On va faire bref, aujourd'hui. Et demain, bien sûr, n'en parlons pas. J'ai du monde à manger. Mais je n'aurais jamais dû dire ça à madame Faidiver, ma voisine - ou du moins sous cette forme là - car, 10 minutes après, j'avais le GIGN devant la porte à chercher des anthropophages.
Faut dire qu'elle n'a pas de chance, madame Faidiver. Avec l'expression française. Y a pas si longtemps, je lui avais demandé où c'est que son mari se trouvait. Pendu devant sa télé qu'elle m'avait indiqué. Elle pouvait pas mieux dire : rentrée chez elle, l'autre avait cessé de respirer, les pieds à cinquante centimètres du sol. Avec la ceinture de sa robe de chambre autour du cou et la langue tirée en direction de Dechavanne qui continuait à rigoler dans le poste.
Vous croyez qu'il aurait pas pu faire quelque-chose, cet âne, qu'elle m'a dit ? Depuis, sur les conseils de Maître Marron, son avocat, elle poursuit Dechavanne pour non-assistance. Elle aurait préféré Collard vu qu'il aurait pu plaider en même temps le désintérêt global des présentateurs télé rapport au téléspectateur moyen de plus de cinquante ans. Mais elle m'a dit que, finalement, elle voulait pas d'un débat national.
Donc, j'ai du monde à manger, et pas n'importe-qui ni n'importe-comment : un réveillon de dames ! J'attends madame Royal, madame de Fontenay, madame Bettencourt, Amanda Lear et Susan Boyle. Simone Gbagbokassa, elle, elle a pas eu le visa. Juste au moment de Noël. Vous croyez que c'est élégant ça, à l'égard d'une femme si distingée et si sensible ? Elle devait amener le rôti. Saignant. Elle m'avait téléphoné y a deux-trois jours : dîtes, Lulu, vous le voulez dans le bras ou dans la cuisse ?
Et madame Royal elle-aussi m'avait appelée : c'est habillé ? Comment on vient ? Comme vous êtes d'habitude, j'y avais rétorqué ... en dinde ! C'est pas un bal masqué !
Mais vous pouvez pas imaginer tout ce que j'ai à faire. C'est pour cette raison que je n'ai pas le temps de vous écrire. Qu'en plus, il me faut tout mouliner rapport à une de mes invitées qui a oublié son dentier sur la table de nuit d'un copain avec qui elle a fait ''L'Île de la Fellation'', aux Seychelles. Je ne sais pas si vous voyez ... le travail que j'ai.
Heureusement que je n'ai pas le Buch dans les pattes. Lui, comme chaque année, il se prépare pour le mess de minuit, avec ses potes de l'armée. Le légionnaire leur amène la chèvre.
Tiens, ça me fait penser que Benoit XVI devait venir nous la dire, la messe. À domicile. Ça y arrive de faire des concerts privés. Mais quand j'y ai dit qu'on serait qu'entre adultes, il a zappé.
Bon, au fait, demain, on se fait une petite trêve. Moi aussi j'ai le droit de me reposer le 25 décembre. Bon Noël à tous ! À lundi !
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