mardi 30 novembre 2010

LA TRAVERSÉE DU DÉSERT

Madame Analfa, Berthe, ma voisine, n'est pas si analphabète que ça. Elle connait le football et l'histoire contemporaine sur le bout d'Édouard, qu'elle dit. C'est ainsi, d'ailleurs, qu'elle cite le général Deux Goals à tout bout de champ, même en parlant de Ségolène Royal, qu'a pourtant rien à voir avec ''Je vous ai - mal-compris'' de Colombin-les-deux-Réglisses, comme elle appelle feu le papa de Bokassa.
Berthe, elle dit que Ségobille peut pas gagner quoi que ce soit, vu qu'en présidentielles il faut avoir connu au moins une traversée du désert pour l'emporter. Parce-que, m'a-t-elle expliqué, à vaincre sans périple, on triomphe sans gloire. Alors, rassurez-vous, mame Plastoc, qu'elle a ajouté, tant que vous l'aurez pas vu faire le Paris-Dakar à pied, à Marie-Précipitation, vous pourrez dormir tranquille.
Elle est malade du cigare, qu'elle a insisté, Berthe. Vous le voyez bien, que depuis qu'elle a plus Hollande à se mettre sous la dent, elle a la candidatude, cette femme. C'est vrai qu'à la fin, il avait plus aucune vigorosité, mais quand-même ! C'est pour ça qu'elle a la candidatude. Pensez, avec personne à qui se frotter, en Poitou-Charentes, que Raffarin. Modérator, qu'il s'intitule lui-même, maintenant. C'est bien la peine qu'il aille se chercher un pseudo, alors que tout le monde va reconnaître la bosse quand il approchera.
Et dîtes-moi, tant que j'y suis, mame Plastoc, vous l'avez eu la lettre de Copé ? Il dit qu'en faisant un don à l'UMP, vous lui donnerez les moyens d'agir pour accompagner la politique de Carlito et de son gouvernement ! Et bien, s'il faut leur filer des ronds pour faire aboutir leur programme, c'est bien ce que je disais, qu'en France, y a plus de lois, y a plus personne pour les faire appliquer, y a plus de police, y a plus de parlement, y a plus de majorité. Non, mais, il nous prend pour le FMI ou quoi, le nouveau. Pas plus tôt arrivé, il demande du cash ! Je connaissais le système coopératif, pas encore le Copératisse !
Bon, c'est pas tout, qu'elle a conclu, Berthe : pour l'agitée du Poitou, je ne vois qu'une solution, faudrait y trouver quelqu'un que, sans trop y toucher Ségo, il y fasse un peu mousser la laine !
Bon sang ! Comme aurait dit Georgina Dufoix ... encore faudrait-il qu'il ait envie de traverser le désert !

MÉGALO ?

Le je-sais-pas-combien de Picasso dans la maison d'un électricien, c'est quand même pas si comme on aurait trouvé Golfech dans la maison d'un peintre ! En plus, des Picasso, y-en-a qui stationnent devant mon portail tous les jours. Je l'ai signalé à la police. Ça n'a jamais déplacé un juge d'instruction. Quand je vous dis que tout est bon pour détourner l'attention des français des choses sérieuses. Des vrais questions de société. De la misère du monde. Comme par exemple qu'au fin-fond de la péninsule arabique, ils sont si démunis qu'ils sont Abu Dhabi : ils n'ont rien à se mettre, les pauvres. Et bien moi, je vais créer une banque vestimentaire pour ces gens à bout de fringues ! En attendant, pas la peine d'aller leur vendre des penderies. Jusqu'à temps qu'ils soient vêtus, y-a-qu'à continuer avec les pièges à loup et les mitraillettes.
Mais la vrai question, aujourd'hui, la vraie de vraie, c'est quand-même de savoir si Face de Maroilles est sortie de l'hôpital. Après la déclaration de candidature de la pintade, paraîtrait qu'elle a fait une gastro. C'est madame Ruth de Solférino, ma voisine, qui m'a dit ça. Elle sait tout du P.S. Remarquez qu'au P.S, comme elle dit, un gaz de plus, un gaz de trop ... de toute manière, y a toujours le pet entre eux.
De la part de Marie-Ségolène, c'est quand même vache. Mais cette fille n'a pas la moindre retenue. Petite, elle se retenait pas de pisser. Trois fois qu'elle a accouché, elle a pas retenu les eaux. Puis elle a pas retenu Hollande. Les larmes, non plus, quand petit Carlito lui a mis la raclée. Et même Bayrou qu'elle a pas retenu, à qui elle a carrément proposé de se vendre pour rien entre les deux tours.
Comme dit monsieur Muammar Kadhafi, qui fait ma revue de presse quotidienne, vu qu'il lybien, cette meuf, c'est comme un herpès, elle est récurrente depuis des années. Encore que je trouve ce mot bien réducteur. Et elle fait le jeu de Lionel Jospin : parce qu'on ira encore le chercher, le pasteur reti(Ré), pour mettre de l'ordre dans le poulailler.
La mégalomanie, c'est le pire héritage qu'il leur ait laissé, le Mitterrand, aux socialistes. Parce qu'ils l'ont tellement épuisé à vouloir lui faire donner des coups de barre à gauche, que machiavélique comme il était (Bertrand Delanoë dirait machiavélib ... !) il s'est dit : tant qu'a leur laisser l'Élysée, qu'ils le prennent avec les blattes et les punaises !

lundi 29 novembre 2010

LE FIGARO DU JOUR

Certainement que mon livreur de journaux, ce matin, avait petit-déjeuné à la gnole. Il a déposé Le Figaro dans ma boite-aux-lettres, au lieu du Herald-Tribune de Virage, auquel mon Buch est abonné pour suivre les bastons dans les stades.
Il y a bien longtemps qu'on n'avait pas lu Le Figaro. Réservé à une élite intellectuelle à laquelle nous nous défendons d'appartenir, pour ne pas froisser l'opinion publique. Nous sommes de la France d'Ambha, nous, m'sieurs-dames. Ambha, étant, comme vous le savez, l'attaquant burkina-farçi du PSG ... le bien-nommé ''Pas Sur la Gueule''. Vu que si vous voulez vaincre dans la tribune du Parc des Princes c'est pas dans le visage mais dans les couilles des adversaires qu'il faut taper !
Donc, entre deux tartines de confiote de figues, figurez-vous que c'est le Figaro qu'on s'est tapés. Et là, je ne suis pas capable de vous dire les frissons dont on a frissonnés :
- '' William ne prendra pas la place de son père'', qu'ils sont allés écrire ! Non, mais, vous le voyez, vous, ce jeune-homme, dans le plumard à baldaquin de la jument grise ? En train de lui étriller la croupe ! De lui soigner le croup, oui, plutôt ! La diphtérie ou la coliba, s'ìl ose aller jusque là ! Et de l'éventer avec les oreilles comme son papa ?
- Pire, qu'ils disent : ''La cocaïne devait inonder le marché parisien'' ! De deux choses lune - comme dirait Neil Armstrong - soit ils en ont trop tâté soit ils en ont pas tàté assez avant d'écrire ça. Vu, que la coke, ça fait pas exactement pisser. Il eut été plus judicieux et plus crédible de titrer : ''Prise de cocaïne par la police'', mais là, ça n'était pas vendeur, ça aurait même fait un peu trop consommateur.
- Enfin : ''Plus de 50.000 foyers fortunés profitent des HLM''. Et alors ? Vous croyez qu'on s'en est pas déjà rendu compte que les riches habitent toujours Hors La Merde !
Moi, je serais journaliste, je chercherais des choses intelligentes à dire, surtout dans le politique, et je chercherais des titres subtils, d'actualité vraiment pertinente. Tenez, à ce propos, rapport à Martine Aubry qui en peut plus d'attendre : ''La question qui empêche de dormir l'amère de Lille : Dominique Strauss ... QUAND ?'' Et je te flanque mon billet qu'avec ça, je sauve la presse quotidienne de la faillite.
Alors que s'interroger sur William s'il la tirera ou non la grouse de Cornouailles, ça peut faire vendre que ''Voici'' ... et encore !

dimanche 28 novembre 2010

LES PRIMAIRES À MA FAÇON

Au lieu qu'on assiste à des scènes d'anthropophagie entre les deux mente-religieuses du PS (c'est volontairement que j'ai pas mis de ''a'' à mente ... rapport à ce que les socialistes nous racontent depuis des lustres), au lieu, donc, si qu'on l'inventerait nous-mêmes, le candidat ou la candidate idéale qu'on balancerait dans les pattes de l'UMP aux prochaines présidentielles.
C'est l'idée qu'on a eu, madame Sofrez - ma voisine - monsieur Medhi Hametry - mon fournisseur d'huile d'argan, et moi-même. J'en profite au passage, pour souligner les vertus de cette huile végétale, la seule à sortir du trou du cul d'une chèvre - à ne pas confondre avec celle de Sarnez, qui est laxative - dans laquelle je cuisine mes frites.
Donc, on a pris du papier, des crayons et nous nous sommes attelés à la tâche (sans aucun mauvais jeu de mot mal intentionné, bien entendu).
Et on a, dans un premier temps, esquissé le portrait-robot de la perle. En superposant les photos et le Q.I de tous les socialos qu'on connait. Et vous n'allez pas le croire : catégorie garçons on est tombés sur Raymond Domenech et catégorie filles sur Stéphanie de Monaco !
Alors on s'est dit qu'au cas où il y aurait le feu à droite, on allait faire aussi quelque-chose, préventivement, pour aider l'UMP à se déterminer. On a donc mis tous les morceaux de leurs photos préalablement découpées dans un sac et on en a tiré au sort suffisamment pour reconstituer un visage, selon la technique dite de loto-détermination. Et là, mais je vous jure, on l'a pas fait exprès, on est tombé sur Dominique Strauss-Khan pour les garçons (même qu'un moment, avant qu'on ait tiré les cheveux, on a cru que ce serait Dalida, rapport au yeux ...) et, pour les filles, sur Jeanne-d'Arc.
Autant dire que c'est Stéphanie de Monaco qui va passer, en 2012, vu que Jeanne-d'Arc est morte et que Strauss-Khan a rendez-vous, cette année-là, avec son ophtalmo, pour se faire retendre le globe oculaire.
On n'est pas dans la merde, allez-vous dire ! Ben, moi, je crois pas. ''Comme un ouragan'' qu'on entendrait à l'Élysée, au lieu de l'autre seringue qui nous a tous rendus neurasthéniques. Monaco contre St-Atienne, c'est-y pas un beau derby en perspective. Et même qu'on inviterait Domenech à donner le coup d'envoi. En sa qualité de candidat malheureux aux primates du P.S !

samedi 27 novembre 2010

SÉGOLÈNE ... C'EST MA COPAINE !

On éprouve parfois de ces frayeurs, en ouvrant sa télé ... nous étions en train de souper, Buch et moi. Salade pré-lavée, jambon glacé découenné. Quand, soudain, mon mari s'est écrié : ta couenne n'est pas perdue pour tout le monde ! Et c'est là que, le temps de réaliser, j'ai vu apparaître Chantal Goya dans la lucarne.
J'ai cru tout de suite à un reportage sur la maltraitance dans les maisons de retraite. Et ben, non ! Elle a repris du collier, la vieille. Et pas n'importe lequel, vu qu'elle s'identifie à Dora l'exploratrice, maintenant. Les règles en moins, bien sûr, l'haleine à l'ail (zheimer) en plus ! Sûr qu'elle s'est remise de sa hernie fiscale ! Du moment qu'elle crie plus comme avant : ''Bercy m'a tuer !''.
Moi, je vais vous dire, j'ai toujours détesté Chantal Goya, sauf le jour où Patrick Sabatier lui a mis une avoine. Je n'apprécie que moyennement les pratiques commerciales de son organisation qui cible les plus vulnérables : nos petits enfants ! En leur vendant du lapin meurtrier. Oui, qui zigouille le chasseur. Non, mais ! Et vous ne voudriez pas, qu'après ça, rendus adolescents, ils aient envie de tirer sur leurs maîtres, nos petits chéris !
Des fois qu'elle leur chanterait maintenant ''Ségolène, c'est ma copaine'' et ''Martine c'est Sécotine'', je serais pas surprise qu'elle te leur prépare les primaires, aux juniors du PS. En se rangeant d'emblée dans le camp de la bique du Poitou. Vu que l'autre, en plus, elle pourrait leur faire peur aux enfants, sauf qu'elle change de look, genre Poneytte. Vu qu'elle a la stature et pour rester, tout de même, dans le monde merveilleux de Barbie et de Walt Dyspnée. Le spécialiste du dessin essoufflé.
De toute façon, la chanson, il faut pas la mélanger à rien d'autre. Y a bien des exceptions, quand-même. Qui font des tubes, pardi. Quand Johnny, par exemple, il l'a associée à la gastronomie. En chantant ''L'idole déjeune'' ...
Et, nous étions là, Buch et moi, à regarder notre souper. La Goya parlait de sa dernière phlébite. À tout prendre, qu'il a soupiré mon mari, je suis comme Chirac : à ces âges-là, y a que Line Renaud pour me faire encore bander !   

vendredi 26 novembre 2010

ALAIN PARFAIT DU SUBJONCTIF

Là, le Doumé de Villepin, il faut qu'il arrête, à propos de Karachi : de nous raconter, en l'espace de trois jours, tout et son contraire.
Sur le même ton patibulaire et solennel qu'il parlait à l'ONU, le bougre ! Qu'on aurait cru Malraux accueillant les restes d'Alice Sapritch au Panthéon. Genre : françaises, français, c'est avec ces restes-là qu'au fond de nos campagnes, tragiques et reculées, accablées séculairement par les relents familiers de nos porcheries ancestrales, oui, au fond de nos campagnes misérablement subventionnées et au fond de nos vieilles cuisines rurales enfumées, où flottent, comme autant d'indicibles oriflammes, les odeurs des pets de mamé ... oui, c'est avec ces restes-là, mesdames et messsieurs, qu'on fait les meilleurs ragoûts et les meilleures potées !
Alors, il me vient deux autres grands hommes à l'esprit :
- mon Buch, d'abord, qui n'arrête pas de dire, en pastichant un certain Charles - dont j'ai oublié de retenir le nom de famille - que dans trop de prudence, il y a toujours beaucoup de lâcheté,
- Winston Churchill, ensuite, qui disait, lui, que tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. Et il ajoutait : la plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs occupations comme si de rien n'était ...
On en est là, m'sieurs-dames ! Et pendant ce temps, v'là le mari de la soprano qui nous fait une crise d'imparfait du subjonctif, genre il fallait que je remaniasse le gouvernement et que je remerciasse Borloo ... que j'amarrasse (rapport à Fadela) d'autres méduses à mon radeau ! Mais vous aurez remarqué qu'à aucun moment il n'a déclaré qu'il aurait fallu qu'il ''liasse'' Balladur. Parce qu'aussi bien, Eddie, il n'a accepté que des versements en chèques. Rapport à sa comptabilité. Si tant, est, bien sûr, qu'il eût pakistanassé.
Assez ! Justement, tiens ! Assez de les entendre les uns et les autres, se faire des crocs-en-jambes. Surtout quand on a d'autres chats à fouetter, vu qu'après la Grèce et l'Irlande, paraîtrait que c'est au tour de Monaco de demander l'aide du FMI et de Bruxelles. Pour payer la facture de la noce de l'ex-beauf de Ducruet. Qu'en plus, c'est la guerre des lessives qui va éclater entre la France et la Principauté : laquelle des deux va le moins boulocher, Charlaine ou Ségolaine ?
Je vous le dirais quand Albertito aura essayé. Mais, s'ìl met autant de temps que Louis XVI, y a des chances que tous mes pulls ils soient mités !

jeudi 25 novembre 2010

LE TEMPS DES ÉTRENNES

Mes voisins, les Ben Fouthu, me tirent une gueule pas possible, au fur et à mesure qu'approche Noël. Lui, surtout, quand il prend le chemin de la mosquée. Encore que je me demande parfois s'il n'irait pas plutôt à la mousmé, guilleret comme je le vois.
Donc ils me tirent la trogne : j'ai eu le malheur, l'an passé, d'offrir ''Les Trois Petits Cochons'' à Jean-Yacine. leur petit dernier (qu'entre parenthèses, ils l'ont appelé Jean-Yacine au cas où, plus tard, il écrirait la version beur de Phèdre et d'Andromaque). Ben, oui, quoi ? J'ai manqué de discernement. J'ignorais que leur phobie du cochon puisse aller jusque-là. Va falloir me faire pardonner, cette année. Aussi, si je trouve ''Les Trois Petits Rats Madam'', c'est ça que je vais lui acheter. Auront rien à me reprocher.
Mais c'est encore du fric jeté par la fenêtre. Sans compter le fafiot aux pompiers, aux poubelliers, au facteur, aux vigiles et - depuis deux ans - aux vauriens qui dealent dans l'entrée de l'immeuble, pour éviter qu'ils me traitent de pute quand je passe. Et j'allais oublier : à la concierge. Portugaise. Avec son déficit record. À la colle avec un irlandais, en plus ... va falloir que je double la dose pour soutenir leurs économies. Quand Pasqua nous disait que l'Europe allait nous foutre sur la paille ... on aurait du l'écouter et te corsiser tout ça, du moment qu'y a que la Corse qu'a l'air de bien se porter. Y a qu'à voir son agriculture, les fruits, surtout. Vous savez combien ils exportent de grenades, les corses ? Sans compter les disques de Tino Roussi et de Patrick Fiori ...
Bon, on va arrêter la géo-politique et parler d'autre chose. Encore que, maintenant, dès que tu ouvres ta télé, sur qui tu tombes ... une femme de ministre ! Remarquez que, pour une fois, c'est pas la droite qui a commencé, c'est Mitterrand soi-même quand il a pécho Catherine Langeais. Avant que Sabbagh ne lui passe la bague (pas belle, la rime ?). La faute aux socialistes donc, s'il faut se cogner madame FMI, madame Borloo, madame Médecin Sans Frontières et madame Montebourg, désormais. Ça fait un sacré paquet pour la gauche tout de même ! Moi, je vais vous dire trois choses :
- primo, pour mettre la main sur l'information, rien de tel que s'assurer des speakerines. C'est mieux que les syndicats et ça donne moins de tracas. Fallait être fin stratège pour penser à ça !
- deuxio, je suis convaincu que pas mal de filles de la télé sont formatées pour ça. La preuve : allez voir sur LCI. Nympho en continu, qu'ils disent. Vous n'avez que l'embarras du choix. C'est quand-même pas moi qui l'ai inventé !
- tertio, faut surveiller Bayrou : il aurait des visées sur Arlette Chabot. Pour lui. Et pour la de Sarnez, sur Eugène Saccomano !
Quand je pense que ma mère rêvait de me voir présenter le journal de la Une. Je m'appellerais peut-être de Villepin, aujourd'hui et quand il faudrait parler du Pakistan, je zapperais sur Monaco où, décidément, les bateaux posent moins de problèmes. Mais ils m'auraient virée avant ! C'est le revers de la médaille. Mais c'est aussi un bon ticket d'entrée au Conseil Économique et Social, pour siéger à côté de Georgette Lemaire ...

mercredi 24 novembre 2010

DENTISTE ET DONTISTE ... CONFONDONS PAS !

Vous savez combien je parais jeune et belle, en dehors d'être un pur cerveau. Mais il m'arrive cependant d'avoir des problèmes dentaires d'un autre âge.
Genre le bridge du devant qui fait la malle quand le caramel mou que je suis en train de mastiquer lui dispute une couronne. Nobody perfect.
Et toujours un vendredi soir, bien entendu, vu que les caramels mous sont assez vicieux pour savoir que les dentistes sont tous, à ce moment là, en route pour leur w.end à Ibiza.
Car, bien sûr, tous les dentistes ont une villa à Ibiza et un jet privé pour s'y rendre. Sans quoi ils ne seraient pas des dentistes, mais des pauvres.
Ces considérations socio-économiques mises à part, mon bridge m'a dit ciao vendredi soir, et comme je ne me voyais pas attendre mardi matin pour le refaire scotcher - mon dentiste préféré prend aussi le lundi pour récupérer de son dimanche à faire du slip-on, en Paul Smith, chez Guetta - j'ai pris rendez-vous chez son premier confrère disponible.
Je me suis donc assise dans sa salle d'attente. Dans la posture qui me sied : jeune et suggestive. Comme une gamine qui ne viendrait que pour se faire délivrer de cette affaire en fil de fer barbelé qu'on leur colle à toutes dans la gueule. Vu qu'il faut finir de payer le creusement de la deuxième piscine à Ibiza, évidemment.
Sur la table basse, la Fly de la promo à 7 euros 99 - les dentistes ne mettent jamais plus dans l'achat de ce genre de meuble d'appoint - j'ai assez rapidement repéré un Télé Z délabré de 1989, une pièce unique, et le catalogue Picard des fêtes de Noël 2004 ! Je n'étais pas née ...
Heureusement que le diplôme du praticien était accroché sur le mur pour distraire les sinistrés du dentier, sans quoi je serais morte.
Son patronyme y était inscrit, bien sûr, et je me suis soudain souvenu d'un grand blond portant ce nom. Il était dans ma classe au lycée, quelques 40 ans plus tôt, et je me suis posé une question : était-ce lui pour qui j'avais eu quelques bontés à l'époque ? Ben oui, quoi, on n'est pas toujours maîtresse de soi quand la pion regarde ailleurs ! On le devient forcément d'un autre !
Quand je suis entrée dans son cabinet, j'ai immédiatement écarté cette drôle de pensée de ma tête. Ce veau grisonnant, dégarni et ridé jusqu'à l'os était bien trop âgé pour avoir été mon amant à l'époque. Quoique ...
Aussi, après qu'il eut fini de fourrager dans ma bouche, je lui ai demandé s'il avait été élève à Henri IV :
- Oui, m'a-t-il répondu.
- Quand avez-vous eu votre bac ? ai-je questionné.
- 1976 ... pourquoi me demandez-vous ça ?
- Alors, vous êtiez dans ma classe, me suis-je exclamée !
Et savez-vous ce que ce monstre, cet affreux vieillard, cet atrophié, ce résidu de glande séminale m'a demandé :
- Vous étiez prof de quoi ?
Alors, je vais vous dire : fini les dentistes ! Moi, dorénavant, je n'irai plus que chez les dontistes. Et orthodoxes, avec ça ! Ben, oui, quoi ? Les orthodontistes. J'espère qu'ils seront mieux élevés que cet enfoiré là !

mardi 23 novembre 2010

RÉTRO-BÉNÉDICTION ?

Je ne sais pas s'il y aurait un lien de cause à effet, mais du moment que la scène se passe à Karachi, je trouve Doumé de Villepin de plus en plus constipé. J'en suis même à me demander s'il n'est pas désormais contraint d'aller aux cabinets sous péridurale. Pour souffrir un peu moins quand il passe à l'acte.
En tout cas, comme les corons puent, c'est à leurs risques et terrils - comme le dirait l'excellente Face de Maroilles - que Doumé et toute la clique sont allés se fourvoyer dans cette affaire. Ils ont bonne mine, qu'elle pourrait ajouter ... puisqu'elle a presque autant d'humour que moi !
En plus que je me rends compte que c'est l'inénarrable François Léotard qui était Ministre de la Défense en 1994. C'est vrai qu'on a peut-être connu moins scrupuleux.
En tout cas, celui qui était, je crois me souvenir, l'un des deux protagoniste de ''L'encornet et trottinette'' n'hésitait pas à faire le déplacement en province (limousine et jet compris) pour animer des réunions électorales essentielles de 14 personnes (Raymond Couderc et ses Raymondines incluses),  pour soutenir la candidature aux cantonales d'un dénommé André Gélis.
Qu'on n'appelle plus, d'ailleurs que le Douanier Roussi, depuis son éviction de son fauteuil de maire ! Vu son incommensurable amour pour la peinture contemporaine, bien sûr.
Il a dû lui en passer quelques couches, ce soir-là, au Léotard ! Des fois que le ministre lui aurait confié le contrat de la déco des sous-marins !
Bon, je parle, je parle ... j'en oublie mes (propres) commissions. Je dois passer à la pharmacie. Buch veut qu'on essaie les capotes, maintenant que Benoît-Oum-Papa a levé le tabou. Cependant, j'hésite : doit-on les faire bénir avant emploi ? Il aurait quand-même pu le préciser, le sexologue céleste. Au lieu de nous laisser ce nouveau questionnement sur les épaules. À moins que cette année il ne relooke la bénédiction du rameau : genre deux en une !
Sur ce, ciao, et merci d'avance à celles et à ceux qui me diront ... pour les capotes. Bénédiction instantanée ou rétro-bénédiction ? Qu'est-ce qui est le mieux par les temps qui courent ?

lundi 22 novembre 2010

MÉLANCHONS PAS ...

Le lundi c'est mon jour de lessive. Je ne vous dis pas le bagne et tout ce que je dois laver : mon dentier, mes kleenex, mes lingettes jetables, les parquets ... Mais depuis que l'amère de Lille me coache, ma vie de lavandière s'est transformée.
Je vais vous dire, sincèrement : Martine, c'est une vraie mère Denis pour moi ! Mélanchons pas les torchons et les serviettes qu'elle m'a dit ! En Hamon, tu mets les marcels de ton mari ... (ben, oui, quoi ! Marcel Amont ! elle en a un esprit, cette face de Maroilles !), tu démarres ta machine, et tu vas voir si ça Valls ! Et les pulls, à part ! Avec un bouchon de Ségolaine ! Et pendant que ça marine, tu montes au bourg chercher le Pen. Vu qu'elle sait que j'habite en contrebas.
Y a que pour les couleurs qu'elle a pas voulu me dire, parce que ça, c'est plus délicat, et que chacun a sa façon de les traiter. C'est comme pour les champignons, personne veut pas dire franchement ce qu'il va en faire. Surtout quand tu en as un plein panier â salade. Si tu les conserves ou si tu les renvois à la châtaigneraie. Peut-être que les communistes, ils vont vous dire qu'ils les gardent au buffet, en vue qu'on leur donnerait le droit de botte ... pour botter le cul des capitalistes, évidemment. C'est ça le droit de botte en démocratie, vous l'aviez pas compris ?
Et la presse qui titre : ''La nouvelle position du pape !''. Non, mais ! Pas la peine d'en faire un flan, quand-même ! Encore que je trouve ça intéressant de savoir s'il passe de levrette en missionnaire qui est quand-même la meilleure posture pour la propagation de la foi.
Sans compter que, désormais, le lundi, je vais devoir me taper la lessive des capotes. Manquait plus que ça ! Parce que, jusqu'ici, je les donnais à Emmaüs, vu que j'avais honte de les étendre au jardin : je suis mitoyenne de Christine Boutin !

dimanche 21 novembre 2010

MESSIEURS BERLUSCONI, BRUNI ET BASECU ...

Je suis prête à n'importe quoi pour avoir le nom et l'adresse de la coiffeuse de monsieur Berlusconi, parce que sa coupe, entre-nous, elle atteint des sommets. Et quand je dis des sommets, tenez, prenez celui de Lisbonne, justement !
Avec cette affaire entre lui, le mari de madame Bruni et monsieur Basecu, le président roumain. Qu'à une lettre près on aurait vite fait de le faire passer pour sodomite, le pauvre.
Et bien, je suis la seule capable de vous révéler exactement ce qui est survenu. Car, je vous le rappelle au passage, mon vrai métier c'est l'épilation (c'est bien la raison pour laquelle mon blog porte le nom qu'il porte) et, depuis le temps que je fais les maillots de ces dames, j'ai appris à lire sur les lèvres.
Donc, Baisecu est allé chercher des poux dans la tête de bas du cul : et si on parlait roumaniement ministériel qu'il l'a apostrophé ! Parce qu'en sa qualité de roumain, bien sûr, il a son mot à dire et l'autre lui a pas demandé son avis pour coller Juppé aux Anciens Combattants. C'est pas plus compliqué que ça.
Et le Berlusconi, en fait, il est monté au créneau, dans le cadre de l'OTAN, d'ailleurs, comme il se doigt (sinon il se serait contenté d'un signe de la tête) pour prendre, naturellement, la défense du mari d'une compatriote, en lui faisant un geste, au Baisecu, genre : et moi, j'en ai des totos, dans les implans ! Y a pas plus d'incident diplomatique à Lisbonne que d'arrière-pensées dans les dernières déclarations du pape sur le préservatif. Arrêtez donc de spéculer, sinon vous serez taxés de mauvais esprit, en plus de l'être ... sur le revenu !
En tout cas, tiare, monsieur le Pape ! Bien sûr, j'aurais dit chapeau, si je m'exprimais sur un laïc. Tiare, donc, cher Benito ! Mais je me doutais bien que ça arriverait un jour. Et ce n'est qu'un début ! En plus qu'il en faut des couilles pour recommander le port de la capote sur l'index de la main droite ! Mais on y parviendra, à la lui faire enfiler ailleurs. Et ce jour-là, ''béret sur le gland'' qu'il va nous encycliquer : beretus on the rock ! C'est les petits acolytes qui vont être soulagés !
Et, là-dessus, voilà la de Sarnez qui nous publie un livre : ''Le bar de l'Europe'' ! Sûr que c'est pas une autobiographie. car, poisson pour poisson, elle l'aurait intitulé ''Le thon de Bruxelles'' !

samedi 20 novembre 2010

ON SUPPRIME LES CAMPAGNES !

Vrai qu'Édouard m'a encore empêché de dormir. J'ai eu son aumônière, que dis-je, son gésier, sur l'estomac, dès l'instant où je me suis allongée. L'intérêt de la situation, c'est que ça m'a laissé le temps de penser. Et quand Lulu se met à envisager ... Bon, primo, on supprime les campagnes ! Puisque personne n'a encore trouvé le moyen de les rendre propres, et quitte à passer tous mes w.ends la la ville. On arrête les meetings, l'affichage, les passages chez Mireille Dumas, les bus peints à la main, les buffets de Lenôtre (on s'y retrouvera sur Ladurée), les locations de jets privés, les enveloppes plombées aux associations bidons et les invitations de journalistes chez Troisgros.
Une heure à la télé qu'on leur donne, à tous. Pas une minute de plus. Pour déballer leur marchandise. Avec un coup de projo sur mémère et sur le clébard préféré. Des fois qu'on risquerait de porter Brigitte Fontaine et un pitbull à l'Élysée. Y a que Bayrou qu'on dispenserait : lui, il viendrait avec sa purge. La de Sarnez, vous connaissez, non ? La grâce d'un piquet, le dentier d'une lotte !
Une heure de télé et sans béquille. Sans Pujadas, sans Ferrari (finies les voitures de fonction), sans Marianne Chazal et sans le ravi de Canal + que j'aurais renvoyé au PSG.
Mais là où la chose se corse (je ne couperais pas tout de suite avec la mafia, bien entendu) c'est que j'aurais organisé préalablement un casting. Oui, un casting. Pour désigner ceux qui seront dignes de passer à la télé. Devant un jury populaire : une douzaine de français tirés au sort et au hasard, qui poseraient les questions essentielles. Genre justifiez de vos revenus, avez-vous une fille cachée, avez-vous déjà eu des relations avec un loueur de meublé libanais, avez-vous déjà salarié un manifestant CGT, savez-vous où se trouve le Pakistan, trouvez-vous Angela Merkel sexy, plutôt sexy, ou plutôt moche. Ça, c'est pour s'assurer que le gars n'y va pas que pour le chocolat ... y en a tellement qui pensent qu'au cul !
Et là, le casting bouclé, il n'en reste plus que deux ou trois bons pour la télé. Fini, les enfants, de se faire tartir à longueur de soirée avec des Ségolène et des Debré qui, finalement, ne feront pas mieux que ceux qu'ils cherchent à dégommer !
On va pouvoir enfin regarder ''Sex in the City'' sans coupures et en toute tranquilité !

vendredi 19 novembre 2010

LE GOITRE N'ÉTAIT QU'UNE AUMÔNIÈRE

Ça m'a fait mal d'apprendre que Balladur aurait eu une aumônière à la place du goitre. Je ne peux pas le croire. De la part de cet homme si distingué, au point que j'étais persuadée qu'ìl ne faisait caca (bio) que dans des cuvettes en cristal et sans jamais quitter ses gants blancs. Lui qui disait que lire la presse ce n'est pas être informé de l'état de l'opinion mais être informé de l'opinion des journalistes, il me la sort bonne ! Il aurait financé sa campagne avec des rétro-commissions pakistanaises dont personne ne veut surtout plus entendre parler. Pourtant ça doit être énorme, puiqu'on voit ressurgir Millon (le bien-nommé) pour l'occasion. Comme le dit, par déduction, monsieur Alfred Gate, mon voisin, ça doit porter sur des milliards ! Mais là, personne ne moufte. Hariri, le proprio de Chirac, je le comprends : il est mort ! Mais ni le grand Jacques, ni le pote à Carlita, ni le Villepin ne tiennent à en parler. Publiquement. Parce qu'en privé, ça doit barder. D'autant que, si je me souviens bien, c'est l'UMP qui a liquidé les dettes de ''Droite Libérale Chrétienne'', le parti encroumé de Millon (tiens, encore lui) ! Manque plus que Pasqua au milieu, et c'est la mafalda sicilienne, comme dirait mon excellent ami Joaquin Salvador Lavado (allez-allez, un petit tour au dictionnaire ne vous fera pas de mal !). Et vous vous souviendrez, à cet égard, que Millon a quand même pécho 3 mois avec sursis, pour embauche de personnel de maison lorsqu'il était patron de région. Délicat, le gonze !
En tout cas, j'ai fait valser la photo d'Édouard de ma chambre. Pourtant, je le trouvais érotisant le marquis ! Et j'arrête ma coupe à la Villepin que j'ai dit au coiffeur : tu me fais n'importe quoi d'autre, un bol à la Voynet ou un tarmac à la Juppé, mais je ne veux plus qu'on risque de me prendre pour Doumé !
Moi, je vais vous dire, si ça continue comme ça, je vais fonder mon propre parti. Propre, oui ! Sans conservateurs, sans adjuvants, sans colorants et, surtout, sans préservatifs : parce que quand je voudrai sodomiser les copains, je le ferai à sec, sans état d'âme et sans rétro-commission.
Sacré Édouard ! Si j'avais su ce qu'un goitre peut cacher ...

jeudi 18 novembre 2010

WILLIAM, FRANÇOIS, AXEL ET LES AUTRES

Oh, les cons ... je parle des Windsor : ils ont fini par le marier ! William, le propre fils de Diana et d'Oreilles-Externes, le non moins propre beau-fils de la jument de Cornouailles. Fallait bien qu'ils y arrivent ! En plus, au moment même où leur Premier Ministre demande aux anglais de se serrer la ceinture. Je suis persuadée qu'ils l'ont fait intentionnellement : pour que les roastbifs noient leur plan d'austérité dans la fête.
Chapeau les mecs ! Nous, on n'est pas capable. D'abord, chez nous, y a jamais de plan d'austérité. On est riches ! Mais quand on doit économiser, comme c'est le cas, on n'a que Balladur pour noyer notre dépit ... dans la consternation, ou la photo de Marielle de Sarnez pour étouffer notre libido dans la dépression. Je parle pour le Buch, mon mari, évidemment, car moi, c'est Bayrou qui commande à la mienne de libido. Et je suis, du coup, la seule libido sous assistance respiratoire du département. Quand il a parlé, hier, à la télé, le François, on a dû me mettre un coup de défibrilateur vu que, si j'ai bien compris, il était ministre, mais il savait pas ce qui se passait au gouvernement. Pourtant, il a une paire de feuilles, le bougre, à faire pâlir le papa du prince William ! À ce stade là, il faut que je fasse appel aux frères Bogdanov : pour qu'ils m'expliquent si une oreille peut être aveugle à ce point là !
Moi, mes oreilles, elles voient tout. Même qu'elles lisent entre les lignes. Attention, je n'ai pas dit entre deux lignes ... je ne suis pas animatrice télé, moi. Oui, elles voient tout, mes oreilles et mes yeux entendent tout. sauf quand Carlita chante ''Ta Tienne'', parce que, dans ces moments là, je les ferme vu le manque de contenu littéraire de cette scie.
Je les ai fermés aussi pour pas entendre Axel Khan raconter qu'il faut pas faire de la peine aux petits en les notant à l'école. C'est quoi, ce mec ? Pour un parent de l'Aga de la même famille, je pensais qu'il volait plus haut ... en fait, ce doit être lui, Lady Gaga Khan ! Encore un qui veut nous enfoncer un peu plus dans la merde. Depuis le temps qu'on désacralise l'école, manquait plus que ça. Supprimer les notes, c'est tendre une perche supplémentaire aux élèves - et aux parents d'élèves des syndicats subversifs - pour les amener à contester un peu plus l'autorité des maîtres. C'est l'éducation nationale revue par feu Jacques Martin et l'École des Fans ! Et c'est ça qu'on présente comme un grand cerveau français ! Ben, dis-donc, l'a que du Perrier dans le crâne le Khan en question ! Tu fais la même chose aux Jeux Olympiques - pourquoi faire de la peine à nos athlètes - et tout le monde il est médaillé d'or ! Après la pensée unique, vlà la médaille unique ! Vive la France ! Avec Khan à la FIFA, on gagnait le Mondial, nous aussi ... et on n'avait pas besoin de congédier Domenech !

mercredi 17 novembre 2010

HARLEM ET MANHATTAN

Je relève d'un cauchemar : pendant quelques minutes j'ai été Ségolène Royal qui tendait la main aux ex-ministres du gouvernement. Aux recalés du sarkozisme. Je haletais, j'avais la langue qui pendait, les flancs qui battaient et la culotte humide. Oui, mouillée. Comme le jour où je voulais Bayrou. Je crois même que j'ai aboyé. Heureusement que Harlem Désir me tenait en laisse, sinon je me serais donnée.
Ah, oui ! Harlem Désir ! On a oublié son nom véritable et sa condamnation de 1998 pour recel d'abus de biens sociaux. Sous son pseudo, il est secrétaire national du PS. Un homme de confiance, en somme ! Voilà ce qui manque a l'UMP. Un mec honnête, sans masque, qui sonne américain. Mais je vais leur trouver quelque-chose : j'ai un copain qui est d'accord pour s'appeler Manhattan Transfert. C'est déjà un premier point. Sauf que lui, c'est un casier à bouteilles qu'il traîne. Mais on va s'arranger. Il va présenter une demande d'emploi à la CGT et on le fera salarier par une mairie amie, genre pour regarder monter le podium de la fête de l'Humaté. Intermittent du spectacle, en quelque sorte, payé plein pot par le contribuable. Après, on lui monterait une association, genre Touche Pas à Mon Spot, qui ferait la lumière du podium mais pas sur le trou dans la caisse. Et trois mois plus tard, je te fous mon billet s'il a pas pris 18 mois avec sursis et s'il est pas nommé secrétaire général lui aussi.
Seulement, voilà : l'Aboie-Tout-Charente va vouloir le leur prendre. Et elle va recommencer à perdre la boule. À baver. Mais je la comprendrai. Y a pas de raison que Face-de-Maroilles ait un Harlem Désir si elle n'a pas droit, elle, à un Manhattan Transfert. Moi-même, j'ai bien un Victoria's Secret !
Et pour comble de malheur, voilà qu'au moment de me rendormir, j'ai été la Kosciuzko-Morizet. Avec mes échasses Manolo Blahnik, à 1500 dollars la paire, pour traverser la cour pavée du ministère.Non, mais, des fois, il aurait pas pu me prévenir, Borloo, qu'il avait pas pu faire placer un lino ! J'aurais sorti mes baskets !
Quant à Michèle et Roselyne. entre nous, ras le bol des fichus qu'elles traînent sur l'épaule droite. Dans mon rêve je les ai prises pour Djamel Debbouze. Allez savoir pourquoi !

mardi 16 novembre 2010

REMEMBREMENT MINISTÉRIEL

Pourquoi remembrement ? Parce qu'on change les membres (pas tous, hélas) du gouvernement. Et parce que remaniement, en l'occurence, ne signifie rien, du moment que les manies restent les mêmes. Les mamies, aussi, d'ailleurs, puisqu'on va devoir s'appuyer encore Roselyne et Michèle - avec son fiancé, en plus, cette fois !
J'ai eu une lueur d'espoir, cependant, quand on a annoncé Mercier à la Justice. Je me suis dit que ce Ministère avait bien de la chance : voilà que Michèle Mercier, la Marquise des Anges, succédait à Guigou et à Dati ! Trois top-models enfilées. Comme qui dirait à la suite. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Et bien, non, j'ai vu arriver un gros bonhomme qu'a pas l'air de rigoler. Et pas glamour pour un sou. Remarquez que les Sceaux étant ce qu'ils sont ... périlleux, vaut peut-être mieux.
Mais je ne suis pas contente du tout. On a éjecté mes préféré(e)s. Celles et ceux qui pétaient un peu le feu : Borloo, Rama Yade, Fadéla Amara, Christian Estrosi (son jet à 250.000 euros) et Kouchner par exemple. Pour nous refiler des chiraquiens professionnels, en les nommant ministres d'état ... d'establishment, oui ! Oui, je ne suis pas contente du tout, parce que je pensais qu'on en avait fini avec le vieux aux sumos et qu'on allait le baîllonner une fois pour toutes en l'élisant, comme Giscard, à l'Académie Française.
Non, mais ! Vous avez vu ça : le tour de passe-passe de Juppé ? Je serai maire à temps plein qu'il avait dit aux bordelais ! Et vu ce qu'il a maintenant déclaré, on peut ressortir la planche à billets pour payer les voyages en avion entre sa mairie et Villacoublay !
Ça me gonfle tout ça, pour dire vrai. Heureusement que Carla a été reconduite à son poste. Et qu'il n'a pas rappelé Cécilia, pourtant sarkoziste de la première heure. Moi, je vais vous dire, Carla, je la vois à l'Élysée pour un bout de temps encore. Ambitieuse comme elle est, je la vois se pacser avec la grosse Aubry après les prochaines présidentielles. Parce que, c'est sûr, c'est Face de Maroilles qui va gagner. Et je la vois se remarier avec José Bové, aux suivantes. Parce qu'entre temps, les français auront une fois de plus foncé tête baissée dans la merde, sous les applaudissements de la CGT. Et qu'on aura un gardien de chèvres au Château. Remarquez qu'en continuant comme on fait, on ne l'aura pas volé !

mercredi 3 novembre 2010

MADAME BEN DOUCH

Je me suis jetée sur le journal dès que madame Ben Douch, ma voisine, m'a annoncé : ''vous n'avez pas vu ça, vlà que le Raymond Domenech il réclame des dessous, maintenant !''
Je pensais trouver une photo genre Calendrier des Vieux du Stade, vu que je l'ai tout de suite imaginé nous présentant cet endroit de son intimité qu'Abdul-Salam Bilal (Nicolas Anelka, en romain) lui conseillait d'amener en vacances à Cap d'Agde. Aussi ai-je été bien déçue quand j'ai découvert qu'il ne demandait qu'un peu plus de pognon.
Il faut dire que les Ben Douch parlent le français comme le steak parle le tartare : des sous, des suçes, dessus, dessous ... ils conjuguent tout à l'imparfait de l'approximatif, mes voisins. Et il faut dire aussi qu'il y a belle luette (pour ne pas être mauvaise langue) que je sais que ballon rond et pognon ça rime avec flouze et pompe à Sousse, comme disent les tunisiens.
Mais revenons à nos moutons, car si j'ai pris la plume ce matin, ce n'est pas pour vous parler exclusivement du gendre de la Mère Denis. Je voulais vous dire simplement deux mots de moi-même. Quelque-chose comme lever un coin du voile sur l'être humain que je suis. Car je ne suis pas seulement ce pur esprit qu'on imagine. Et j'en veux pour témoin, d'ailleurs, le jeune Ben Douch, qui n'arrête pas de chantonner que je suis bonne, quand, précisément, il stationne un peu trop longtemps sous sa douche. J'aurais pu être Diam's de Poitiers, moi, messieurs-dames, ou la baronne Edmond de Charleroux (qui couchait avec Gaston de Fer), ou la Chartreuse de Parme (qui se tapait Fabrice del Bongo, le fils d'Omar, le gabonais) ! En plus d'être Rigoberta Menchù ! Oui, Rigoberta Menchù.
Vous ne connaissez pas ? Pourtant Chirac lui fait la bise : une petite grosse qui ressemble au mari de Josiane Balasko, la zézé en moins et le Nobel en plus.
Mais, désormais, vous vous en souviendrez. Quand viendra mon tour d'être couronnée et que Balladur dira, avec des larmes dans le goître : c'est elle ... c'est elle que je lisais sans fin, Lulu Plastoc, quand je surveillais le petit Zarkozy aux cabinets ! Toujours un peu constipé ce gosse ...

mardi 2 novembre 2010

CHILI / FRANCE : la gauche fait match nul !

J'aime ça, quand la droite et la gauche se flanquent des coups dans la poire ! Les combats en dix reprises (je dis reprises, parce qu'ils sont toujours cousus de fil blanc) entre la Frou-Frou du Poitou et monsieur Lellouche, genre ''eh ! Ségo, t'en reprendra bien une louche ?''
Remarquez, c'est partout pareil. Tenez, au Chili, par exemple. Je suis copine avec quelques chiliens qui ont fui leur pays lors de la dictature et il m'arrive de suivre leur actualité. De toute façon, si je ne le faisais pas de moi-même, ils publient régulièrement sur Facebook pour rappeler aux autres leur engagement au minimum socialiste quand ce n'est pas davantage.
Ces jours-çi, ils en ont encore une fois contre leur président (de droite) démocratiquement élu il y a quelques-mois à peine, lui reprochant de ne rien faire en faveur de la minorité autochtone Mapuche en n'abrogeant pas, si j'ai bien compris, une loi antiterrorisme datant du sinistre général Pinochet.
Je voudrais bien sympathiser, mais il faudrait d'abord qu'ils m'expliquent pourquoi les Présidents qu'ils ont entretemps soutenus et révérés, en plus de 15 ans n'ont rien fait !
Monsieur Aylwin (candidat de La Concertation - oui, La Concertation !), Monsieur Frei (et ses amis Marco Enriquez-Ominami et Delfina Guzmàn), Monsieur Lagos (ambassadeur sous Allende) et la divine socialiste Michelle Bachelet, n'ont pas bougé d'une semelle !
Je ne fais que constater. Constater que la gauche chilienne s'est bien moquée des Mapuches tant qu'elle a gouverné et qu'elle vient aujourd'hui donner des leçons au Président Pinera (excusez l'absence de tilde sur mon ''n'', mais je n'ai qu'un clavier français) comme si elle était blanche comme neige.
Ça me rappelle vachement le comportement traditionnel des socialistes et des syndicats de gauche français qui, chacun pourra le vérifier, ne toucheront jamais, à l'avenir, à la loi sur les retraites ! Combien vous pariez ?
En plus, j'ai cru comprendre, à l'occasion d'autres publications et commentaires de mes amis chiliens, lors de l'élection de la nouvelle présidente du Brésil, que la France ferait partie des nations attardées qui n'ont pas encore porté une femme à leur tête. Ben, quand je vois que même madame Bachelet a laissé les Mapuches dans leur merde, je me dis qu'il est encore temps d'être gouverné par des mecs et jusque par Jean-Louis Debré s'il le fallait !