Dès que j'ouvre Gala, j'ai des spasmes : je m'attends toujours à apprendre que Kakà va épouser Lady Gaga. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le sentiment qu'ils posssèdent quelque-chose en commun : des noms à chier ! Pourraient pas s'appeler Depardieu ou Deneuve, comme tout le monde ? Ou Plastoc, comme moi ? Bon, tout ça pour dire que j'ai appris, ce matin, la disparition d'une grande artiste : Colette Renard. Elle chantait, entre autres choses, des chansons paillardes avec une distinction rare. Portés par elle, les orfèvres à la St-Éloi devenaient autant de Chaumet et de Cartier qu'on peut en rêver. Ciao Madame ! Je ne sais pas si j'en dirai autant quand viendra le tour de Lady Gaga.
Avec ça, mon canard titrait sur l'augmentation de la violence des filles. Et alors ? On n'aurait pas le droit, nous, de s'offrir une petite tournante sur un énarque vierge dans les caves de notre cité ? En plus, il aurait un phimosis, comme tous les intellectuels pisse-vinaigre ! De traîner une vieille par le chignon après lui avoir piqué son livret de Caisse d'Épargne ? En plus, on lui chouraverait sa médaille de Benoit XVI en alu huilé anti-contraceptif ! Ou de se présenter à la présidentielle ? Où qu'elles sont la parité et l'égalité ? Non, mais, il n'y a que les bourges et les phallocrates pour croire qu'on sait pas dealer ! D'abord, on s'est partagé les banlieues et les quartiers : Neuilly et le XVIème pour Martine et Ségolène, l'Elysée pour Carlita, le reste pour nous-autres. Et vous allez voir la baston ! Ou, plutôt, vous ne verrez rien, vu que Diam's nous a prêté la cagoule. On n'est pas tout à fait connes, quand même. Jusqu'à opérer à visage découvert ! À poil, tant que vous y êtes ! Ni connes, ni naturistes ! Pas vrai, les filles ?
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