-vous croire qu'elles se déchirent pour votre bonheur et votre confortitude ? Qu'elles sont désintéressées ? Vous-voyez pas qu'elles se battent comme des hyènes, juste pour régner. Sur tout le monde. Majesté par-ci, majesté par-là ! Le Mitterrand et le Chirac y ont quand-même pas mal prouvé que c'était jouissif d'être roi. Ça vous mettrait pas la trique, une fois, madame Lulu d'être à l'Élysée et de commander à 60 millions de bourriques ? Et quand vous avez jamais mis votre cul sur un prie-dieu, d'aller vous faire faire minette au Vatican par Benoit XVI ? Et de lui rendre la politesse en grande pompe - excusez-moi le détail - à face de noeunuque ? À Paris, une fois ! Et même deux, tenez, si ça lui a plu !
Madame Lulu, croyez-moi, ça va mal finir tout ça : la déficitude de la France a pas fini de monter. Elles vont t'en promettre des SMIG à 99,99 de l'heure, des recrutements massifs de fonctionnaires, l'abolition de la peine de patronat, la nationalisation du trou de la sécu et de la maison Chanel et des aides humanitaires à leur copain Gbagbo. Et tout ça pourquoi ? Je vous le demande, une fois, madame Lulu : pour s'asseoir sur un trône, tout simplement. Où que la Ségolène claquera des doigts en beuglant : Harlem, mon bon valet, je désire que vous alliez me quérir dame Martine en sa maison de retraite et que vous ameniez céans mes bottes et mon fouet de fonction que j'y donne la fessée ... ah,ah,ah ! quelle bonne idée ... la fessée à l'affaissée des sondages ! Harlem, mon cher miroir, ne suis-je pas la meilleure ? Je me demande comment Hollande a pu me lâcher. Au milieu du gué. Tiens, au fait, Harlem, ça me fait penser que je dois appeler Delanoë. Allez-donc quérir aussi mon i-phone mauve !

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