J'aime ça, quand la droite et la gauche se flanquent des coups dans la poire ! Les combats en dix reprises (je dis reprises, parce qu'ils sont toujours cousus de fil blanc) entre la Frou-Frou du Poitou et monsieur Lellouche, genre ''eh ! Ségo, t'en reprendra bien une louche ?''
Remarquez, c'est partout pareil. Tenez, au Chili, par exemple. Je suis copine avec quelques chiliens qui ont fui leur pays lors de la dictature et il m'arrive de suivre leur actualité. De toute façon, si je ne le faisais pas de moi-même, ils publient régulièrement sur Facebook pour rappeler aux autres leur engagement au minimum socialiste quand ce n'est pas davantage.
Ces jours-çi, ils en ont encore une fois contre leur président (de droite) démocratiquement élu il y a quelques-mois à peine, lui reprochant de ne rien faire en faveur de la minorité autochtone Mapuche en n'abrogeant pas, si j'ai bien compris, une loi antiterrorisme datant du sinistre général Pinochet.
Je voudrais bien sympathiser, mais il faudrait d'abord qu'ils m'expliquent pourquoi les Présidents qu'ils ont entretemps soutenus et révérés, en plus de 15 ans n'ont rien fait !
Monsieur Aylwin (candidat de La Concertation - oui, La Concertation !), Monsieur Frei (et ses amis Marco Enriquez-Ominami et Delfina Guzmàn), Monsieur Lagos (ambassadeur sous Allende) et la divine socialiste Michelle Bachelet, n'ont pas bougé d'une semelle !
Je ne fais que constater. Constater que la gauche chilienne s'est bien moquée des Mapuches tant qu'elle a gouverné et qu'elle vient aujourd'hui donner des leçons au Président Pinera (excusez l'absence de tilde sur mon ''n'', mais je n'ai qu'un clavier français) comme si elle était blanche comme neige.
Ça me rappelle vachement le comportement traditionnel des socialistes et des syndicats de gauche français qui, chacun pourra le vérifier, ne toucheront jamais, à l'avenir, à la loi sur les retraites ! Combien vous pariez ?
En plus, j'ai cru comprendre, à l'occasion d'autres publications et commentaires de mes amis chiliens, lors de l'élection de la nouvelle présidente du Brésil, que la France ferait partie des nations attardées qui n'ont pas encore porté une femme à leur tête. Ben, quand je vois que même madame Bachelet a laissé les Mapuches dans leur merde, je me dis qu'il est encore temps d'être gouverné par des mecs et jusque par Jean-Louis Debré s'il le fallait !
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