mercredi 27 octobre 2010

LE NAVET

Tout est prématuré : la mort pour Georges Frêche, les jumeaux pour Céline Dion ! Comme quoi la vie - façon de parler - réunit à un moment donné ceux qui sèment. À la porte de sortie !
C'est une réflexion matinale, profonde comme le plumard que je viens de quitter, en enfilant une fois de plus, dans le noir, le kangourou de mon mari au lieu de ma propre petite culotte. Ça me procure à chaque fois la même impression : celle d'être victime d'une descente d'organe. Faut dire aussi que cette nuit, le Buch n'y est pas allé de main-morte. Sur le coup d'une heure, il m'a dit quelque-chose comme ''tiens, on va varier le menu : je te montre comment le défunt a baisé Couderc à la Région !'' Et en fait de varier, j'ai eu droit au Rambo-Warrior, genre viol de l'urne au dessus du lit du cocu !
J'ai été défaite ... au deuxième trou, seulement, mais je peux vous dire que ça fait mal. Depuis, je ne suis plus la même. Je ne pourrai jamais plus Béziers comme avant.
Entre-nous soit dit, vous souvenez-vous comme on était bien du temps de Claparède ? Madame Pitteboule, ma voisine, me dit toujours que les sénateurs se suivent mais ne se ressemblent pas. C'est comme les saisons, ajoute-t-elle, y a celle des fraises puis celle des navets. On peut rien y faire, c'est la loi de la nature.
Et bien, je vais lui dire deux mots à la nature ! Moi, des navets, j'en veux plus dans mon panier de ménagère. On en a bien assez, déjà, avec les films de Michaël Youn à la télé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire