Sarkozy appelle au "sang-froid" ! Dans une affaire où c'est que le mec il a eu le sang un peu trop chaud, c'est un comble, quand-même ... vous trouvez pas, madame Lulu ? Mais bon, on va pas parler de ça toute la semaine, pas vrai ? Y en a assez avec les veuves du PS qui arrêtent pas de gémir ... je me demande pourquoi, d'ailleurs. C'est-y qu'elles considèreraient que DSK les a trahies ... en allant demander à une autre ce qu'elles pouvaient lui donner sur place, et sans le griffer, of course ?
Donc, les filles, on change de sujet : dîtes, Aline, qu'elle y a interpellé, Boniface, à mademoiselle Pourquelrevienne qui était en train de rêver, la bouche ouverte, en astiquant à la salive le chandelier de monsieur le curé. Rapport qu'un jet de salive, y a rien de tel pour faire reluire un ustensile d'église. Dîtes, Aline ... sans plaisanter ... qu'est-ce-que vous auriez fait, vous, si que vous auriez été personnellement Ketty ?
Qué Ketty ? qu'elle y a bégayé, l'autre ? ... Ketty du Sofitel, pardi ! ... la Ketty de monsieur Dominique ! ...
Mais, Boniface, on avait dit qu'on en parlait plus de monsieur Dominique ! ... Et, alors, banane, où vous voyez que je vous en parle, moi, ? ... je vous parle de Ketty !
C'est sûr, qu'elle a mûrement réfléchi, Aline ... c'est sûr que devant un si bel homme, nu, on doit se poser des questions ... Et pour commencer : pourquoi qu'il est nu, le bougre ... rapport que la nudité, c'est pas forcément explicite du premier coup d'oeil.
Quand monsieur le curé se met nu devant moi par exemple, lui, c'est pour rappeler à la chétive chrétienne que je suis, qu'il a fait voeu de pauvreté et que les vêtements n'expriment, en définitive, que l'orgueil et la futilité de celui qui les porte. Mais c'est monsieur le curé ...
Et de deux, que je me demanderais : est-ce-que nous avons déjà été présentés ? Sûr que quand tu fréquentes pas beaucoup de monde, comme moi, tu vois tout de suite si tu as affaire à Paul ou a Moshé ... mais dans un hôtel où c'est que la clientèle tourne, je suis pas sûre que je me souviendrais.
De toute façon, il faut pas mettre jamais les gens mal à l'aise. Or, le type qui t'arrive dessus de façon si familière, ça sous-tend peut-être ... je dis bien peut-être, que vous vous êtes déjà croisés à quelque-part. Sur une plage naturiste, ou le jour du conseil de révision.
Alors, je m'en serais tirée d'une pirouette, profitant que dans des villes comme New-York, c'est plein d'agents-secrets qui rôdent ... partout. Donc, j'y aurait fait, genre langage codé : le gland triste qui circule sur le deux roues crevées a oublié son casque ! ... Ça mange pas de pain, tu gagnes le temps que l'autre décrypte, et tu as qu'à tourner les talons avant qu'il te saute dessus.
Mais si que des fois, le nu, il t'aurait coupé la retraite ? qu'elle a envisagé, Boniface. Qu'est-ce-que tu aurais fait ? ... Ni une ni deux ... et encore moins plus. J'aurais commencé par le pompier ! Pim-pom, pim-pom ! Un pompier, ça te tire toujours de l'embarras. Ça pare au plus pressé ... Pim-Pom, pim-pom ! Et là, quand il serait venu ... le pompier, vu qu'il y en a toujours un en faction à l'étage, je t'y aurais tout déballé, au soldat du feu. Comme quoi le nu c'est qu'un gros dégueulasse, qu'il est pas agent-secret ni rien du tout.
Et qu'il est radin, par dessus le marché ... parce qu'avec quelques dollars, j'y aurais pas fait tout ce raffut que j'ai été obligée ! On se serait arrangés d'une manière ou d'une autre.
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