samedi 16 octobre 2010

LA PÂTE DE GROINS

Moi, le w.end, je m'emmerde comme 9 françaises sur 10. Le dimanche, surtout ! Mais cette fois, on ne m'aura pas. Je me lance dans la confection de pâte de groins. Vous connaissez, non ? Vieille recette campagnarde. Vous allumez votre télé, et là, vous n'avez qu'à choisir entre tous les groins qui piaillent, à l'intention de toutes les télé-victimes du dimanche. Genre Marielle de Sarnez, la fée Clochette du bègue de Pau - décidément, il n'a pas de pot, le pauvre, entre ce cataplasme et les sondages - ou genre Isabelle Huppert (chez Drucker, of course) qui est le seul hémisphère cérébral, encore vivant, du cinéma français - avec Fabrice Lucchini - à se prendre autant au sérieux que le béarnais !
Moi, c'est Jean-Pierre Coffe que j'adore. Bel homme. Qui nous a toujours désigné les merdes sur lesquelles nous ne devons pas marcher. Un évangéliste, en somme. Depuis que je l'écoute, je suis devenue anorexique, c'est dire ! Vous voudriez, vous, bouffer des tomates cultivées en hiver, au Groënland, sur des déjections de phoques, à la lumière d'un briquet ? Ou du veau engraissé à Tchernobyl, entre quatre barbelés et un éleveur sodomite ? Ben, moi, non !
À tout prendre, je préfère ma pâte de groins.

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