vendredi 31 décembre 2010

ÉRIC DUMAS ET RAMSY VERGÈS

Si vous attendiez que je vous parle de l'affreux duo Dumas-Vergès, vous allez être déçus. Je n'en dirai pas un mot, tellement j'ai honte. Honte pour eux, honte pour la gauche, honte pour mon pays. Je me contenterai  de détourner une formule de Victor Hugo : l'égout n'est pas seulement la conscience de la ville. Mais bien celle de certains hommes, parfois.
88 et 85 ans ! À cet âge-là, doivent se pisser dessus, qu'elle m'a dit madame Boniface Mortimer. Et puis, a-t-elle ajouté, c'est pas la chaleur d'Abidjan qui va les arranger. Qu'ìls y crèvent, je lui ai répondu, avant de passer à autre chose.
Mais, a-t-elle insisté, comment les socialistes vont-ils pouvoir expliquer ? Demandez-le leur, que je lui ai dit, et vite ! Plus tôt qu'ils arrêteront de nous donner des leçons de civisme, de démocratie et de légalité et mieux je me porterai. Parce qu'entre-nous, madame Boniface, ça fait si longtemps qu'ils me gonflent avec leur monopole de la blancheur qu'arrive un jour où vous pouvez pas vous retenir de péter.
Voyez, j'ai une vieille amie qui leur faisait le ménage rue de Solférino. Madame Wassingue de Wattrelos. Elle a dû arrêter rapport qu'on lui faisait  laver le parterre pour pas qu'on voit les traces qui pouvaient déranger. Comme les empreintes des chaussures de Roland Dumas, justement, quand il revenait de faire le plein chez Elf. Et mon amie, vu sa lordose, elle en pouvait plus de se baisser chaque fois que quelqu'un passait. Avec les godasses sales : Harlem, Julien, Emmanuelli et tous les autres.
C'est comme une coïncidence, d'ailleurs, parce qu'on en parlait encore l'autre jour, madame Wassingue et moi, du temps qu'elle était à Solférino. Elle me confirmait qu'il y a quand-même de grosses pointures au P.S. Des pointures à talons. Madame Guigou, par exemple.
Si c'était pas elle, je me serais jamais fait repulper les lèvres qu'elle me disait, mais rien que de la voir, ça m'a donné confiance. Parce que même niveau femme de ménage, c'est comme ministre, tu dois soigner ton look extêrieur. Après, dessous, il y a ce qu'il y a. Prenez madame Aubry, par exemple, regardez son chic intrinsèque. Et bien personne peut pas penser qu'elle porte des slips kangourous sur les jambons. Mais moi, quand-même, les lèvres, il me semble qu'on me les a mieux réussies que celles de madame Guigou, vous trouvez pas, madame Lulu ? Je parais moins Donald qu'elle, non ?
Et c'est là que madame Boniface, avec cet humour africain qui n'appartient qu'à elle, m'a fait observer : ben, madame Lulu, chaque fois qu'elle met la main à la bouche, elle doit avoir l'impression d'ouvrir une porte, madame Guigou ... rapport à son bec de cane !
Et moi, regardez si c'est bête, rien que de parler de Martine Aubry, ça te m'a flanqué une de ces envies de bouffer un bon steak de cheval ... dans la culotte !

Bon, les enfants, on va arrêter là pour aujourd'hui. Nous sommes le 31 décembre. Un 31 des cendres, peut-être pour la Côte-d'Ivoire ... alors, qu'elle qu'ait été votre année, merdique ou pas, que celle qui arrive vous soit meilleure. Que celle qui arrive vous confère patience et clairvoyance. En plus d'une santé et de finances florissantes. Pour l'amour, je ne doute pas que ça ira, sans que j'ai besoin de vous inviter à la concupiscence . Quant à mon blog, votre blog, il continuera. Après-demain.
Encore un mot, peut-être, pour ceux qui n'auraient pas encore déchiré leur carte du P.S. Vous la placez sous enveloppe et vous l'expédiez à l'adresse qui suit :
Messieurs Roland Dumas et Jacques Vergès
chez Laurent et Simone Gbagbo
Villa la Sédition
Abidjan (Côte-d'Ivoire)
Vous avez jusqu'à ce soir minuit avant d'être éclaboussés.

jeudi 30 décembre 2010

NON, NON ET NON !

Non, non et non ! À l'utilisation de l'Arc de Triomphe comme panneau d'affichage. Au bénéfice de journalistes pris en otages comme de footballeurs. Et pourquoi pas, tant qu'on y est, le dôme des Invalides pour le prochain concert de Johnny Hallyday ?
En tout, il faut garder mesure. Ce genre d'escalade des monuments de l'histoire au bénéfice de qui que ce soit doit cesser. Alors, je ne sais pas si c'est à Monsieur le Ministre de la Culture qu'il faut s'adresser, mais, en tout cas, vous serez quelques-uns à connaître ma pensée.
Parce-que, voyez-vous, bien que j'ai beaucoup de compassion et de respect pour Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier et pour leurs familles, je dois avouer que tout ce déploiement de phrases, de gestes, de fastes, de plumes, de strass, d'artistes, de bénis-oui-oui et de cérémonies autour de leur enlèvement et de leur captivité, commence à m'agacer au-delà de ce qui est autorisé.
Et d'un, messieurs Ghesquière et Taponnier sont journalistes à la télé et je suppose, qu'à ce titre, ils ont été recrutés pour exercer un boulot plutôt bien payé, auquel ils ont été entraînés, et qui comporte un certain nombre de risques qu'ils connaissaient. Comme, par exemple, pour un pompier, de laisser un jour sa carcasse dans un brasier.
Et de deux, s'ils avaient voulu exercer peinardement leur métier, ils se seraient probablement contentés d'aller interviewer le Pape ou Laurent Ruquier. Sauf que les talk-shows dans la ouate, c'est moins bien payé que les reportages roquettes et barbelés.
Et de trois, si l'audimat n'avait pas été inventé, madame Lucet (ou tout autre), n'aurait jamais eu l'idée d'expédier deux collaborateurs au casse-pipe, car à ce stade de la marchandisation de l'actualité,
l'enlèvement est encore le moins pire qui pouvait leur arriver. Et ça, personne ne l'ignorait.
Et de quatre, nul, à l'évidence, n'a hésité à entraîner dans ce deal faisandé trois innocents auxiliaires afghans, dont j'aimerais qu'on nous montre la piètre fiche de paie, mais qui méritaient eux-aussi, l'autre soir, otage pour otage, d'avoir leur photo en aussi grand sur les Champs-Élysées.
Les beaux esprits et ceux-là même qui nous cachent une fois sur deux la vérité (cf. Mazarine, par exemple) vont encore me rétorquer : ils n'ont pris qu'un risque, celui d'informer ! Et alors, vous croyez que les français sont si cons qu'ils ignoreraient encore, en 2010, que l'Afghanistan sent le cadavre décomposé depuis des années. Que leurs soldats s'y font tirer comme des cervidés.
Que vont-elles leur apporter de plus, les photos que Ghesquière et Taponnier ramèneront peut-être un jour du Col de Salang, de Khost, de Taluquan ou du sommet du mont Noshag ? Peut-être un jour, en effet, car au fond de moi, je souhaite qu'on les revoit ces deux bonhommes : tout a une fin, vous savez, sauf le saucisson qui en a deux évidemment.
Mais une fois de plus, malgré ses caisses vides, la France va payer. NOUS allons payer. Comme nous avons déjà payé pour les autres qui ont précédé Ghesquière et Taponnier. Madame Aubenas en tête, journaliste elle aussi. Qui ne peut pas prétendre, la fofolle, qu'elle ne savait pas, non plus, ce qui l'attendait en Iraq. Dix millions de dollars qu'elle nous a coûtés la blonde ! Ça fait cher le papier !
Nous allons payer comme nous n'arrêtons pas de payer pour les skieurs hors-piste et pour les spéléos exaltés qui vont se faire piéger pour leur fun exclusif dans des avalanches programmées et des galeries dont le moins qu'on puisse attendre est qu'elles seront inondées. Et comme nous ne payons pas, en revanche, pour sauver d'autres vies humaines aux passages-à niveau non gardés où dans les caves glauques de nos cités, ou encore, sous les ponts de la Seine quand il vient à geler.
Alors, voyez-vous, les portraits géants de deux types grassement payés par une chaîne de télévision qui cherche à tirer la bourre à ses concurrentes, flottant au-dessus du tombeau du Soldat-Inconnu, je trouve ça parfaitement saumâtre et exagéré.
Sans compter qu'ils doivent bien rigoler sous la burka les talibans, de l'autre côté de la planète : plus ils seront nombreux à gesticuler, ces couillons de français, et plus on va pouvoir faire monter les enchères ! La loi de l'offre et de la demande, vous connaissez, non ?
Soyons clairs : à un moment donné, il faut savoir choisir ! Soit tu fais ton métier, tu es rémunéré, tu as une tous-risques chez Axa et tu fermes ta gueule, soit tu as opté pour défendre jusqu'au bout un idéal ou une cause que tu juges dignes de ton sacrifice, et là, je suis au regret de l'écrire, tu dois savoir te contenter de pain sec quand tu as loupé la porte du magasin de surgelés.
Si Ghesquière, Taponnier, madame Lucet et les autres avouaient l'intérêt qu'ils ont eu à se flanquer dans ce guêpier, alors, peut-être, pourrais-je respirer et regarder ma télé, et l'Arc de Triomphe tagué au laser avec plus d'indulgence et de sérénité.
Mais d'ores et déjà, si j'étais qui vous savez, j'aurais exigé la démission de l'état-major de la chaîne pour mise en danger de la vie des trois pauvres afghans, qui, eux, ne vont rien ramasser de sonnant à l'issue de ce commercial, déjà cent fois vécu et rejoué. Et celle de messieurs Ghesquière et Taponnier, tout simplement pour mise en danger de notre porte-monnaie.
Et puis, et puis, messieurs les politiques, si vous en avez tant besoin de la presse, pourquoi ne pas la payer de votre propre poche la rançon à verser pour récupérer ces petits va-t-en-guerre de la télé. Ce serait une bonne résolution pour commencer l'année.
J'en entends qui vont m'accuser de tenir un propos populiste ... je les renvois au vieil adage dont ils seraient bien inspirés de se souvenir parfois :  vox populi, vox Dei. Of course !

mercredi 29 décembre 2010

LES ÉTRENNES DU FACTEUR

Voilà, c'est fait : les étrennes de monsieur Rhésus. Mon facteur. Depuis l'an dernier, je savais qu'il prenait la Visa. Pas les chèques. Mais quand je lui ai ouvert la porte, hier matin, vêtue de la mini-burka à lucarne en rez-de-chaussée, que Chantal Thomas m'a ramené de Kaboul, rien qu'en voyant ses yeux, j'ai tout de suite compris que je pourrais m'en tirer autrement.
Monsieur Antigène Rhésus est un bel homme (c'est hier ou avant-hier que nous parlions prénoms, n'est-ce-pas, aussi je vous laisse juges). Bel homme, et tout ce qu'il y a de plus trotskiste évidemment : médaille d'or de trot à ski aux J.O d'hiver de Besancenot dans le Doubs. Je ne le vois qu'une fois par an : le jour du calendrier. Les autres 364 jours, ou c'est dimanche, ou il est en grève quand ce n'est pas en mi-temps thérapeutique. Alors, vous pensez bien que je n'allais pas me priver. D'autant que mon mari était absent. Sans quoi, je n'aurais pas eu le champ libre.
Je dois vous dire que tous les 28 décembre, Georges me laisse pour aller faire ses petits repérages de soldes. C'est nécessaire si vous ne voulez pas qu'un tas d'hystériques vous passent devant le jour qu'elles commencent réellement.
Il a une tactique infaillible, le Buch : dès qu'il repère quelque-chose d'intéressant, dans sa taille, bien sûr, comme une chemise â 250, il enlève discrètement les boutons. Facile, tu tournes, tu tournes, tu tournes, toujours dans le même sens, et ils cédent. Et là, t'as qu'à la remettre en rayon. C'est plus une chemise, c'est un torchon. Et les boutons, tu les emportes dans la poche pour la suite.
Et t'es sûr que, dans deux semaines, tu vas la retrouver à la même place, mais à moins 70%. La chemise. Plus un autre moins 25% parce qu'il manquera les boutons. C'est à ce moment là qu'il ne faut pas manquer de faire remarquer à la vendeuse : ces chinois, quand-même, ils travaillent comme des cochons ! Tu vas flatter son ego protectionniste contingent et exhalter les sentiments anti-Pékin sous-jacents qu'elle étouffe depuis Tien An Men et depuis que madame Van Tran Bour Nih Trom Pett, de Nankin, sa voisine, a voulu lui faire manger son petit chien, un psoriasis versicolore. Nain.
Et en plus, si tu rajoutes : c'est pas mon épouse qui est full-parkinson qui va pouvoir les recoudre, elle va t'avouer, pour sûr, qu'elle en a pas en réserve, des boutons (excepté le point noir envenimé sur lequel elle vient de faire pression), et te proposer de te poser, elle-même, une fermeture-éclair à la place.
À ce stade d'intimité, t'as plus qu'à lui demander un dédommagement. Et c'est clair que tu te casses avec la chemise, pour un euro symbolique, la cravate qui va avec et, en plus, une prescription pour calmer les nerfs et les démangeaisons de ta femme. Vu que toutes les vendeuses sont un peu médecins. Neurologues. Sans compter la fermeture-éclair.
Mais revenons-en au Rhésus. Dîtes, entre-nous, c'est pas beau, ça, de s'appeler Rhésus au moment de la crèche ? Il doit en avoir des propositions, le bougre : genre et si qu'on mettait le petit Rhésus ... Trop facile ! Vous pensez bien que je n'allais pas tomber dans le panneau ! Je suis plus exigeante, en ce qui me concerne.
D'autant que je sentais que la tension montait entre lui et moi. Genre tu veux ou tu veux pas. C'est difficile à expliquer, vu qu'il était là, debout, sur le paillasson, et qu'un paillasson, ça n'est jamais qu'une carpette. Peut-être qu'il imaginait que j'allais lui proposer de faire un enfant, comme Polnareff, à 66 ans ! Si c'est pas une surprise !
Mais vous pensez bien que des enfants, c'est pas ça qui m'intéresse le plus dans un échange avec un facteur en pleine condition physique. J'avais d'autres scénarios à lui proposer au trotskiste. Of course ... de trot à ski. Je l'ai donc invité à pénétrer. Dans la pièce.
Et c'est là que, retenant ma respiration, je lui ai fait une proposion. Sans lui laisser le temps de bouger. Vous me donnez celui avec le chat, de calendrier, et je vous donne celui des Dieux du Stade !
Parce-que, voyez-vous, celui-ci, je l'ai en plusieurs exemplaires : les copines viennent cacher le leur chez moi de peur que leurs maris les surprennent en train de compter les poils de la Pelous de Sébastien Chabal, ou les affaires de Dominici, alors qu'ils les croient à un office naturiste. Genre la messe demi-nu. Qu'on appelle.
Ouf, qu'il a fait ! Je préfère ça, parce-que, sur le coup, madame Lulu, j'ai pensé que vous alliez  réellement m'étrenner. Et ça fait deux jours que j'ai pas changé ce chaussettes ...
Si j'aurais su que c'était ça qu'il attendait, le bougre, je l'aurais gardé mon calendrier du derriére de Michalak, vu que passé le 25 décembre, celui de l'avent du Père Noël est périmé. Et je lui aurais entrouvert la lucarne de ma burka, à ce bougre d'Antigène. Qu'il s'y colle un peu au timbre !

mardi 28 décembre 2010

LE JET-SEC DE GBAGBO

Le gouvernement ne se mouille pas beaucoup dans l'affaire de la Côte-d'Ivoire : bloquer l'avion de Face d'Hippopotame à Bâle-Mulhouse quand la neige a déjà fait le travail, c'est comme si tu donnais six sous à Liliane Bettencourt pour aller s'acheter un shampoing à l'aloé-vera chez Monoprix !
Et qu'est-ce-qu'on va en faire, de ce zinc, maintenant qu'on a casqué notre Air-Force One ? On va pas le donner à Bayrou, tout de même ! Pour aller faire un break chez les grecs. On ne sait pas seulement s'il est sorti lucide de l'hôpital.
Fallait y bloquer les avoirs en banque, à Croque-Monsieur ! Ça, au moins, ça valait la peine, vu qu'on a plus un rond dans les caisses de l'État. Un virement de compte à compte et, hop, au-revoir et Bercy !
Je me demande parfois à quoi ils pensent, nos politiques, me disait l'autre jour madame Butterflight, dont le mari a monté une compagnie aérienne low-cost. Éponyme. Oui, vous connaissez : ''Butter-Flight''. Qui vous fait Orly-Père-Lachaise en moins cher qu'un Paris-Brest. Mais en plus crash.
Si que je serais un homme politique, donc, m'a dit madame Butterflight, j'aurais des résolutions : comme quoi, d'abord, je signerais la charte de non-harcèlement des speakerines de France-Télévision. Et d'un ! Et de deux, je m'engagerais à déclarer tout mon patrimoine, vu que j'aurais rien que des appartements et des domestiques de fonction, et ça, c'est madame Lagarde qui s'en chargerait au nom du propriétaire.
Je me présenterais donc devant les électeurs les mains vides. Mais j'en repartirais les mains pleines. Et pardi, madame Lulu, j'en profiterais ! Vu qu'à la sortie, y a pas le moindre contrôle et pas la moindre déclaration de patrimoine à signer !
Et si que je serais la Marinette ... la fille de neunoeil, j'organiserais même des assemblées pour le monde qui veut se faire incinérer. Y en a de plus en plus, vous avez pas remarqué ? Même que j'intitulerais ça ''Les Carrefours Crématistes'' ! ''Les Carrefours Crématistes Jean-Marie Le Pen'' en souvenir de papa.
Entre parenthèses, au club des borgnes, qu'elle a ajouté, madame Butterflight, il est bien accompagné, le bougre : le président, c'est le mollah Omar et le trésorier, c'est Hun Sen des Khmers Rouges. Ils sont énucléés tous les deux.
Voyez, quand-même, que de son côté, elle est pas si mal positionnée à l'internationale Socialiste, la Ségolène. Question monstres. Avec Gbagbo.
Tiens, maintenant que j'y pense, vous l'avez entendu moufter quelque-chose, vous, à l'Internationale Socialiste, rapport à Gbagbo ? Ça doit marcher comme l'armée, cette seringue : motus et bouche cousue ! Remarquez, c'est sûr que, d'un côté, tout le monde peut pas être l'équipe de France de foot pour déballer son linge sale sur la place publique. Mais, au moins, vous pourrez constater, madame Lulu, que les donneurs de leçons de morale, avec l'épine costivoirienne qu'ils ont dans le pied, ils sont moins bavards que quand ils nous vendent leur vertu et leur compassion démocratiques exclusives.
Qu'entre parenthèses, je me demande s'il la leur aura pas bouffée un peu, la vertu, ce gros débauché de Gbagbo. À toutes nos vertueuses socialistes.

lundi 27 décembre 2010

LES MORTIMER

Madame Mortimer, dont le défunt était black comme elle-même, me faisait gravement observer qu'il n'y a que les veuves, en définitive, qui savent où se trouvent leur mari. Surtout le soir après le bureau. En revanche, elle ne sait jamais où ses enfants sont passés : Arsène, Mérovée, Démosthène, Lothaire et Papagbagbo.
Du vivant de son mari, elle et lui ont participé au concours ''Qui veut gagner le prénom le plus con ?''. Ils n'ont remporté que la médaille de bronze. Parce qu'entre nous soit-dit, sans chercher trop loin, tu peux rencontrer plus con qu'Arsène, Mérovée, Lothaire et compagnie. Genre Nolwen, Madonna, Shakira, M, ou Marie-Ségolène.
Quoiqu'il en soit, les petits Mortimer font dans la résine de cannabis véritable et les contrefaçons de Viagra. Comme pas mal de leurs copains. Entre un grossiste marocain (capable de leur fournir aussi du préservatif halal renouvelable et des sacs Vuitton copies d'Hermès), et une clientèle malbandante et lycéenne. Le jour où ils ont ramené leurs premières BMW à la maison, ils ont dit à leur mère : on a la voiture de fonction. Depuis, elle les croit parlementaires. Sauf qu'elle ne sait pas que les parlementaires, on les oblige, sous la contrainte, à rouler en Citroën.
Je ne cherche pas à discuter avec madame Mortimer : le français n'est pas sa langue maternelle. Elle arrive du Malawi et son mariage a été bénin au Ghana, comme elle dit. Par un sorcier mystagogue (allez ! à vos dicos, bande de profanes !) qui lui avait prédit qu'elle toucherait le salaire unique et les allocations familliales si elle se faisait faire cinq gosses dare-dare et si elle émigrait en France avant que Narine Le Pen arrive à Matignon. Il avait du nez, le sorcier !
Je me demande d'ailleurs où il était aller chercher une chose pareille, pour un type de Bolgatanga, que je l'ai questionnée, à Boniface (c'est madame Mortimer). En africain, évidemment, puique Bolgatanga n'est pas une ville croate. Elle est en haut à gauche, sur la carte, à côté du Gérarmiller. C'est ça, à gauche d'Isabelle Alonso. Encore plus à gauche ! Vous savez, entre nous, c'est plus facile de trouver Bolgatanga sur la carte que de se faire comprendre en non-croate par Boniface Mortimer.
Et c'est là que Boniface soi-même m'a répondu que Mamanaudou, le mystagogue, en plus d'avoir posé nu pour sa fiancée italienne, avait fait l'ENA avec missié Galouzoo de Villepin. Pas moins ! En ajoutant, et missié Galouzoo de Villepin, il est au courant, vu que c'est c'est le cousin germain de Narine. Par son père ou par sa mère, y en a pas savoir Boniface, mais t'as qu'à regarder, patronne, ils se terminent tous pareil dans la famille : par le Pen ! Ah ! le délicieux mesclun !
Moi, voyez, dans ces conditions, je n'insiste pas mais je suis d'accord pour qu'on donne le droit de vote aux étrangers. Parce que je crois qu'on a pas fini de se marrer !
Mais, voyez-vous encore, j'aime ça, les gens nature, comme madame Mortimer. Les grandes filles toutes simples, pour qui la vie n'a rien de compliqué, sauf quand elles doivent inscrire leur fondement dans une Smart. Ah ! vous l'avez remarqué, vous aussi ! Je crois bien que c'est pour ça que leurs enfants préfèrent les BMW. C'est plus large, pour amener le pont-lipoïde de maman à la CAF et au super-marché !
Pour les prénoms, en revanche, c'est quand-même vrai que c'est plus compliqué : la mode, c'est la surenchère. Il faut inventer celui auquel personne n'a encore pensé. Oubliés les Georges et les Lucette. Si tu t'appelles pas Bal-Mosquée, Steeple-Chaise, Domenech-Anelka ou Marie-Française des Jeux, tu tombes de suite dans le mesquin et dans le pauvre. Surtout qu'ils en pincent pour les prénoms composés, les nouveaux-parents. Y a plus que les chiens, mon pauvre, pour s'appelle Xavier !
Aussi j'ai un message à y passer aux jeunes femmes, surtout à celles qui trouveront plus vite le prénom que le père de leur bébé : n'importe comment que vous les appeliez, vos petits, en sortant de la grille du calendrier, vous les plombez pour l'existence. Quelle tête elle aura votre Lorie, dans quarante cinq ans, avec de la moustache et des varices ? Et votre Harry-Potter, quand l'infirmière lui passera le pistolet ? Et votre Marie-Ségolène quand il lui restera qu'à vendre du fromage les jours de promo batave dans les super-marchés ?

dimanche 26 décembre 2010

NOËL SOUS LES ÉTOILES

La pauvreté est la mère de l'itinérance. Ou l'inverse. Je ne sais plus, je ne sais pas. Mais en tout cas, elles vivent de pair, comme deux soeurs. Amères. Ça vous tente m'a demandé mon oncle ? Qui me vouvoie grand comme je vous vois. Genre les Chirac. Avant que l'UMP verse la rançon à Delanoë. Parce que, depuis, Bernadette doit plus avoir la même considération pour son mari. Elle doit le siffler ... à la deuxième personne du singulier.
J'adore mon oncle. Guy ... grande famille : les Gnolet-Kirch. Éleveurs de chinchillas. De chinchillas lilas. Les plus rares. Avec les rats angoras. Et les mistigris gris-souris. Y a qu'avec lui que je peux aborder ce genre de sujet : la pauvreté versus l'itinérance. Il me comprend vu qu'il aime les bêtes.

La pauvreté c'était, comme qui dirait, le thème du ''Noël sous les étoiles''. À la télé. La pauvreté intellectuelle s'entend - Drucker excepté, bien sûr - mais traitée de manière que le monde regarde que les costumes. Y avait qu'à voir les protagonistes : les fonctionnaires habituels de la 2, la Lumbroso en tête, que, dès qu'elle voit un mec arriver, elle sourit grand comme un abbé. Un abbé normal qui va manger un sandwich aux fesses de petit vicaire. Avec une noix de beurre. 
Et Candeloro Contendelui comme faire-valoir. Vieille famille, les Contendeumêmes. Apparentée aux Nelson de Montfort. Encore que la perruque un peu plus grasse. Patinette, donc, que son cerveau dégèle même pas en été. D'ailleurs, vous le placeriez au pôle, ma mie, le double boucles bouclées, qu'il aiderait la banquise à se maintenir, qu'il m'a interrompu, tonton Guy.
Et ces deux cornichons qui te carpettent les frères Noë. Je dis carpette parce-qu'à ce stade de lèche-cul, on ne reçoit ses invités, on les carpette. Et les frères Noë parce-que Daniéla recevait en même temps Yannick et Bertrandela. Que diantre, ma mie, Yannick Noë ? Vous me la baillez belle, ma nièce ! Dentyne ne s'était-il point exilé, comme il l'avait annoncé lors que notre bon roi Palmipède et notre bonne reine Gilberte ont monté sur le trône ?
Pour sûr, mon oncle, mais vous savez ce que c'est : il faut bien revenir de temps en temps chercher quelques assignats dans nos caisses publiques ! Parce qu'entre-nous soit-dit, s'il devait compter sur ce que ses chansons lui rapportent à l'étranger, le Yannick Noë, y a longtemps qu'il aurait cessé de flamber. Y a que les Saigneurs de Gbagbo qui achètent ses disques, et encore, c'est pour les manger. Quand je pense qu'on a réussi à le faire passer pour la personnalité préférée des français ... on te leur fait croire n'importe quoi, aux français. Que c'est pas la quête qu'il fait, Copé, et que Yannick aimerait pas lui aussi leur porte-monnaie !

Dans le genre, qui fait semblant d'aimer la roture et pas le chocolat, ils nous avaient aussi collé cette gueuse : la scie-devant Goya. Que je peux pas voir en peinture. Court-vêtue, la ribaude ! En gourde de Merlimpinpin, cette année. Retendue. Stratifiée comme une cuisine Ikea sortant de l'atelier. Requinquée au Red-Bull et aux oestrogènes pour ressembler toujours à une joyeuse enfançonnette pré-pubère. À soixante huit balais cinquante ! Si c'est pas une injure pour toutes les mamés qui vieillissent dignement dans la dignité ! Avec double ration de Corega au ratelier, la Goya, des fois qu'il lui prendrait de lui jouer un tour pendable pendant Pandi-Panda !
Qu'entends-je, ma bonne nièce ? À momie Chantal que vous eûtes droit ? Que diable ! Tiendrait-elle toujours la verticale, madame Debout ? Sans déambulateur ? Sont-ce donc toujours Damart et Pampers qui l'habillent de conserve à la scène comme à l'hospice ? D&P ? Allez, dïtes-moi vite, chère enfant, cessez-donc vos mystères, pensez si je la connais Chantal Goya ! Sans elle, personne n'aurait jamais su qui c'était Patrick Sabatier ! Y aurait pas eu de fuites ...
Et pour terminer, Adamo, mon oncle ! La cerise sur le plateau. Dans les soixante huit cinquante, lui aussi, comme sa paralysie faciale. Pour nous présenter sa fille extra-utérine, Adamette. Oh ! surprise ... chantante, comme lui ! Vous permettez ... télé, que j'emprunte votre câble ? Encore un belge qui a compris qu'il vaut mieux pas partager le petit-écran et le garder bien grand pour sa propre famille !
Comme je vous comprends, ma nièce, mais savez-vous qu'il est plus commode, dans notre société d'équité, d'être ''fils de'' plutôt qu'enfant trouvé ? Ouvrez vos grands yeux bleu pâle, ma petite, ou laissez choir vos Ray-Ban vintage sur le plancher : voyez les Debré, les Hallyday, les Sardou et jusque notre méchant cyclope qui bouta Jospin hors de France, vers son île de Ré. Personne n'est stérile dans la jet-set. Y a que pour Stéphane Bern que je m'inquiète, mais il finira bien par rencontrer, lui aussi ... comment dîtes-vous, ma mie, pour désigner ces jeunes-femmes embarquées à bord de nos aéroplanes ? C'est celà, une obèse de l'air. Togolaise. Comme le fils de ma bonne cousine Araignée de Monaco ! Et dans vingt ans, vous aurez encore une bécasse pour vous raconter des salades princières sur la chaîne publique. Quand Ségolène aura fait entrer son fils à l'Élysée : Thomas de Hollande Ier ... Parce qu'elle aussi, elle va pas se gêner pour nous le placer vite fait.

vendredi 24 décembre 2010

VOUS LE VOULEZ DANS QUOI ?

On va faire bref, aujourd'hui. Et demain, bien sûr, n'en parlons pas. J'ai du monde à manger. Mais je n'aurais jamais dû dire ça à madame Faidiver, ma voisine - ou du moins sous cette forme là - car, 10 minutes après, j'avais le GIGN devant la porte à chercher des anthropophages.
Faut dire qu'elle n'a pas de chance, madame Faidiver. Avec l'expression française. Y a pas si longtemps, je lui avais demandé où c'est que son mari se trouvait. Pendu devant sa télé qu'elle m'avait indiqué. Elle pouvait pas mieux dire : rentrée chez elle, l'autre avait cessé de respirer, les pieds à cinquante centimètres du sol. Avec la ceinture de sa robe de chambre autour du cou et la langue tirée en direction de Dechavanne qui continuait à rigoler dans le poste.
Vous croyez qu'il aurait pas pu faire quelque-chose, cet âne, qu'elle m'a dit ? Depuis, sur les conseils de Maître Marron, son avocat, elle poursuit Dechavanne pour non-assistance. Elle aurait préféré Collard vu qu'il aurait pu plaider en même temps le désintérêt global des présentateurs télé rapport au téléspectateur moyen de plus de cinquante ans. Mais elle m'a dit que, finalement, elle voulait pas d'un débat national.
Donc, j'ai du monde à manger, et pas n'importe-qui ni n'importe-comment : un réveillon de dames ! J'attends madame Royal, madame de Fontenay, madame Bettencourt, Amanda Lear et Susan Boyle. Simone Gbagbokassa, elle, elle a pas eu le visa. Juste au moment de Noël. Vous croyez que c'est élégant ça, à l'égard d'une femme si distingée et si sensible ? Elle devait amener le rôti. Saignant. Elle m'avait téléphoné y a deux-trois jours : dîtes, Lulu, vous le voulez dans le bras ou dans la cuisse ?
Et madame Royal elle-aussi m'avait appelée : c'est habillé ? Comment on vient ? Comme vous êtes d'habitude, j'y avais rétorqué ... en dinde ! C'est pas un bal masqué !
Mais vous pouvez pas imaginer tout ce que j'ai à faire. C'est pour cette raison que je n'ai pas le temps de vous écrire. Qu'en plus, il me faut tout mouliner rapport à une de mes invitées qui a oublié son dentier sur la table de nuit d'un copain avec qui elle a fait ''L'Île de la Fellation'', aux Seychelles. Je ne sais pas si vous voyez ... le travail que j'ai.
Heureusement que je n'ai pas le Buch dans les pattes. Lui, comme chaque année, il se prépare pour le mess de minuit, avec ses potes de l'armée. Le légionnaire leur amène la chèvre.
Tiens, ça me fait penser que Benoit XVI devait venir nous la dire, la messe. À domicile. Ça y arrive de faire des concerts privés. Mais quand j'y ai dit qu'on serait qu'entre adultes, il a zappé.

Bon, au fait, demain, on se fait une petite trêve. Moi aussi j'ai le droit de me reposer le 25 décembre. Bon Noël à tous ! À lundi !

jeudi 23 décembre 2010

LE NOËL DU PÈRE NOËL

Mon plus beau 24 décembre, c'est quand-même Bardot, qu'il m'a dit le Père Noël, que j'ai croisé tout à l'heure à la station-service où il faisait vidanger ses rennes.
J'avais deux douzaines de setters anglais à lui livrer de la part d'un type richissime de Dubaï qui tenait à rester voilé. À la Madrague. Dans les années 60. Un endroit genre coquillages et crustacés ... je ne sais pas si vous voyez, qu'il a ajouté. Rien de pompeux. Mais où le plumard sent un peu la crevette, évidemment.
Je devais passer par la cheminée du barbecue pendant qu'elle ferait griller ses brochettes de poivrons, vu qu'elle mène une vie exclusivement végétative ... sans viande. Excepté Sacha Distel et les autres.
Arrivant par la mer, j'avais dû me frayer un chemin à travers une haie de roseaux. Épaisse, la vache! Quand, dans l'instant, je l'ai vue. Nue. De dos. Devant sa grillade. À quelques mètres à peine.
Et je ne sais pas si vous pouvez imaginer, madame Buch, ce que ressent un poivrot, au sortir d'un désert, quand on lui tend une bonne bouteille. C'est exactement ce que j'ai éprouvé ... cette bouteille, tu la tournes, tu la retournes, et de n'importe quel côté que tu la regardes, elle est belle. Et bien, le cul de Bardot, c'est encore plus beau qu'un litron de Haut-Margaux quand tu rentres du Hoggar après trois semaines que tu as pas bu autre chose que la pisse de ton chameau.
C'était si beau que si madame Noël avait été présente, mais je l'avais laissée chez ma mère, je lui aurais demandé d'aller prévenir les pompiers que j'allais tomber en syncope et qu'ils m'envoient le défibrilateur.
C'était si beau, madame Lulu, que je me serais mis à plat-ventre pour l'entreprendre par les chevilles, la Brigitte! À plat-ventre, pour te les lui grignoter, les chevilles, en espérant qu'elle se rende pas compte, tout de suite, qu'elle me faisait tellement bander que j'étais en train d'y ruiner le dallage de sa terrasse.
C'était si beau que j'aurais remonté le long de ses mollets. De la pointe de la langue. Jusqu'au creux des genoux que j'aurais longuement titillés avec la dextérité d'un jongleur chinois. Et la langueur d'une plume d'autruche. Australienne, c'est les meilleures.
De là, aux cuisses, je n'aurais eu qu'une inspiration à prendre. Profonde. Pour me soulever et les badigeonner de toute l'eau qui me venait à la bouche. Et qui commençait à me couler sur la barbe.
Vous vous souvenez du regard de Gabin quand elle les lui offrait, ses cuisses ? En soulevant sa jupette, dans une scène de ''La Vérité''. Ben, moi, en plus, j'avais chopé le strabisme et ça te me filait le glaucome : l'oeil prêt à exploser et le champ visuel strictement réduit à la raie de ses fesses.
Alors, j'aurais pris ses épaules dans mes mains, sans me rapprocher encore tout à fait de ses formes qui évoquaient en même temps pour moi le cul de marbre d'une statue et celui en sucre d'orge d'un bébé. En ne risquant pas qu'elle découvre en si bon chemin combien ma nature pouvait devenir aussi menaçante et aussi vulgaire qu'elle était en cet instant. Je ne sais pas si vous voyez le topo ? Genre la Tour Montparnasse avec deux étages supplémentaires en promo.
J'aurais massé ses clavicules et ses omoplates. Histoire de retarder à plaisir le moment que je m'y serais emparé de ses seins. C'est certain que de là où je me trouvais, je pouvais pas les voir tout à fait. Mais je les connaissais. Je vais quelquefois au ciné, moi aussi, madame Lulu, et de Bardot je connais pas que ''La Vérité''.
Tenez, par exemple, j'ai vu ''Les Amants'' ... dix fois, vingt fois ! Comment dîtes-vous ? ''Les Amants'' c'était pas elle ! C'était Jeanne Moreau ! Et alors, qu'est-ce-que ça prouve ? Moi, pendant le film, j'ai toujours imaginé que c'était Bardot qui y taillait le jacob à Jean-Marc Bory. Parce que, je vais vous dire, madame Lulu, Jeanne Moreau, elle est pas capable de fumer le houka avec cette tenue.
Je savais par quel bout les prendre, tellement ils étaient beaux, les seins de Bardot. Depuis le temps que je me les projetais dans mes rêves.
Je les aurais serrés si fort, mais si délicatement à la fois ... je sais, c'est pas facile à vous le faire comprendre, madame Lulu, mais je me comprends, c'est l'essentiel ... je les aurais serrés si tellement bien, qu'au contact de mes mains, Brigitte se serait cambrée, suffoquée, projetant d'elle-même ses fesses à la rencontre du poème que j'y tenais préparé sous la houppelande. Ouverte comme un fruit à bout de souffle.
Tenez. en plus, voilà que je fais du Godard maintenant ... quand je vous dis que cette fille m'a rendu fou !
Et c'est là que madame Noël est arrivé en gueulant : c'est quoi, cette affaire ? Elle a commandé un fauteuil roulant la Bardot, cette année ! Non, mais, elle nous prend pour la Pharmacie du Progrès !

mercredi 22 décembre 2010

DINO SANS SHIRLEY

Madame Delafon, ma voisine, trouve Christian Jacob très beau : on dirait Dino, mais sans Shirley. Moi, dit-elle, j'aime ce genre d'homme. Qui sent le pet avant d'avoir pété. Pareceque, franchement, quand vous regardez Bayrou ou le petit Raphaël, celui qu'on dit qu'il chante, vous avez même pas le petit orteil qui bouge question prendre son pied. Et puis courageux avec ça ! ''Tous pourris'' qu'il a dit. On dirait de l'Alexandre Dumas new-wave : tous pourris et un pour rien ! Si je me retenais pas, tenez, j'y montrerais ''le bon chemin'' : mon canapé Ikéa à 499,95 et en avant Simone ! Pareceque, avec ses embrouilles sur le patrimoine des députés, un de ces jours, vous allez retrouver la Bettencourt à l'Assemblée, sous le nom de Cosette !
À ce propos, d'ailleurs, de Simone, pas de Cosette, vous trouvez-pas, madame Lulu, que le couple Gbagbo il nargue un peu Nicolas ? Remarquez qu'avec Poutine, il est habitué à la boucler question démocratie. Mais quand-même ! Dîtes, c'est comme si que j'aurais un rat et un chat dans mon placard et qu'au moment qu'il faudrait que Minou il sauterait sur lui, le rongeur dégueulasse il demanderait un comité d'évaluation.
Le plus fort c'est qu'on va l'y donner son comité. Voyez-vous, madame Lulu, des fois je me demande à quoi ça sert d'entretenir une armée, d'avoir des GPS et un GIPN, si qu'on doit pas s'en servir. Je te serais la mini-stress des Affaires-Étrangères qu'y a un moment que je t'y aurais envoyé mon corps d'élite à Bad-Hippopotamus. En parachute, la nuit, sur son palais-présidentiel, avec les pétoires infra-rouge. Pour t'y calmer un peu le système hormonal et l'hypotalamus. Deux ou trois dattes dans le buffet et un théorème dans l'hypotanus que je t'y aurais mis à lui.
Et sa vieille, je te l'aurais prise vivante, pour y faire vomir toutes les subventions internationales qu'elle a étouffées. Après quoi, un peu d'eau fraiche sur sa face de fourbe, et à faire des ménages chez quelqu'un qui la ferait pas rigoler : chez Raffarin. À lui fourbir la camptocormie (qu'ìl faudrait d'abord que le Professeur Debré, un autre rigolo, y explique). Bonne à tout faire chez Médiator, ça la ferait maigrir, pas vrai ... demandez à Kouchner et à Martine Aubry, ils sont spécialistes du Médiator à ce qu'on dit !
C'est la coupe-faim du Poitou, en définitive, qui s'en sort pas si mal une fois de plus. Elle devait être encore à l'Éducation Scolaire à ce moment-là. Remarquez, madame Lulu, que personne est pas allé compter les victimes qu'elle y a fait, mais si qu'un jour quelqu'un s'en mêle, je crois qu'on va bien rigoler. Plus que Simone Gbagbo chez Raffarin !

mardi 21 décembre 2010

MES CHERS COMPATRIOTES

Mes chers compatriotes !

2010 a véritablement été une année de merde. Moi qui croyais lui avoir tordu le coup, la bande â Chirac est revenue dans mon assiette. Avec les Juppé, Villepin, Baroin et tous les autres serpents à sornettes, y compris le Raffarin qui ressemble à rien. À rien de rien, non je ne regrette rien ...
Sans compter la peine qu'ils font tous les jours à mon bon ami de Smyrne. Le mamamouchi à gésier. Tandis qu'aux frontières du supportable et de la vacuité, Gilberte me pondait un nouvel album et Delanoë acceptait les ronds de l'UMP pour que l'ex puisse continuer à vivre sa vie de sumo refoulé en toute tranquilité.
Et voilà que du plus profond de la Côte-d'Ivoire, comme si je n'avais pas déjà assez payé avec les gesticulations de Force-Ouvrière et de la CGT, monte ce cri qui vient de me déchirer : Sarko fais tes paquets !
Vous croyez que c'est un métier ? J'ai même pas le temps d'aller me faire opérer les pieds !

Je vous jure que c'est comme ça qu'il va commencer ses voeux, le pauvre petit, m'a dit Marie-France Damba, une vieille copine de classe avec qui j'ai fait le mannequinat (promotion Geneviève de Fontenay).
C'est vrai que pour les pieds ... je le plains, qu'elle a enchainé. Vous avez vu comment il a de plus en plus de difficulté à marcher comme il faut, l'agité ?  On dirait plus qu'il avance mais qu'il dribble. Il les a dans l'alignement des épaules, ses panards. Remarquez, a-t-elle ajouté, c'est peut-être que la Bruni y fait suivre la mode, rapport aux pantalons qu'on attache qu'aux cuisses. Sauf qu'après, tu peux pas les laisser tomber sur le mollet, alors il te faut avancer les jambes écartées, comme Mylène Farmer sur la couverture de Paris-Match, ou comme le petit Sékou Ouatara d'à côté quand il part remplir l'anorak chez Lidl.
Mais comment voulez-vous qu'il s'en sorte, cet homme, a-t-elle insisté ? Avec le Christian Jacob et le Copé, maintenant, qui veulent pas sanctionner les députés fraudeurs ! Et si qu'on y donnait un passeport diplomatique aux députés, tant qu'on y est. Et les députés quêteurs, alors, j'y dirais, à Copé : on va les laisser continuer à nous envoyer des demandes de rançons !
C'est sûr, Lulu, ses voeux, cette année, il peut pas faire autrement que de nous les présenter à l'imparfait du futur, vu le soucis qu'il peut se faire pour la suite.
La seule chance qui y reste pour remonter dans l'estime du monde, ce serait de demander publiquement une chose à la Sécotine : d'expliquer ce qu'elle fout à l'Internationale Socialiste avec le burkina-facho d'Abidjan et sa morue. Ouais, avec l'absinthe-famille, qu'on découvrira un jour qu'ils étaient pire qu'Hannibal ... sans penser à mal, vu que je sais pas à quoi elle goûte la chair humaine.
Et le papa-immobile, dîtes, vous l'avez entendu ? Bouleversé par les prêtres pédophiles qui transforment le sacerdoce en son contraire ! Faudrait qu'il choisisse un peu son vocabulaire, Fritz XVI, parce-que parler de ça sert d'os dans un tel contexte, c'est pas vraiment gentil-gentil pour les copains.

lundi 20 décembre 2010

DES RACINES ET DES PELLES

Depuis que le revenu des agriculteurs a remonté, nous avons recommencé à regarder ''Des racines et des pelles'' à la télé, parce-que, jusque-là. c'était trop triste de voir qu'on jetait le lait dans les fossés. Avec tout le fric qu'ils ont gagné cette année, les paysans, c'est du champagne qu'ils vont y balancer, et je vais déchirer ma carte de la CGT pour prendre celle de la FNSEA. Car, entre-nous soit dit, qu'est-ce-que ça m'a rapporté d'être à la CGT : monter deux fois par mois à Paris pour même pas être comptée par la police.
Avec les fermiers, au moins, j'aurai les cochonnailles au petit-déjeuner, quand on ira verser le lisier devant les préfectures, et Chirac qui viendra surement un de ces jours me flatter la croupe au Saloon de l'Agriculture.
En fait, je ne sais pas pourquoi je vous livre ces considérations : j'avais juré que je ne parlerais pas politique pendant la trêve des chocolatiers. Vous avez besoin d'oxygène et de prendre du recul rapport aux deux pétroleuses du P.S, et à Marielle de Sarnez que rien que sa tête va vous faire retomber le soufflé au Grand-Marnier que vous allez cuisiner pour le réveillon.
L'heure est à des pensées plus mystiques et symboliques en cette veille de Noël où que S.S Bénitier XVI va vous bailler, en français, en anglais et en nipponiche, son extrême-onction urbite et tord-bite.
Comme je disais récemment à madame Léonarde Vinci, ma voisine, que son mari a fait des travaux de peinture au Vatican - ils l'appellent toujours pour les plafonds - moi, voyez-vous, je suis pas bien croyante. Pas croyante, certes, mais créante. Car j'ai ma moralité.
De toute façon, que j'y ai complété le scoop, j'ai quand même un gourou. Du Cambodge. Le prophète Anh-Son-Peï-Hi ... Nulnéh de son prénom. mais il n'exerce pas là-bas, car, comme vous le savez, nul n'est prophète en son pays. C'est la blette noire des Chirac, justement. Il se cache en France sous un nom d'emprunt. Ballaquelquechose ... mais on le reconnait à ce qu'il a la peau du cou qui fait pandi-panda. Si, vous voyez qui je veux dire : bel homme, distingué, avec de la ponction dans le geste. Non, pas Copé, l'autre.
C'est sûr qu'elle peut pas voir du premier coup, madame Vinci, y a tant de politiques qui en ont de la ponction dans le geste !
Bon, j'y ai dit, on va pas rester là, plantées. Ça vous dirait qu'on prépare l'embûche de Noël ensemble. Avant que la Ségolène nous passe devant une fois de plus. Parce que la sienne d'embûche, je la vois venir grand comme une maison : elle va s'auto-proclamer candidate au Nobel de la Poix, cette collante.
Ah, et pour la nôtre d'embûche, vous auriez pas une fève à y mettre dedans, genre D.S.K, qu'elle se casse les dents dessus quand on y en offrira un morceau à cette embrocation !
   

dimanche 19 décembre 2010

UNE OUVERTURE SUR LE MONDE

Madame Brigitte, ma voisine, dont me sépare la haie, est tout à fait incroyable. Précieuse même. En plus de se balader à poil derrière ses fenêtres, ce qui allège d'autant ma charge de travail rapport à mon mari qui est toujours en demande, elle se précipite chez nous, un paréo devant elle, dès que survient un scoop à la télé. J'étais justement en train de lui faire une langue au vinaigre, à mon Buch adoré, quand elle a débarqué. Tout m'est bon pour le retenir, des fois qu'il lui prendrait de sauter la haie (par solidarité, probablement que je vous la donnerai un jour la recette de ma tabelle au vinaigre, mais faudrait d'abord que vous en trouviez une chez votre tripier et on pourra en reparler).
Donc, Brigitte est arrivée, en gesticulant des fesses : ça y est, ça y est, Nicolas Hublot va se présenter ! Ni-co-las Hu-blot qu'elle a répété en détachant bien les syllabes. Et quand on vous annonce ça, que voulez-vous répondre ? J'y ai dit tant mieux : un hublot ça peut nous faire qu'une ouverture de plus sur le monde. Oui qu'elle a renchéri en chair et en os de tout le poids de sa viande mal couverte : y a des lustres qu'on sait que c'est pas une lumière, mais c'est un bel homme, comparé à Eva Joly ou à Corinne Lepage. Et lui, au moins, il a fait que ça toute sa vie, il est toujours resté proche de la nature et du bio ... du blé, surtout. Vous avez qu'à qu'à voir celui qu'il gagne à la télé.
Je ne sais pas vous, mais moi, entre nous soit dit, j'y ai rétorqué, j'arrive plus à tenir la comptabilité du nombre des candidats à la présidentielle. Encore hier, vous m'en avez baillé deux à droite : Dupont et Gnan, et maintenant cet Hublot pour les Vers où c'est que ça grouille déjà pas mal ...
Et c'est là qu'elle m'a dit : mais cette fois vous aurez pas de Villiers. Et moi, naïve comme je suis, de suite j'y demande : comment ça qu'y aurait pas le Puy du Fou ? Et vous savez pas ce qu'elle m'envoie cette truie : que vu qu'il aurait quitté sa femme, c'est plus le Puy du Fou, mais l'époux qui fuit, et qu'un homme infidèle peut pas être candidat à la succession de qui que ce soit ! Toujours à contrepéter, cette Brigitte ! En plus de tapiner mon mari et de savoir que j'ai un faible pour le grand Filou. Lui, au moins, c'est une gachette ! Sept enfants qu'il m'aurait fabriqués, que j'aurais pas eu de mal à baptiser : Lundi, Mardi, Mercr ...
Rassurez-vous qu'elle m'a dit, au cas où j'aurais pas saisi la plaisanterie, et elle a ajouté : quand-même, l'heure est grave ! J'en vois qu'un pour nous sortir du marasme : Borloo !
Borloo ? Comment ça, j'y ai dit, vu que je tremble qu'on puisse pas compter sur Bayrou ?
Et oui, Borloo ! Ça te nous ferait une bourrée de sauvetage !
C'est pas ça que je cherche j'y ai répondu, à l'orchidée glabre ... vu que son paréo avait légèrement glissé. Moi, ce que je voudrais, c'est une bouffée d'oxygène, et que Copé arrête de nous demander des sous avant mème de savoir s'il sera Ministre des Finances.
Et c'est là que madame Nathalie Banh est arrivée étrennant sa dernière burka ... qu'au bout d'un moment Brigitte a été obligée d'y demander : dites vous voudriez pas arrêter de péter, là-dessous ... ça vous donne mauvaise haleine. 

samedi 18 décembre 2010

BABY-SITTING

Avez-vous déjà gardé des enfants ? Madame Dion m'a collé les siens, aujourd'hui, et, croyez-moi, des enfants de star, c'est pas n'importe quoi. Surtout ceux-là. On ne peut pas y proposer des amusements neuneux. Comme la foire de Béziers, par exemple. Vu qu'en plus, ils ont déjà une chenille et quatre barraques de chiques embarquées à bord du jet privé de leur mère. Leur faut du costaud. Du solide. Pensez, des enfants grandis à Las Vegas ! Sans quoi il vous regarderaient de haut, comme si vous êtiez  tombée de la dernière truie.
Je les avais donc installés devant la télé à regarder un film sur la procréation assistée. J'aurais pas dû. Ils m'ont tellement énervée à gueuler papa ou tonton à chaque fois qu'ìls voyaient un tube de verre, que j'ai éteint le poste pour y raconter une histoire.
C'était quand René Coty régnait sur la Gaule que j'ai commencé. Le monde entier nous l'enviait notre Gaule. Même les allemands voulaient l'avoir. ... et nous étions fiers d'elle.
La Gaule des français, mes petits, c'était quelque-chose ... loin devant celle des suisses, des espagnols et de Rocco Siffredi.
Sauf que René Coty se faisait tartir au Palais de l`Élysée. Sa pauvre femme, Germaine, avait beau y danser le mambo et y chanter ''Ta tienne'', rien ne le distrayait plus de son ennui, jusqu'au jour qu'elle lui dit : et si que vous mandiez quérir Joseph Laniel votre fidèle Président du Conseil et que vous y priiez de vous donner une fête !
Sitôt dit, sitôt fait, et quelques jours aprês, le Joseph rapplique avec le programme, genre Rina Ketty en premiêre partie, le pétomane au moment des canapés et Louise Mariano chante Georges Guétary pour le feu d'artifice.
Sur le coup, Coty est resté bouche-bée, mais Germaine y a dit : ne trouvez-vous pas, mon bon, que ça fait un peu maigre ? Et se tournant vers Laniel, elle a ajouté que le pétomane lors des canapés c'était pas assez.
Alors, ce dernier, qui voulait pas perdre la face et la vexer, y a suggéré : que diriez-vous, m'mame Maimaine, si j'ajoutais un contorsionniste ou un avaleur de sabres ?
C'est ça, c'est ça, qu'il s'est aussitôt mis à crier, Coty, qu'avait pas perdu la tête, un avaleur de sabres ! Et tant que vous y serez, Laniel, vous en profiterez pour lever une nouvelle taxe !
Comment ça qu'il a demandé l'autre, une nouvelle taxe ?
Et bien sûr, eh, patate : la taxe sur l'avaleur ajouté !
La T.V.A venait de naître.
Une autre, une autre, qu'ils se sont mis à hurler, les petits anges ! J'y ai dit o.k, la prochaine fois que vous viendrez je vous ferai celle de Sarko, de Béberte, de Fillon et du Bouclier Fiscal ...

vendredi 17 décembre 2010

L'ODIOMACHIN

Madame Eva de L'Avent, qui crèche pas loin d'ici, me dit que tous les ans, avant Noël et en vue des cadeaux à sa proche famille, elle fait ses placards. Pour se débarrasser de tous les gadgets mongoliens qu'on lui a offerts dans l'année, genre gants de silicone pour peler le saucisson sans se piquer ou dénoyauteur à bananes.
Ça me fait irrésistiblement penser que, si j'étais Gilberte Bruni, ce que je ne suis pas encore, sans quoi vous le sauriez, je ferais pareil à l'Elysée. Et pour commencer, dans le placard de l'entrée (non, pas celui des w.c où c'est que Rama Yade et Fadela sont en train de faire du crochet), je prendrais ''L'Observatoire de la Parentalité en Entreprise'' pour l'offrir à ma soeur.
Parce qu'un observatoire de cette taille, pour conclure que les ados souhaitent rester éloignés le plus longtemps possible du monde du travail, je pense pas que ça puisse servir plus d'une fois !
Ou alors je le donnerais à André Santini pour remplacer son oreiller. Celui qu'il glisse sous son matelas pour atteindre la zénitude ... la zénitude, mon oeil ! Vu que je sais, par personne interposée (madame Alaise ... si, si, si, rappelez-vous, la femme de Blaise) que c'est simplement parce qu'il pue le cigare, son coussin.
Il en a d'ailleurs encore sorti une énorme, hier au soir, à Complément d'Enquête, le Dédé. Et complètement d'équerre, avec ça ! ''Les élus anticipent'' qu'il a mentionné.
Qu'est-ce qu'ils anticipent, laissez-moi rigoler (à gorge dépoilée, tant que j'y suis, vu que je suis encore en nuisette) ! Même pas leur propre défaite.
Oh, je sais bien que dans son délire mystique, y en a une qui anticipe vachement 2012 en ce moment. Ne me dîtes-pas que vous voyez pas qui c'est ? La Toison Folle, évidemment ! La fée Croupion de Poitiers qui est déjà sur le perron de l'Elysée en train de fêter sa victoire sur Mini-Bus, après avoir fait chuter Brève-la-Gaillarde aux primaires du P.S. Qu'elle aurait déjà nationalisé la Garde Républicaine et installé la niche d'Harlem à l'entrée.
Comment dîtes-vous, Éva ? Que la Garde Républicaine est déjâ nationalisée ? Et ben, vous me la baillez belle ! Mais je suis sûre qu'elle trouvera quelque chose à nationaliser, la Ségolène. Ne serait-ce que pour faire comme Mitterand. Quelque chose d'onéreux que Gilberte aurait laissé traîner dans un placard : comme l'Observatoire Démocratique Intergénérationnel de l'Ostéoporose et de l'Infertilité chez les Femmes Itinérantes Frappées de Ménopause en Fin de Cursus Émotionnel et Sexuel. ''L'ODIOIFIFMFCES'' en abrégé. Quelque-chose de bien onéreux, de facile à prononcer et d'universellement utile, tant qu'à faire. Qu'on vendrait aux chinois et aux africains ! Avec siège social à Ste-Hélène ... Et qui qu'elle y mettrait comme président ???
C'est là qu'elle m'a dit, Eva : ''Ben, j'aurais pas eu besoin, moi, de votre ODIOMACHIN À SOUS pour constater qu'en fin de cursus, y a un moment que les itinérantes elles font plus marcher les hommes!''

jeudi 16 décembre 2010

TRAITONS LE CHÔMAGE

Un peu de flottement, ce matin : j'ai subi une attaque du virus ''System Tool 2011'' sur mon P.C, et je ne parviens pas à me défaire de cette maudite saloperie. Je vous invite à ouvrir les yeux si vous voyez un jour s'afficher, sur votre messagerie, dans les p.j en particulier, quelque chose qui ressemblerait à ça. On vous propose, en fait, de tester ou de vous abonner à un anti-virus de ce nom : c'est malheureusement le virus lui-même ... toute ressemblance avec madame Royal serait èvidemment parfaitement fortuite !
En tout cas, un copain charitable a mis son propre LapTop à ma disposition, et je vais essayer de renouer le contact avec vous.
Revenons donc en situation ... j'ai bu mon cafè en compagnie de Paule Amploi et d'Anne Haine-Péheu mes copines en discutant du nombre si terriblement élevé des jeunes chômeurs des cités.
Macache ! qu'elle m'ont dit en choeur : c'est pas le vide-emploi, là-bas, vu que tu peux être inscrit demandeur, mais que ça t'empêche pas d'exercer une activité sous-terraine. Genre produits chimiques ou cultures en serre : les deux mamelles des cités. Ou prestigiditateur : tu fais disparaître les i-phones ou les Vespa des lycéens riches, suivant que ta cave est plus ou moins grande pour les stocker. Si tu as un grand local en rez-de-chaussée, tu peux même devenir sous-concessionnaire BMW.
Les statistiques, sont une chose, la réalité en est une autre, qu'elles m'ont ouvert les yeux : c'est pas les registres qu'il faut pointer, faut voir le train de vie et compter les wagons de chaque rame. T'en as vu, toi, qu'elles m'ont demandé, des sous-concessionnaires BMW faire la manche ?
De toute façon qu'elles m'ont dit, il faudra bien le régler un jour ce problème du chômage. Et là, elles se sont mises à fantasmer grave. Enfin ... à mon avis. Bien qu'elles soient pas si bêtes qu'elles en ont l'air, mes copines.
Il faut inverser le système qu'elles ont décrété : comme quoi ce serait plus aux adhérents et aux sympathisants de financer les syndicats et les partis, mais à ces derniers, avec l'argent qu'ils ont, des exportations au Pakistan ou d'ailleurs, de salarier leurs adeptes. Ça te créerait d'un coup des millions d'emplois qu'elles prédisent. Déjà, pour commencer, un poste de D.R.H, dans chaque unité. Tu y enverrais ton C.V et ta lettre de motivation : genre j'ai toujours révê d'être lèche-cul, de coller des affiches et de me faire niquer. Et là, tu recevrais ton contrat de travail. Sauf qu'il faut pas que ce soit un CDI, au cas que tu voudrais tourner ta veste. Mais on l'inscrirait dans le droit du travail, c'est pas un problème. On ferait revenir Eric Woerth, pour ça. Qu'en plus ça ferait déjà un premier chômeur de moins.
Et ça te procurerait un max de cotisations supplémentaires pour combler le trou de la Sécurité Sociale. De même que pour le trou des retraites !
Dis, tu veux pas signer la pétition avec nous, qu'elles m'ont proposé. Manque plus que le timbre et on l'envoie à petit Gonzales à l'Élysée. On te lui fait gagner le jackpot, à cet homme. Qu'en plus, intelligent comme il est, il comprendra sans qu'on y fasse un dessin que plus ses propres salaires seront attractifs et plus il aura de monde derrière. Au lieu que ce soit Copé qui fasse la manche comme un SDF.
J'y ai quand-même demandé : vous croyez que je pourrai cumuler deux salaires ? Un au PS et l'autre à l'UMP ? Pour les tickets-restaurants ...
Post-Scriptum : mon dépanneur, qui vient à l'instant de me débarrasser du virus que je vous ai signalé, me demande de vous préciser que c'est en restaurant votre système à une date immédiatement antérieure à celle de l'infection que vous y parviendrez vous-mêmes. 

mercredi 15 décembre 2010

LA TÊTE D'HENRI IV

Vous pouvez pas imaginer comme je suis contente, madame Lulu : c'était bien la tête du roi Henri qu'ils ont retrouvée ... oui, Henri, vous savez bien, ... le mari de Medhi VI ! C'est encore madame Ben Foutuh qui parle ... et que voulez-vous que je lui réponde ?
Ainsi vont, hélas, notre histoire et notre culture. Depuis que l'Afrique remonte vers le nord et que l'école n'est plus qu'approximative. D'ailleurs, c'est encore elle, madame Ben Foutuh, à qui je faisais découvrir Mozart (pas n'importe quoi : ''L'enlèvement au Sérail'' of course, pour lui faciliter la transition avec ses connaissances plutôt tournées vers la polygamie et vers le raï), c'est encore elle, donc, qui me soutenait que ce petit bijou de Wolfgang était une femme ... oui, une femme, sous prétexte que les italiens ne disent jamais ''Mozart, il a ... '', mais mozzarella !
Allez leur faire entendre après ça, à ces gens, que chez la femme, le sein est un organe facultatif, et la contraception une précaution obligatoire.
Je me tue à leur faire du monitorat, mais il faut tout leur apprendre. Ce n'est pas de leur faute : ils nous arrivent comme ça. Et j'ai tort, sans doute, de commencer par Mozart.
Il faut bien reconnaître, quand-même, que le Ministère de la Culture ne m'aide pas : les expos Kandinsky et le cinéma de Lars Von Trier, faut être au moins Isabelle Huppert pour comprendre. Et madame Ben Foutuh, même mal foutue, ça reste que madame Ben Foutuh.
Moi, je lui dis toujours à Frédo, te faut leur trouver un moyen terme. Frédo, vous savez, le neveu de l'autre Mozart ... celui qui nous a joué du pipeau pendant quatorze ans. Donc, je lui dis : un moyen terme. Quelque-chose où qu'on les ferait avancer doucement dans la découverte de notre culture et de notre art. Une rétrospective des photos à poil de Gilberte Sarko, par exemple. Après ça, déjà, y aurait pas besoin d'expliquer que la burka n'est pas nécessaire pour conduire son auto, du moment que l'autre elle mène l'Élysée avec juste un triangle d'astrakan coincé entre les pattes.
Et après ça, mais seulement après ça, tu les amènes voir Courbet. Progressivement qu'il faut procéder, Frédo. Et là, après Gilberte et ''L'origine du Monde'' pour la route, ils sont mûrs pour s'attaquer à Sartre. ''L'univers tourne autour d'une paire de fesses'' qu'il a écrit le vieux bigleux qui devait en voir quatre. De là tu leur flanques Albert Cossery sous les yeux : ''Le progrès social commence par l'indépendance des fesses'' et je te fous mon billet qu'ils comprendront de suite comment on fonctionne. Qu'en plus il faut veiller à ne pas trop les laisser s'imprégner de culture anglo-saxonne. Ça commence déjà malheureusement chez les Ben Foutuh, je l'ai remarqué depuis qu'elle m'a dit, l'autre-jour : venez bruncher à la maison, j'ai préparé un magret-beans pour le dîner !
P.S : je suis certaine qu'en lisant le titre de ce petit billet journalier, vous avez imaginé que j'allais vous donner des nouvelles de la santé de Bayrou ! Alors, soyez rassurés, c'est aujourd'hui que je vais le visiter et je vous dirai, demain, comment j'ai trouvé la dépouille.

mardi 14 décembre 2010

LE BICHON SOUS LE BRAS

Manquait plus que ça ! C'est une malédiction, madame Lulu. On y a jeté un sort au Modem. Vous croyez que c'est normal, ça, qu'à peine élu à sa tête, un homme il tombe malade. Ou alors c'est encore la C.I.A qui a frappé ! Elle voit grand, madame Jeanne Bondgueurle, ma voisine ... Mais je rigole bien que le chef d'un mouvement apaisé, comme ils disent, soit frappé de surmenage.
Il va plus rester grand monde au chat-d'eau-cabinet qu'elle renchérit mon interlocutrice. Et une fois de plus, je suis obligée de la reprendre : non, madame Bondgueurle, au shadow-cabinet. Et bé, qu'est-ce-que j'ai dit : au chat-d'eau-cabinet ... C'est bien ce qui nous sépare hélas, elle et moi : la barrière de la langue.
Va plus leur rester que la de Sarnez pour conduire la campagne. Depuis le temps que je vous le dis, madame Lulu, qu'on va vers une trianguleuse en jupons pour 2012 : ce cataplasme, la cabourde du Poitou et l'autre, la blondasse qui tire sur tous les sarrasins qui bougent. Vous, savez, celle qui persifle et qui signe le bras tendu.
Y aura pas un seul homme, vous verrez, c'est le déclin de l'empire du machin. Elles les ont émasculés tous leurs concurrents. Je vais même vous dire confidentiellement, madame Lulu : Bayrou, il est hospitalisé parce qu'il cicatrisait mal. Pardi ! Ma belle-soeur est aux entrées au Bal-de-Grâce.
D'ici qu'on enferme Carlito parce que Carlita y aura crevé le tympan avec ses vocalises et Besancenot parce qu'il aura été mordu par le bichon de fonction en livrant la carte de Noêl de Balladur chez les Chirac, et la France va tomber aux mains d'une démente.
Et vous allez voir, on va les regretter nos hommes : les vrais députés bien gaulois, qui allaient aux filles pendant qu'on votait le budget à l'Assemblée devant des chaises vides. Parce qu'elles, elles vont t'y être scotchées au Palais-Bourdon. Une vraie ruche que ça va devenir, madame Lulu. Avec la reine et ses ouvrières, à t'en foutre des amendements, comme quoi désormais, une charentaise vaudra deux dindes et à réviser l'arrêt Perruche comme quoi trois perroquets vaudront maintenant deux Sarnez. Elles vont pas se laisser faire, va, avec tout le retard que les femmes on a pris sur les hommes : regardez toutes les professions qui nous sont encore interdites, à nous, comme donneur de sperme, par exemple. Vous croyez que c'est juste, ça, madame Lulu ? Que nous on puisse pas se gratter les couilles et péter le matin quand on se lève !
Enfin, remarquez, pour ce que j'en ai affaire ... vu que moi ça fait un moment que j'y ai mis un convertisseur musical à mon pot catalytique. J'ai téléchargé ''Ta tienne'' sur mon i-prose et quand je m'oublie, mon mari il croit entendre Carla Bruni : c'est incolore, inodore et sans saveur.
Finalement, c'est elle qu'il nous faudrait comme présidente, madame Lulu : on aurait le droit de porter les nichons sous les aisselles et d'embarquer deux Enthovens pour le prix d'un. Ça ferait des économies de substances, vous croyez pas ? En plus qu'étant prise par les cérémonies officielles, elle serait pas obligée de donner l'assaut aux studios pour enregistrer ses guimauves. Et ça ferait plus de place pour Line Renaud. Sans compter, madame Lulu, que ce serait ça, créer les conditions du changement, comme elle nous serine la de Sarnez : les nichons sous les aisselles, au lieu du bichon sous le bras !
Ah ! au fait, vous savez pas la meilleure, madame Lulu : Carla, c'était pas la peine que Laurent Géra il y cherche un surnom. Elle était déjà servie : son second prénom, c'est Gilberte ! Je suis allée voir sur Wikipedia !

lundi 13 décembre 2010

LA CAGE AUX FIOLES

Quelle soirée nous avons passé. Devant le poste. À pleurer comme des bêtes. La grande dépression que nous crûmes, vient de me dire madame Prozaque, ma voisine. Quelle idée, quand-même, que de faire jouer le Journal Télévisé par Bayrou et Mylène Farmer en même temps. On aurait cru ''Les deux orphelines''. Ou plutôt ''La cage aux fioles'', avec ces deux remèdes.
Pareceque, comme dirait le premier, c'est pas de la dynamite ce couple. Premièrement, ils sont pas assortis du tout. Lui il est pas modem, même qu'il adhère. Il ferait plutôt ancien, genre buffet de campagne en moins distingué. Et elle, avec les araignées et les chauves-souris qu'elle s'entoure, elle n'est pas normale, cette femme. Quand elle se fait grimper, madame Lulu, son fiancé doit croire monter Le Pas de l'Esquelette pour se rendre à Millau ! Paraît qu'elle s'ennuyait de soi et qu'elle se trouvait dans un vide abyssal. Entre-nous soit-dit, elle aurait pu y rester.
Mais il faut reconnaître que Bayrou, maintenant qu'il est passé chez l'orthophoniste, il bègue presque plus. Et il dit de ces choses ... que c'est pas piqué des vers. En tout cas, ceux qui sont pas en train de bouffer la rate de Mylène Farmer. Pareceque, madame Lulu, moi, je me le suis aussi appuyé dans l'après-midi chez Drucker, le Bayrou. Quand il a dit à cette dame du Burundi qu'il l'avait vue à la radio !
Déjà qu'il faudrait me payer pour coucher, vous croyez pas que je vais aller voter pour un type qui prend la F.M pour la télé. Des fois que rendu à l'Élysée, il confondrait le bouton de la force de frappe avec celui de la chasse du cabinet.
Vous savez, madame Lulu, heureusement qu'ils avaient intercalé la fille Le Pen pour alléger un peu le contexte. Gaillarde ! Genre allez je vous paie un verre de musulman au Bar de la Marine ! Et après on se fera un café turc, avec deux doigts de rom ! Ca va barder, vous croyez-pas, avec elle. Pareceque, le cyclope, maintenant, entre-nous, il était un peu fatigué. Surtout depuis que son copain Sadam-Hussein n'est plus. Ça y a fait un choc : il avait perdu sa concentration et il fait bien de foutre le camp.
De toute façon, moi, je vais vous dire, madame Lulu, je suis bien gênée quand on mêle tout à la politique. Tant que c'est le cul et l'argent, passe ... mais pas le culte et les gens. Même que la religion soit pas ma tasse d'athée.
D'ailleurs, je suis pour le mariage des prêtres. Comme dans la religion anglicanne où c'est que les curés ont pas besoin de se trouver une béquille pour assumer leur sexualité. Primo, je te supprimerais toutes ces robes violette, qu'on sâche ce qu'y a dessous. Et secundo, c'est pas normal que le Vatican soit le seul état, à part la Mairie de Paris, où c'est qu'y a pas de première dame. Enfin, où c'est que la première dame ce serait un acolyte anonyme.
Tiens, ça me fait penser, madame Lulu, vous voudriez pas que je vous offre un kir ? Au bar de La Marine ... Y a longtemps qu'on a pas parlé de Ségolène. Parce qu'entre-nous, celle-là, c'est pas ''La cage aux fioles'' qu'elle est entrain de nous jouer. C'est ''La rage au fion'' !

dimanche 12 décembre 2010

L'OIE ET LA FAISANE

Dites-moi, madame Lulu, vous les avez vues ... l'oie et la faisane ? Ensemble, sur la 2, à la télé ! Aller jusqu'à s'embrasser ! Si c'est pas écoeurant à regarder ... un baiser de Judas ! Même si c'est rien que pour la caméra et même si qu'elles ont pas mis la tabelle. Et elle a ajouté, madame Langdeputt, ma voisine, qui est belge de Souche, en Wallonie : ces deux-là, à ce stade d'hypocrisie, elles me font gerber.
J'aurais probablement vomi aussi, mais hier au soir mon mari me bloquait la télé, en maraude sur TV Sein, comme d'habitude. Il ne s'intéresse qu'au cul et à l'international.
Alors, elles ont osé, ces deux paillasses ? Commettre en public ce crime de lèche-majesté ! Oui, qu'elle m'a dit, madame Langdeputt, la Ségolène, vous auriez cru un vautour s'abattant sur sa proie. Et l'autre, la pitchounette, qui est aussi large que sotte, qui te monte à la tribune en secouant ses plumes froissées par l'agression pour clamer que l'essentiel c'est d'être ensemble pour vaincre l'hormone de décroissance ... avec le Valls et le Montebourg qui te lui ricanent dans le dos, vu qu'y a un moment qu'ils roulent plus pour elle eux-aussi.
Moi, voyez-vous, madame Lulu, j'ai envie d'y demander à leurs fans, une fois - elle a gardé l'accent belge - mais comment ces deux volailles-là ont-elles fait pour vous intoxiquer à ce point ? Comment pouvez-vous tendre le perchoir que vous y tendez à leurs petites pattes, une fois ? Comment pouvez-vous croire qu'elles se déchirent pour votre bonheur et votre confortitude ? Qu'elles sont désintéressées ? Vous-voyez pas qu'elles se battent comme des hyènes, juste pour régner. Sur tout le monde. Majesté par-ci, majesté par-là ! Le Mitterrand et le Chirac y ont quand-même pas mal prouvé que c'était jouissif d'être roi. Ça vous mettrait pas la trique, une fois, madame Lulu d'être à l'Élysée et de commander à 60 millions de bourriques ? Et quand vous avez jamais mis votre cul sur un prie-dieu, d'aller vous faire faire minette au Vatican par Benoit XVI ? Et de lui rendre la politesse en grande pompe - excusez-moi le détail - à face de noeunuque ? À Paris, une fois ! Et même deux, tenez, si ça lui a plu !
Madame Lulu, croyez-moi, ça va mal finir tout ça : la déficitude de la France a pas fini de monter. Elles vont t'en promettre des SMIG à 99,99 de l'heure, des recrutements massifs de fonctionnaires, l'abolition de la peine de patronat, la nationalisation du trou de la sécu et de la maison Chanel et des aides humanitaires à leur copain Gbagbo. Et tout ça pourquoi ? Je vous le demande, une fois, madame Lulu : pour s'asseoir sur un trône, tout simplement. Où que la Ségolène claquera des doigts en beuglant : Harlem, mon bon valet, je désire que vous alliez me quérir dame Martine en sa maison de retraite et que vous ameniez céans mes bottes et mon fouet de fonction que j'y donne la fessée ... ah,ah,ah ! quelle bonne idée ... la fessée à l'affaissée des sondages ! Harlem, mon cher miroir, ne suis-je pas la meilleure ? Je me demande comment Hollande a pu me lâcher. Au milieu du gué. Tiens, au fait, Harlem, ça me fait penser que je dois appeler Delanoë. Allez-donc quérir aussi mon i-phone mauve !

samedi 11 décembre 2010

LA MARMITE À NEIGE

Dès que j'ai vu tomber toute cette neige, j'ai cru que j'étais au pays du Père Noël. Mais en regardant autour de moi, je me suis rendu compte que le Père Noël est réellement une belle ordure. Il n'a pas fait les choses à moitié, le bougre : de la neige qui neige, de la glace qui glace et même du verglas qui verglace. Et le gouvernement qu'aurait rien prévu et qu'aurait rien fait : pourtant, dans tous les autres pays civilisés, il y a longtemps qu'on a adopté la législation adéquate. Les textes qui interdisent aux routes de déraper et aux nuages de crever au-dessus des grandes villes. C'est pour ça qu'à Acapulco ils n'ont jamais de neige. Y a qu'en France que personne aurait bougé. Comme pour la canicule, vous vous souvenez, où y a même des vieux qui bougeaient plus du tout, du tout ?
Si que Carlito aurait gardé Borloo, sûr que c'est autrement que les choses se seraient passées. Un petit verre d'antigel pour toutes les françaises et pour tous les français qu'il aurait décrété. Vous l'avez vu, l'autre soir à la télé ? Aux prises avec Pujadas. Vous croyez pas qu'il s'était appliqué le décret à lui même ? En tout cas, si j'ai bien observé, son radiateur risquait pas de geler ! Mais probable que le président n'a pas osé le reconduire en état d'ivresse. Des fois qu'il aurait été contrôlé ...
Et, tant que j'y pense, pourvu qu'à l'Environnement la Kosciusco ait pensé à changer ses Louboutin pour des moon-boots, sinon, à cette heure, elle doit être étendue les quatre pattes en l'air dans la cour de son nouveau Ministère ! C'est la Voynet, qui d'ordinaire voit pourtant pas plus loin que le bout de son nez, qui serait ravie de colporter partout que la Morizet s'est cassé la gueule à l'Environnement après trois semaines à peine.
Moi, quand il neige comme ça, je me rapproche des personnes compétentes : je téléphone au Québec à mon copain Loulou Garou, le pote de Céline Dion. Elle, je n'arrive plus à l'avoir en ligne, elle est toujours chez son gynéco quand j'appelle. Paraîtrait qu'elle en voudrait une portée de quatre, maintenant. Deux pour décorer le perron de son manoir kitch de Charlemagne (800, rue de l'Empereur) et deux pour offrir à Jean-Jacques Goldman.
Et là, Loulou me donne des conseils pour assurer ma survie : comme quoi, le plus simple, c'est de rester chez moi et de ne sortir ni en Ducati Diavel, ni en Mercedes F800. Pas même en pantoufles.
Et au lieu de prendre une journée pour aller manifester connement ton mécontentement dans la rue contre la dérèglementation des règlements règlementés, tu la prends pour rester au chaud sous ta couette à sucer des loukoums et à siffler du porto.
À perdre une journée de salaire, qu'il me dit, autant que ce soit pas pour aller te faire tabasser par les C.R.S et engraisser le mammouth des syndicats. Vu que si tu leur fais subir une mammouth-graphie, à tes syndicats français, tu vas voir les ganglions, plein de pèze, avec métastases à la SNCF et à la Fête de l'Huma !
Vous êtes drôles quand-même les français, qu'il me dit Loulou Garou ! Regarde : il neige, et tout le monde doit se précipiter chez Lafuma pour s'acheter des équipements. Vous n'avez que des tongs dans vos armoires. Et non content de ça, vous voudriez que la DDE ait un parc complet de déneigeuses ! Mais elle est comme vous, la DDE ... normale ! Et vous allez le lui reprocher alors que vous êtes pareils.
Nous, au Québec, en revanche, on a toujours un short et un marcel dans le placard, au cas où il arrêterait de neiger, un jour. Ce qui nous évite, en cas de tempête, d'aller accuser notre Premier Ministre d'incompétence quand il a, hélas, en plus, le pauvre, d'autres casseroles à fouetter. Comme votre éleveur de bichons. Moi, ajoute-t-il, j'ai dit aux Libéraux de chez nous (le parti de notre Premier Ministre) qu'avec un peu plus de pots-de-vin, on aurait pu avoir des auto-cuiseurs. La même chose chez vous, of course, et Chirac aurait pu vous doter de marmites ... pour faire fondre la neige, eh, bécasse !
Tiens, tant qu'on y est aux bécasses, voilà pas que la dinde du Poitou exige des excuses de la part du gouvernement, rapport à la neige. Non, mais ! Et si qu'on y demandait des excuses, nous, à son père à elle, d'avoir fabriqué la plus grosse arriviste du P.S !!! Si que je serais un mec, y a longtemps que j'y aurais truffé le croupion à cette fourbe.

vendredi 10 décembre 2010

YANNICK NOÉ

J'ai dû me recoucher. La tête me tournait, ce matin, quand je me suis levée. Dans le noir, j'ai encore enfilé le slip de mon mari. C'est dire si j'étais mal. J'ai pris un comprimé. Dans le noir, toujours. Effervescent. Pas étonnant, c'était un de ceux pour nettoyer son dentier au Buch. Depuis, je ne suis plus capable de créer, j'ai des régurgitations de gaz carbonique qui perforent ma couche d'ozone. Celle où je stocke mes données.
Conclusion : pour ne pas vous abandonner totalement, je vais procéder à un emprunt. À un vieux copain, Gégé, qu'avait qu'à pas me donner l'idée. Je sais qu'il me pardonnera, Gégé. La prochaine fois que je le verrai, j'y paierai un mojito, parce qu'entre-nous soit dit, il siffle pas que de la limonade ...
Donc, ça se passe en 2010 après J.C, et c'est Dieu qui rend visite à Noé :
- salut, Yannick, qu'il lui dit (vu que Yannick Noé), la terre est devenue tellement merdique et surpeuplée, que tu vas me construire une arche et rassembler à bord un couple reproducteur de chaque espèce vivante. Et dans trois mois, j'envoie le déluge et je détruis tout ce qui reste ! Pas la peine donc de faire monter ni ton frère Dela (Noé), ni Debré, ni Bayrou ni Ségolène. Ces quatre-là, je les bousillerai en premier. (note de moi : c'est là que je constate que Dieu est réellement bon et juste).
Trois mois plus tard, Dieu retourne voir Yannick Noé, et constate que le chantier n'a pas avancé d'un pouce ...
- Ben, dis-donc, Yannick, t'as rien branlé ! Et c'est pour cette nuit, pile, que j'ai programmé le déluge !
- Pardonne-moi, Tout-Puissant, j'ai fait tout mon possible, mais tant de choses ont changé depuis la dernière fois que tu t'es mis en colère que ça s'est mal passé :
1) il faut maintenant déposer un permis de construire, et la commission de sécurité exige une alarme incendie, des canots de sauvetage et le fléchage multilingue et même en braille des issues de secours,
2) les voisins ont créé une association de défense, parce-que la mise-en-place de l'échafaudage viole le règlement de copropriété et obstrue leur vue sur la plage. Et les Monuments Historiques exigent que la façade de l'arche soit construite dans les mêmes matériaux que ceux de leurs habitations de merde, tant qu'elle stationnera à la vue du public,
3) la DDE m'a contraint à une étude de faisabilité et à présenter un mémoire sur le coût des travaux d'infrastructure nécessaires pour amener l'arche à la mer, sans que je puisse leur faire entendre que vous amèneriez la mer jusqu'à l'arche,
4) l'abattage des arbres nécessaires s'est heurtée aux associations de protection de l'environnement, au triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation signée par les Eaux-et-Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l'Environnement, et que j'allais détruire l'habitat de plusieurs espèces animales ... sans que je parvienne à faire comprendre, à toute cette bande de fonctionnaires, qu'il s'agissait, au contraire, de préserver toutes ces espèces-là ...
5) j'avais à peine commencé à rassembler quelques couples d'animaux que la Bardot, la SPA, Greenpeace et WWF me sont tombés sur le dos pour actes de cruauté envers les bêtes, parce que je les soustrayais contre leur grè à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des enceintes trop exiguës ... sans compter les anti-corridas qui exigeaint que je signe leur charte,
6) l'Agence Gouvernementale pour le Développement Durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de votre fameux déluge,
7) dans le même temps le Ministère du Travail m'assignait aux prud'hommes pour utiliser les travailleurs bénévoles que j'avais recrutés car la CGT m'avait interdit d'employer mes propres fils sous prétexte qu'ils n'étaient pas syndiqués, qu'ils manquaient de qualification et qu'ils allaient manger le pain des immigrés,
8) enfin, le fisc a saisi mes avoirs prétextant que je me préparais à fuir illégalement le pays, tandis que les Douanes me traînaient devant le tribunal pour tentative de franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou reconnues dangereuses !
- Aussi, pardonne-moi, Tout-Puissant, d'avoir manqué de persévérance ... j'ai abandonné ton projet.
Et, sur le champ, comme par miracle, les nuages qui commençaient à grossir au-dessus de la tête de Yannick se sont dispersés et un superbe arc-en-ciel est apparu à leur place.
- Tu ... tu renonces à détruire le monde, alors, a demandé Noé ...
- Inutile de me fatiguer. a répondu Dieu, avant de s'effacer ... l' ADMINISTRATION ET LES ASSOCIATIONS DE CONSTIPÉS S'EN CHARGENT !!!

Bon, les gars, je peux aller me recoucher ... ?

jeudi 9 décembre 2010

LA MALÉDUCATION NATIONALE

Le système éducatif français est mal noté. C'est tous les jours que je m'en rends compte, me dit madame veuve Jules Ferry avec qui je regarde ''Tout le monde veut prendre sa place''. Parce qu'elle a un écran plat et parce-que Nagui est quand-même l'intellectuel français le plus doué du moment. Du moment qu'il l'ouvre pas, bien entendu !
Personne il sait plus lire ni exprimer. Sauf exprimer des revendications, mais dans ce cas, c'est la CGT qui y fait les pancartes. Ni même reconnaître les lettres, qu'elle a insisté madame Ferry, pas même les lettres.
Tenez l'autre jour, par exemple, le petit Ceauscescu - Dragomir - le fils des clandestins, oui, vous savez, celui qui arrête pas de monter au métro les poches vides et qui en ressort les poches pleines, vous savez pas qu'il voulait me ... hum-hum ... vous m'avez comprise ... n'est-ce-pas ? Et bien figurez-vous qu'il avait lu le Figaro où c'est qu'Hortefeux déclarait : ''`L'immigration illégale doit baiser et elle baisera'', sauf qu'il avait même pas remarqué, Dragomir, qu'Hortefeux il mettait quatre ''s'' à sa phrase, lui ! Où voulez-vous qu'on aille après ça. Ça veut tout dire, madame Lulu.
Les seuls mots qu'ils savent lire correctement, maintenant, les jeunes, c'est : '' L'école est fermée pour cause de grève, mais vous avez l'assistance psychologique ouverte au rez-de-chaussée, dans la salle des ordinateurs où que vous pourrez regarder des films cochons''. Tout juste s'ils mettent pas : ''Amenez vos joints, ils vous seront remboursés sur la base du tarif en vigueur pratiqué aux Minguettes''.
Et encore, on sait pas tout, madame Lulu ! Mais moi, je le sais par le ministère où mon neveu, Luc, il travaillait y a pas si longtemps encore. Oui, Ferry, le philosophe. Pas le boat ! (Précision de l'auteure : les Ferry parlent anglais et ont toujours eu un humour décapant).
Tenez, dans une classe de cinquième, dans le 93, où c'est que le professeur leur faisait éducation sexuelle, y a une élève de 18 ans (une redoublante, évidemment, mais quand-même, encore en cinquième à cet âge où les autres sont dèjà au chômage) une élève donc qui s'est précipitée sur lui, à la fin du cours, en levant sa jupe et en lui criant : '' et maintenant, ordure, tu m'as trop excitée ... vas-y donc, prends-moi et fais-moi mal !''
Vous croyez que c'est du respect, ça, madame Lulu ? De notre temps, quand on couchait avec le prof, on se cachait, pas vrai ?
Mais vous savez, finalement, Dragomir, il est pas mal, ce petit. Je crois que je devrais m'intéresser davantage aux clandestins. Parce-que le veuvage ... c'est vrai que vous savez pas encore la croix que c'est, madame Lulu, mais ça vous viendra vu que les hommes ...  vous y tirez un peu trop sur la couenne, et du matin au soir, bonsoir Joseph !
Mais il faut que je fasse vite parce qu'y a trop de bonnes femmes seules qui distribuent du yaourt gratuit aux bulgares. C'est un métier émergent, mais déjà encombré. Et je suis sûre que vous avez pas compris pourquoi, madame Lulu ! C'est qu'avec tous ces types qui font ceinture depuis des semaines, tu les amorces avec un Danone et tu finis vite fait avec eux dans un Yoplit ! C'est la marchandisation de la charité qu'on vit. Je sens que je vais pas rester veuve longtemps. Et les clandestins, je vois pas pourquoi j'y apprendrais à lire. Parce que baisser ... tout de même, c'est mieux avec un seul ''s'' ! Pas vrai, madame Lulu ? Qu'est-ce-que vous en pensez ?
Et dîtes-moi, tant que j'y suis, vous avez vu ça, vous : Copé qui redemande du pognon aux adhérents de l'UMP, pour donner à Carlito les moyens d'agir pour parer à la volatilité des matières premières au G20. Il manquait plus que celle-là : la volatilité ! C'est n'importe quoi ! Une pompe à fric, cet homme !Tous les prétextes lui sont bons ... qu'est-ce-qu'on en a à foutre, nous, des volailles ? Vous croyez pas qu'on en a déjà assez avec la poularde du Poitou ? Parce qu'entre-nous soit-dit, vous trouvez pas qu'elle prend un peu de gras aux fesses, la Ségolène ? Elle nous ferait un peu de cellulitude que ça me surprendrait pas.

mardi 7 décembre 2010

BANIER OU BOGDANOV ?

Si que je serais madame L'Oréal, c'est ça que j'aurais fait : la même chose, m'a dit madame Annie Véa, ma voisine, qui a le fondement large comme un pot de crème du même nom, entre-nous soit dit.
J'aurais arrêté les poursuites, oui, j'aurais arrêté les poursuites, parce que c'est maladroit de laver son linge sâle en public, surtout quand tu as pas touché une lessive de ta vie. Et, en plus, dans Paris-Match ou sur la place Vendôme, devant chez Cartier, où que tu vas acheter habituellement tes broches. Non, mais ! C'est pas des endroits pour ça. Ça faisait ordinaire, pour des gens si distingués. Faire la couverture de Match après la pouffe de Ribéry ...
Sans compter, a-t-elle ajouté, que le Banier-percé, il est un peu comme Tarzan : il doit se balancer d'une Liliane à l'autre. Je me demande bien ce qu'ils ont pu magouiller ensemble, lui et la marchande de shampoings.
Vous les imaginez dans un lit, vous, madame Plastoc ? Remarquez que c'est pas les pommades qui devaient lui manquer à mamé L'Oréal. Elle avait qu'à les prendre sur le présentoir. Heureusement ! Parce qu'à cet âge-là, c'est pas à vous que je vais l'apprendre, madame Lulu, on est sèche comme une biscotte.
C'est là que j'ai eu envie de m'y exclamer, à Annie : l'est Seych ... elle ? Vous plaisantez ... ! Mais vu son niveau, elle aurait pas compris l'allusion.
Non, qu'elle a repris ! Pour moi, c'était platonique tout ça et, conclusion, le photographe on peut pas l'accuser de nécrophilie. Juste de gestes déplacés sur un corps qui aurait perdu sa dignité mais pas sa libido de fille, madame. Parce qu'il y a une justice en France, madame Plastoc, et que les gigolos malhonnêtes, on peut pas les mettre tous au gnouf, à chaque fois qu'ils t'auraient fait soi-disant un doigt. À ce compte-là, tous les automobilistes ils seraient aussi en cabane.
Mais elle avait bon goût cette femme, qu'elle a ajouté madame Véa, parce-que son putatif, il est bel homme, quoi qu'on peut y reprocher. Elle a dû en avoir de la concurrence et c'est pour ça que les enchères sont montées si haut. Elle aurait pris un des Bogdanov, ou même les deux, que personne y aurait trouvé à redire. Remarquez que comme ils sont accro-mygales, qu'on dit, les Bogdanov, ils doivent être spécialistes des toiles d'araignées ... tandis que le photographe, lui, c'était que les pellicules. C'est plus superficiel comme relation, vous croyez-pas, madame Lulu, vous qui êtes épileuse et qui connaissez l'intimité des femmes ?
Bon, qu'elle a conclu : de toute façon, folle à la messe, molle à la fesse ! On peut pas tout avoir, madame Plastoc : le beur et l'argent du beur. Qu'â ce propos, je vous quitte, parce que monsieur Cantona, mon conseiller financier, il m'a dit que je devais fermer mon compte à la banque aujourd'hui-même. Voyez, c'est là que je suis bien contente de pas être madame Bettencourt. Parce qu'elle a pas fini, elle, d'en fermer des comptes si monsieur Cantona y a dit la même chose ! Remarquez que ça la changerait du Banier qui les lui faisait ouvrir. Finalement, voyez-vous, madame Plastoc, c'est Cantona qu'elle aurait dû se taper la crème anti-rides ! Ça en aurait évité des histoires

lundi 6 décembre 2010

LES GRANDES ENSEIGNES

Nous étions au salon de thé, madame Morano et moi. Oui, madame Morano, la veuve de Dario. Pas l'autre, qui est blonde, aussi, mais un peu revêche, et qui n'a jamais cassé trois pattes à Barilla ! Nous étions donc au salon de thé à siffler notre tisane, quand deux types sont venus s'asseoir à la table à côté. Pas vraiment moches : genre Julien Dray en Patek-Philip. Mais nous avons de suite compris que ce n'étaient pas des Julien Dray, rapport qu'ils avaient pas de montre, vu qu'ils nous ont demandé l'heure. Et, de suite, ils se sont mis à parler entre-eux, comme s'ils ne s'étaient pas rencontrés depuis une paye.
''Et alors, qu'est-ce-que tu deviens, il a attaqué, le premier ... toujours chez UMP ?'' Et l'autre s'est exclamé : bien sûr que je suis toujours chez UMP ! Tu sais bien, maintenant que dans la distribution, y a que les grandes enseignes qui tiennent la route, et c'est pas aujourd'hui, avec le chômage des aînés, que je vais lâcher la proie pour Londres, comme il a fait le mari de tante Yvonne !
Alors, c'est comme nous chez PS, lui a dit le second. Et, en plus, on est en pleine promo, en ce moment. Je te dis pas, c'est l'enfer ! Avec tout ce qu'on a en tête de gondole. Aux produits laiteux. Le maroilles qui coule, le chèvre sauteur du Poitou, le monte-bouc et tout les autres crottins, de Chavignol ou d'ailleurs. Rien que des AOC ... des Appellations d'Origine Cannibale.
Remarque, il a repris le premier, remarque que ça empêche pas qu'y a encore des petits commerçants qui ouvrent des boutiques. Mais c'est maigre. Regarde Galuzoo, heureusement qu'il a le rayon animalerie, et que Chirac y a cédé l'activité casseroles pour s'en sortir. Et Pasqua qui a mis la clé sous la porte, le pauvre ! Franchement, je vais te dire, c'est pas le moment de passer chez Dupont-Aignan : le gaullisme et le souverainisme, ça se vend plus, ça. C'est passé de mode. Ç'était des produits de luxe. Et les gens n'ont plus les moyens de suivre. Ça git à Colombey, dans le caveau du Commandeur. Encore une paire d'années, et je te fous mon billet que sa gerbe annuelle, au Grand-Charles, ils se déplaceront même plus pour la lui déposer. Ils la lui feront carrément livrer par Interflora. Vu que le seul encore capable ... le Debré, il sera tellement empesé qu'il pourra plus bouger.''
Au fond, il a dit encore, le premier, de ce point de vue là, du devoir de mémoire, c'est Sarko qu'a de la chance. Du moment qu'on aura fait passer ''Ta tienne'' au Patrimoine Immatériel de l'Humanité, il deviendra un produit culte. Comme sa gonzesse : un produit culte.
Alors, il a demandé l'autre, c'est-y qu'il ferait comme Clovis ? Qu'il embrasserait le culte de Clotilde dès qu'elle a le dos tourné ?

LA SCIENCE ET L'IMAGINAIRE

L'élection de Miss France défie la vertu et la sagesse, comme la longévité de Giscard et du P.C.F défient la science et l'imaginaire.
Mais, moi, je trouve ça drôle, qu'au même moment, Ségolène, Martine, la Fontenay et Endemol se tabassent, chacun de son côté. Ça prouve au moins que notre pays n'est pas tout à fait mort. Et tant qu'il y a de la miss, il y a de la poire, comme dit mon mari qui ne s'est jamais intéressé qu'aux seins des femmes.
Remarquez aussi que, tant qu'il y a des scrutins, il y a également des poires : les électeurs pour commencer. Et ça, depuis si longtemps que je me demande pourquoi les leçons antérieures n'ont pas porté leurs fruits.
Ah, si nous étions en Côte-d'Ivoire, regardez comme ce serait simple : ce serait le Conseil Constitutionnel qui voterait. Cinq minutes, que ça prendrait. Et en plus, en gardant toujours le même gros dégoûtant, tu aurais pas besoin, à chaque fois de changer le mobilier de l' l'Élysée. Juste de rafraîchir un peu le mitard des opposants.
Vous savez ce qu'elle m'ont dit, madame Blum et madame Moch, mes voisines, dont les défunts travaillaient à la SFIO ? Elles m'ont dit : Gbagbo c'est un bon copain ! Ah, oui, que j'y ai répondu machinalement. Sans penser à mal. Oui, qu'elles m'ont dit : on est ensemble à l'Internationale Socialiste ... avec lui, Chàvez et toute la bande. Qu'est-ce-qu'on se marre !
Alors, j'y ai dit, vous devez rencontrer Ségolène, quand vous faites vos réunions Tupperware ! Et là, j'ai senti comme un silence gêné. Parce que les silences gênés de madame Blum et de madame Moch ...  ils sentent toujours les pieds pas soignés.
Que voulez-vous, je pouvais pas savoir, moi, que Face d'Hippopotame il frayait avec tout ce monde. Avec les propriétaires exclusifs de la démocratie par-ci, et de la démocratie par-là, et tralala et tralala ! Sont pas effrayés quand-même, les amis de mes voisines. J'y ai dit alors, à madame Blum et à madame Moch, vous devez avoir aussi Le Pen, donc ? Et là, deuxième silence gêné ... mais celui-là, il sentait carrément le pet. Double !
Franchement, ça va me faire drôle, maintenant. Que chaque fois qu'on me montrera la photo de Ségolène je verrai forcément celle de Gbagbo. Elles auraient jamais dû me dire ça, les veuves ''face à la droite, réponse de gauche'' . C'est pire que si on m'avait annoncé que Galuzoo de Villepin est au Club Rocco Siffredi. Parce que je sais depuis longtemps que c'est pas toujours les hommes qui parlent le plus grave qui sont les mieux armés !

dimanche 5 décembre 2010

LES DILATATIONS DANS LE TEMPS

Comme Jean-Louis Étienne, le médecin aventurier, quand il vole en solitaire au pôle, au dessus des nids d'esquimaux, je ressens des ''dilatations dans le temps''. Je ne sais pas ce que ça veut dire, vu que c'est un peu inaccessible pour moi. Du fait de l'altitude du ballon sans doute. Mais je trouve la formule très belle. Et une belle formule, ça classe tout de suite l'individu, évidemment.
Rappelez-vous de ''La Farce Tranquille'' du Mitterrand. Pourtant, il ne nous a pas fait rire tous les jours, le bougre. Et souvenez-vous surtout du slogan de la candidate Ségolène : ''Désir d'Avenir''. Une idée d'Eugénie, me répète encore madame de Montijo, ma voisine.
C'était beau ! C'était magique ! Subliminable, comme me le rappelait, hier encore madame Javévintan, mon autre voisine : ''Javévintan, je caressais le temps et jouais de la vie comme on joue de l'amour'', qu'il lui a  composé Aznavour. Belle formule, encore ...
''Désir d'avenir'', donc, ça sentait bon la semaine de travail ramenée à 24 heures, l'essence gratuite à la pompe, le crack légalisé et le remboursement, par la Sécurité Sociale, des montures Chanel, du Viagra et des implants mammaires ! Le futur en bonnets F, en somme !
Sans compter la signification seconde induite du fait de l'utilisation du mot ''désir'': volontairement sexuelle, c'est clair !
Même si elle s'est pris le planton, elle a été vendeuse en tout cas, sa formule à l'acrobate de Poitiers : l'électeur s'est immédiatement représenté Lolo Ferrari. Pas le prix qu'elle allait lui faire payer. Malheureusement.
Mais l'essentiel était que le type ne voit que les nichons entre lesquels il allait glisser son bulletin de vote. Je suis d'ailleurs persuadé que 100% de ses électeurs mâles ont voté pour cette fourbe. C'est dire l'efficacité du slogan ! J'en suis même à me demander si mon mari, le Buch, au moment de voter Schivardi n'aurait pas viré à 180 degrés pour lui donner sa voix à ''Nature, Chasse et Fesses''.
Maintenant, la question est de savoir ce qu'ils vont inventer pour 2012, nos candidates et nos candidats ? Qui nous fasse rêver d'un deuxième mois de congés payés, du SMIG aligné sur le salaire du P.D.G et d'une couche d'ozone entièrement rapetassée ?
Finalement, y a que Strauss-Khan qu'aura pas besoin de se casser la tête : ''Un nouveau regard'' suffira ...
La nature lui a tout donné à cet homme ! Avant même qu'il ne soit candidat
Mais c'est madame Royal qui va être bien embêtée. Car, après le désir, faut passer à l'acte, n'est-ce-pas, ma belle ! Et là, je suis inquiète ... notre vocabulaire n'est pas si riche pour exprimer ce qu'elle aura à nous proposer. D'autant qu'elle a déjà épuisé, je crois, cette semaine, une alternative sur la personne de deux de ses camarades ! L'option arrière, je ne sais pas si vous voyez. Alors, ''Désir de vous posséder'', peut-être ...
Remarquez que Carlito ne sera pas mieux placé. Pour lui, je vois venir, grand comme une maison, ''La retraite forcée''. Je sais même pas s'il pourra finir son quinquina me dit, à l'instant, madame Guignolet-Kirch avec qui je fais mon yoga.
Et pour Galouzeau (de Villepin, of course) ''La bataille du projet'' ! Non, mais laissez-moi rire, ''La pagaille au sommet'', oui !
Moi, remarquez, si que je me présentais, je choisirais de dire la vérité, rien que la vérité : une photo non retouchée et un slogan genre ''Vous la voulez, vous allez pas tarder à la regretter''. Pas vrai, Ségolène !

vendredi 3 décembre 2010

L'ÉPILO-TATTOO

Si l'on me demandait de choisir, là, maintenant, c'est Karen Cheryl que je voudrais être. Oui, vous savez, la paonne qui sert de faire-valoir à Patrick Sébastien dans ''Les Années Bonheur''. Et qui a acheté son dentier à huit octaves chez un fabricant de piano. Pour ceux qui l'ignoreraient, la paonne est une dinde qui refuse de porter le deuil. Et le dentier façon Pleyel, lui, comporte 88 dents. En haut seulement.
À moi aussi, le noir ne sied pas (du verbe sièdre ... le français est tellement guilleret, parfois, que c'est un plaisir pour moi de le conjuguer élégamment). Le noir, donc, ne me sied pas. Ma couleur horoscopale, c'est le vert tirant sur le rouge : je suis née sous le cygne du perroquet, en astrologie zoologique. Tout ça pour vous dire que tout me destinait à devenir ce que je suis : femme de tête le matin et chroniqueuse le soir. Oui, le fromage n'est pas seul à pouvoir être de tête. Les femmes aussi !
Mon business, le vrai, c'est l'épilation des françaises et des français, encore que je puisse épiler aussi en portugais. Je suis polyglotte. Pas facile, vous savez. Surtout d'épiler des filles qui ne savent plus quoi inventer. Dans le genre laissez-m'en quand-même une mèche, des fois que mon fiancé me croirait née alopécique (avec la chauvitude, vous dirait la diabolique évènementielle de Poitiers). Ce qui m'a aussitôt inspiré un service totalement inédit qui supprime les poils sans les effacer : il suffit de tirer un bon coup sur la touffe et de tatouer à la place un peu de bourre tout de suite après. Limité aux aisselles pour le moment. Manquent encore trois ou quatre réglages pour le reste. C'est l'épilo-tattoo. Et quand vous levez les bras on croirait voir un tableau de Soulages, sans que ça ressemble tout à fait aux sourcils d'Henri Emmanuelli. Du poil, sans les poils, en somme, et fini d'entendre madame Denise Roussos, ma voisine, me dire qu'elle en a encore un à gratter.
Bon, je parle, je parle, et pendant ce temps le Conseil Constitutionnel de Côte-d'Ivoire intrônise le Gbagbo. Si qu'on leur aurait donné le Debré, sûr qu'il aurait eu sa tête, lui. Mais gardons-le, va, des fois que Bayrou il ferait aussi, comme Ouatara, 54% aux prochaines présidentielles. Et que l'autre se laisserait un peu aller la main pour arranger Carlito ! Du même coup, il sauverait la France, le bougre !