samedi 27 novembre 2010

SÉGOLÈNE ... C'EST MA COPAINE !

On éprouve parfois de ces frayeurs, en ouvrant sa télé ... nous étions en train de souper, Buch et moi. Salade pré-lavée, jambon glacé découenné. Quand, soudain, mon mari s'est écrié : ta couenne n'est pas perdue pour tout le monde ! Et c'est là que, le temps de réaliser, j'ai vu apparaître Chantal Goya dans la lucarne.
J'ai cru tout de suite à un reportage sur la maltraitance dans les maisons de retraite. Et ben, non ! Elle a repris du collier, la vieille. Et pas n'importe lequel, vu qu'elle s'identifie à Dora l'exploratrice, maintenant. Les règles en moins, bien sûr, l'haleine à l'ail (zheimer) en plus ! Sûr qu'elle s'est remise de sa hernie fiscale ! Du moment qu'elle crie plus comme avant : ''Bercy m'a tuer !''.
Moi, je vais vous dire, j'ai toujours détesté Chantal Goya, sauf le jour où Patrick Sabatier lui a mis une avoine. Je n'apprécie que moyennement les pratiques commerciales de son organisation qui cible les plus vulnérables : nos petits enfants ! En leur vendant du lapin meurtrier. Oui, qui zigouille le chasseur. Non, mais ! Et vous ne voudriez pas, qu'après ça, rendus adolescents, ils aient envie de tirer sur leurs maîtres, nos petits chéris !
Des fois qu'elle leur chanterait maintenant ''Ségolène, c'est ma copaine'' et ''Martine c'est Sécotine'', je serais pas surprise qu'elle te leur prépare les primaires, aux juniors du PS. En se rangeant d'emblée dans le camp de la bique du Poitou. Vu que l'autre, en plus, elle pourrait leur faire peur aux enfants, sauf qu'elle change de look, genre Poneytte. Vu qu'elle a la stature et pour rester, tout de même, dans le monde merveilleux de Barbie et de Walt Dyspnée. Le spécialiste du dessin essoufflé.
De toute façon, la chanson, il faut pas la mélanger à rien d'autre. Y a bien des exceptions, quand-même. Qui font des tubes, pardi. Quand Johnny, par exemple, il l'a associée à la gastronomie. En chantant ''L'idole déjeune'' ...
Et, nous étions là, Buch et moi, à regarder notre souper. La Goya parlait de sa dernière phlébite. À tout prendre, qu'il a soupiré mon mari, je suis comme Chirac : à ces âges-là, y a que Line Renaud pour me faire encore bander !   

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