Avec les copines, on sort du cinéma : ''Le discours du roi''. Même si vous êtes anti-monarchistes, il faut absolument voir ce film. Mais on vous prévient : pas de sang, pas de seins, pas de sexe. Rien que du cinéma ! Sauf qu'à notre avis, c'était pas la peine d'aller chercher le roi d'Angleterre du moment qu'on avait notre propre bègue sous la main. Et c'est sûr que le film y aurait gagné en intensité dramatique : miracle de l'orthophonie et capilotade du Modem. D'une bière deux coups, comme dirait Borloo ! Et qui c'est qui serait allé chercher l'Oscar à Hollywwood : Bayrou avec la de Sarnez ? Si c'est pas un ticket, dîtes, Simplet et Grincheux à Los Angeles ! C'est Ségolène Anderson qui tirerait la gueule, sans compter la Carla Alagnagna.
Nous, finalement, on l'aime bien Bayrou : ces types qui font que perdre, on finit par avoir pitié. Non ? Vous trouvez pas que ça fait de la peine, un gros bête qui se prend que des baffes ?
C'est pas comme le Villepin : coquet et sûr de lui. À l'école, on en avait deux. Deux copines. Comme Bayrou et Villepin. Germaine Tortillé et Salomé de Maydeux. L'une écrasant toujours l'autre. Même en sport. Et bien, par un juste retour des choses, aujourd'hui, Germaine a pu monter sa propre entreprise. Elle vend des frites à Portiragnes-Plage. Dans le 34. Et Salomé a pas pu faire autre chose que larbin chez un ancien président de la république qui aime la tête de veau ravigote avec un godet de Löwenbräu. Je sais pas si vous verrez qui je veux dire ... un qui cuisine qu'à la casserole.
La destinée des personnes, c'est quand-même quelque-chose de particulier. Prenez la Ségolène, par exemple. Vous allez penser que j'y en veux, mais c'est pas le cas : c'est elle qui en veut. Du chocolat !
Donc, tu nais normale : deux bras, deux jambes, ton ego et ta libido. Et ton père et ta mère, ils pensent que tu vas aller à l'école chez les soeurs, que tu passeras le concours des postes, que tu prendras pas la carte de la CGT, que tu trouveras un mec genre Jacques Villeret de son vivant qui te tirera comme Bugs Bunny, vu que Bugs Bunny c'est quand-même un lapin, et que se faire tirer par un lapin y a rien à redire question érotitude, et que tu finiras retraitée à 65 ans et veuve à 66 pour pouvoir prendre enfin tes décisions toi-même et lécher le cul de Drucker et de Julien Lepers tous les soirs vers 18h sur une chaîne publique que je ne nommerai pas, vu que Sarko a supprimé la pub sur les chaînes publiques, mais pas sur les lessives.
Et là, d'un coup, à part Villeret et Bugs Bunny, ton père et ta mère ils ont tout faux ! Dans leur solitude, ils se retrouvent avec une béatitude, qui enchaîne par habitude platitude sur platitude, qui te leur cause plein d incertitudes et qui fait preuve d'ingratitude à l'égard de l'autre vicissitude de la PS attitude !
Dîtes, Lulu, c'est pas une vie pour ce pauvre monde, qu'elle a tenu à ajouter, Boniface. Si quand plus, ils savent maintenant qu'elle est candidate du peuple. Ça doit te faire mal, quand-même, d'apprendre du soir au matin que ta petite, elle fait un transfert de personnalitude et qu'elle se prend pour Staline ! Moi, c'est de me la représenter avec les moustaches que ça me gênerait, plus qu'en train de se faire brouter la dignitude par Jacques Villeret.
Dîtes, Lulu, vous croyez pas que quand on est zinzin à ce point, il vaudrait pas mieux qu'on vous fasse enfermer ? Parce que vous commencez par Staline, et dans quatre jours, vous vous prenez pour Chantal Goya !
C'est ça qu'elle s'est exclamée, madame Leborgne des lunettes Hallyday, que je vous ai déjà causée, sauf que je vous ai pas encore dit qu'elle est un peu sourde : Chandail Goya ! Vous voyez bien que c'est moins grave que si qu'elle vous disait qu'elle est plus Staline, mais be-bop à Lula !
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