mercredi 3 novembre 2010

MADAME BEN DOUCH

Je me suis jetée sur le journal dès que madame Ben Douch, ma voisine, m'a annoncé : ''vous n'avez pas vu ça, vlà que le Raymond Domenech il réclame des dessous, maintenant !''
Je pensais trouver une photo genre Calendrier des Vieux du Stade, vu que je l'ai tout de suite imaginé nous présentant cet endroit de son intimité qu'Abdul-Salam Bilal (Nicolas Anelka, en romain) lui conseillait d'amener en vacances à Cap d'Agde. Aussi ai-je été bien déçue quand j'ai découvert qu'il ne demandait qu'un peu plus de pognon.
Il faut dire que les Ben Douch parlent le français comme le steak parle le tartare : des sous, des suçes, dessus, dessous ... ils conjuguent tout à l'imparfait de l'approximatif, mes voisins. Et il faut dire aussi qu'il y a belle luette (pour ne pas être mauvaise langue) que je sais que ballon rond et pognon ça rime avec flouze et pompe à Sousse, comme disent les tunisiens.
Mais revenons à nos moutons, car si j'ai pris la plume ce matin, ce n'est pas pour vous parler exclusivement du gendre de la Mère Denis. Je voulais vous dire simplement deux mots de moi-même. Quelque-chose comme lever un coin du voile sur l'être humain que je suis. Car je ne suis pas seulement ce pur esprit qu'on imagine. Et j'en veux pour témoin, d'ailleurs, le jeune Ben Douch, qui n'arrête pas de chantonner que je suis bonne, quand, précisément, il stationne un peu trop longtemps sous sa douche. J'aurais pu être Diam's de Poitiers, moi, messieurs-dames, ou la baronne Edmond de Charleroux (qui couchait avec Gaston de Fer), ou la Chartreuse de Parme (qui se tapait Fabrice del Bongo, le fils d'Omar, le gabonais) ! En plus d'être Rigoberta Menchù ! Oui, Rigoberta Menchù.
Vous ne connaissez pas ? Pourtant Chirac lui fait la bise : une petite grosse qui ressemble au mari de Josiane Balasko, la zézé en moins et le Nobel en plus.
Mais, désormais, vous vous en souviendrez. Quand viendra mon tour d'être couronnée et que Balladur dira, avec des larmes dans le goître : c'est elle ... c'est elle que je lisais sans fin, Lulu Plastoc, quand je surveillais le petit Zarkozy aux cabinets ! Toujours un peu constipé ce gosse ...

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