dimanche 31 octobre 2010

HOMEMADE IMPLANT

Avant le changement d'horreur qui doit intervenir cette nuit (ça tombe bien, on est en plein Halloween), que je vous dise deux mots des homemade implants : des implants faits à la maison. Les Mamère, of course, d'autant que Noël s'en vient et que la période sera exceptionnellement favorable pour les réussir. Donc, si vous devez en profiter pour vous lancer, un conseil d'amie : évitez les injections répétées de ségolène. La ségolène a un effet déhiscent (faut bien vous envoyer parfois au dictionnaire). Préférez-lui les applications d'amarielle de Sarnez en cataplasme. Vous allez vous procurer ça chez tous les bons herboristes du Béarn, mais pas la peine de mettre, pour autant, la région affreux et à sang : elle est déjà servie de ce point de vue là. Elle a eu Henri IV qui croyait dur comme fer qu'il avait un os en Guise de sexe : les rois de France avaient toujours un Guise entre les pattes, à cette époque.  Elle a désormais ce type du Momo, du Momo du Momodem, qu'on a quand-même vu se traîner à plat ventre, un soir que je ne nommerais pas, pour brouter ... vous vous en souviendrez certainement, cette touffe dont il est question ci-dessus, à l'effet déhiscent. On aurait dit un vieux bouc lubrique  ! Et moi, comme disent les anglais, le bouc m'écoeure !
Celà dit, concernant le juge Courroye, normal qu'on lui demande de passer le dossier Bettencourt à d'autres magistrats. Fallait pas s'appeler Courroye ! Fatal, mon vieux : rapport à la transmission. Automatique !
Quand à madame Gerfeld Carla, ma voisine, j'en ai appris une bien bonne. Remarquez que depuis le temps qu'elle trompe son mari, je me doutais bien de quelque chose. Monsieur Gerfeld, qu'elle dit, il est cocu, mais seulement par contumace, vu qu'il se présente jamais lors de ses débordements. Et après vous direz qu'y a pas de justice en France, la preuve ...

vendredi 29 octobre 2010

MOI, JE FAIS HALLOWEEN CHEZ LES CHIRAC

Bon, il paraît que les ivoiriens vont voter. Ok, c'est pas trop tôt, depuis le temps qu'ils attendent. Mais je me demande bien comment ils vont s'y prendre, vu qu'ils ivoiriens. Heureusement, d'ailleurs, parce que quand je vois, moi-même, la tête du président qui se représente, j'ai des frisons qui me parcourent la savane, d'Abidjan à Yamoussoukro. Gbagbo, ou Gaga ou Pabo, qu'il s'intitule. Un coriace, le zèbre. Un nez fabriqué au pif, et une bouche à vous défater un obélisque, comme le dit le Buch, en fixant la mienne à regret. Mais mon mari a toujours eu l'art d'insinuer ... Finalement, on n'est pas si mal placés, nous, les français, dans les courses aux présidentielles. Regardez - mis à part la famille Le Borgne et le facteur de Besançon qui ont quand même les crocs un peu longs - on n'a affaire qu'à des figures de magazines. Tiens, justement, l'Aboie-Tout-Charentes : vous lui trouvez pas la classe ? Bourrée de cire, bourrée de son, comme chantait France Gall. Et le Béarnais, non mais, ça c'est du conconconcret, mais tout le monde peut pas bien parler. Et la Lilloise, avec les joues qu'on dirait du maroilles en train de dégringoler de l'étal du crémier, vous la trouvez pas belle ? Bon, c'est vrai qu'elle est aussi féminine qu'un routier, mais, merde, elle est pas là pour présenter des petites culottes. Et Mariton, qui parle anglais - of course - l'est pas mignon, le bougre, qu'on dirait qu'il se demande toujours si on vient de lui mettre un p.v ou de le lui faire sauter. Et Gaudin, qui rigole sans arrêt comme si le fantôme de Gaston Defferre était en train de le goder. Et Debré, qui fait Halloween toute l'année avec le masque de son père sur le nez et qui parle raide comme une prothèse de péroné ! Vous trouvez pas qu'on a de la chance ?
Tiens, à propos d'Halloween, je suis invitée chez les Chirac. J'ai pensé me déguiser en Xavière Tibéri, mais je ne voudrais pas réveiller de mauvais souvenirs. Finalement, je serai en Delanoë et j'amènerai la musette au cas où ils me remettraient le chèque. 

jeudi 28 octobre 2010

JE NE SAIS PAS CE QU'ELLES ONT ...

Je ne sais pas ce qu'elles ont, Kathy Weaver, Lelah Carnesale, Pétronille Smilow et Elianore Domokosh, à relancer le Buch, tous les jours, sur sa messagerie, avec leur ''want to boost your sexual power twice''. D'abord parce qu'il n'a pas besoin qu'on le booste, question sexual power, ensuite parce que je ne connais pas ces salopes qui viennent s'immiscer dans notre vie privée. Qui est transparente comme une comptablité de milliardaire qui vend des détergents anallergiques  pour cheveux gras et du saindoux partiellement dégraissé pour peaux sèches.
Cette vie-là, nous la protégeons jalousement : tous nos DVD sont déposés au Centre National de la Cinématographie et nos enregistrements vocaux à la SACEM. Mais vous pouvez vous les procurer contre remboursement, à l'occasion, je dis bien, en nous adressant la monnaie. Vous recevrez alors le coffret, avec une pilule du lendemain offerte, parce qu'entre nous, vous en aurez besoin quand vous aurez visionné.
Pour un premier achat, si vous le permettez, je vous conseillerais notre court-métrage ''Branle-bas au sommet'' où je procède en personne à un remaniement.
On en reparlera. Je ne vais quand même pas vous révéler tout de suite comment ça c'est terminé. Juste un indice, quand même : y a du cocu dans l'air et tout le monde cherche à s'emparer du micro !

mercredi 27 octobre 2010

LE NAVET

Tout est prématuré : la mort pour Georges Frêche, les jumeaux pour Céline Dion ! Comme quoi la vie - façon de parler - réunit à un moment donné ceux qui sèment. À la porte de sortie !
C'est une réflexion matinale, profonde comme le plumard que je viens de quitter, en enfilant une fois de plus, dans le noir, le kangourou de mon mari au lieu de ma propre petite culotte. Ça me procure à chaque fois la même impression : celle d'être victime d'une descente d'organe. Faut dire aussi que cette nuit, le Buch n'y est pas allé de main-morte. Sur le coup d'une heure, il m'a dit quelque-chose comme ''tiens, on va varier le menu : je te montre comment le défunt a baisé Couderc à la Région !'' Et en fait de varier, j'ai eu droit au Rambo-Warrior, genre viol de l'urne au dessus du lit du cocu !
J'ai été défaite ... au deuxième trou, seulement, mais je peux vous dire que ça fait mal. Depuis, je ne suis plus la même. Je ne pourrai jamais plus Béziers comme avant.
Entre-nous soit dit, vous souvenez-vous comme on était bien du temps de Claparède ? Madame Pitteboule, ma voisine, me dit toujours que les sénateurs se suivent mais ne se ressemblent pas. C'est comme les saisons, ajoute-t-elle, y a celle des fraises puis celle des navets. On peut rien y faire, c'est la loi de la nature.
Et bien, je vais lui dire deux mots à la nature ! Moi, des navets, j'en veux plus dans mon panier de ménagère. On en a bien assez, déjà, avec les films de Michaël Youn à la télé.

mardi 26 octobre 2010

IL FAUT CROIRE ...

Le Buch, mon mari - Georges comme l'autre - n'arrête pas de me dire qu'il faut croire pour comprendre et qu'il ne faut surtout pas chercher à comprendre pour croire. C'est un peu abscon pour moi, mais en y réfléchisant bien, je trouve ça un peu vicieux, vu que je crois en moi sans pour autant me comprendre. Probablement que je suis trop complexe ou que le Buch est trop savant pour moi. Ce serait bien la première fois, d'ailleurs, puisque je l'ai épousé parce que j'étais dominante. Comme Carlita et comme Ségolène, que voulez-vous, le silicone en moins, j'aime les nains ! Sauf le petit caniche abricot de ma voisine, madame Bordeleau, que je déteste. Elle l'appelle Jean-Pierre, parce que son mari est cantonnier et qu'il n'arrète pas de répéter : j'empierre les routes, moi, madame ! Ça vaut ce que ça vaut, mais là, voyez-vous, je comprends ... et je crois, sans autre explication, que ces gens sont vraiment tarés.
Mais revenons-en à des initiatives plus audacieuses et plus intelligentes : paraîtrait que Raymond se prépare à demander le déclassement de Montpellier, en tant que capitale régionale, pour tout rapatrier sur Béziers ! Yes ! Il offrirait le terrain - les Allées Paul Riquet qui ne servent plus à rien - pour y construise le nouvel Hôtel de Région . Et sur La Citadelle, il ferait ériger les statues de ses propres grands hommes : Donald, Mickey, Obélix, André Gélix, Jérôme Savarix et Martina Navratilova ! Ce type est fort quand même. Faudrait pas le perdre ...

lundi 25 octobre 2010

GEORGES, RAYMOND, CÉLINE ET L'ÉPROUVETTE !

M'en parlez pas ! Télescopage de deux évènements planétaires : avec le décés de Georges Frêche, vlà que je dois rédiger un mot de condoléances pour Raymond Couderc qui se retrouve veuve, et avec la naissance des jumeaux de Céline Dion, vlà que je dois adresser une carte de compliments à son fabricant d'éprouvettes, dont j'ai d'ailleurs perdu l'adresse. Le quotidien est à chier, comme tous les quotidiens, d'ailleurs, sans parler des hebdomadaires et de Télé Z.
J'aimais bien Georges Frêche, ce mec avait plus de panache que sa veuve. Qu'il nous laisse sur les bras, hélas ! Mais que va t-on en faire ? De Miss Zinga-Zanga ? Un concert de plus ? Un concert toujours, allez-vous me dire. Mais dans le cas qui nous occupe, la musique est bien fatiguée !
Céline, elle, pète la forme, par contre ! Les Angelil ont - paraît-il - beaucoup pleuré, si j'en crois la une du Journal de Montreal. Et quand on pleure chez les Angélil, c'est que le pognon va rentrer. Les bébés pèseraient chacun quatre livres, mais on ignore encore comment on va les appeller. D'ici que le papa organise un appel d'offres avec droit d'entrée ...
Bon, on va quand-même pas arrêter de manger pour autant. Je file de ce pas au cimetière de Montpellier avec une provision de Kleenex, des fois qu'en pleurant Raymond tremperait sa chemise, la belle, en patchwork, qu'il ne porte que pour les mises à mort !

dimanche 17 octobre 2010

LE GRAND CONCOURS

Le Buch et moi, nous voudrions aider madame Fadela Amara à s'en sortir dans les banlieues. Nous avons donc décidé, pour donner un peu d'occupation à tous ces jeunes gens et jeunes filles de la société ''incivile'' qui, à vrai dire, tournent un peu en rond (de fumée, parfois) dans les cités, d'organiser un grand concours comme on n'en a jamais vus jusqu'ici, sauf dans les tribunaux.

Ce sera un ''Concours de Circonstances'', catégorie ''Circonstances Atténuantes''.

On récompensera celui ou celle qui aura la meilleure. Comme quoi, par exemple, il (ou elle) aurait volé la cocaïne d'un autre, mais vu que sa soeur est pute - bien qu'elle fasse pas payer - que son père a fait tatouer son membre à l'encre fluo, que sa mère est alcoolo-lesbienne et témointe de Jehova et que son petit frère est gothique - comme qui dirait pas roman - il aurait la Circonstance Atténuante la plus belle.

En plus, si tu as les dents gâtées, la mauvaise haleine, et si tu as eu une Nintendo dans ton enfance, ça rajoute des points. C'est des épreuves facultatives, comme on dit : niveau faculté, c.q.f.d ! Comme, par exemple, si tu ne peux retenir ta masturbation en voyant la photo de Christine Boutin (que c'est un point de plus) ou celle d'Arlette Laguillier (que c'est deux points de plus, rapport à la sècheresse vaginale) ou, encore, celle du maire de Paris (que, là, par contre, on te retire deux points, rapport à ce qu'il a magouillé avec Chirac pour les emplois fictifs).

Et le premier pris sera, évidemment, celui qui se sera fait prendre le premier ! Entre-nous, tu as intérêt à la relire deux fois, celle-ci, vu qu'elle est, comme on dit, d'une profondeur habit sale !

Ce qui fait, qu'en Somme (et dans tous les autres département d'ailleurs), il s'agira d'un concours astucieux et terriblement social. Casher, en plus, vu que le Buch et moi, ne voulons pas être accusé d'appart-tiède. Car soucieux d'économiser l'énergie, il y a belle lurette que nous ne chauffons plus.

Rendez-vous pour la proclamation des résultats en prime-time, bientôt, sur la première chienne !

samedi 16 octobre 2010

LA PÂTE DE GROINS

Moi, le w.end, je m'emmerde comme 9 françaises sur 10. Le dimanche, surtout ! Mais cette fois, on ne m'aura pas. Je me lance dans la confection de pâte de groins. Vous connaissez, non ? Vieille recette campagnarde. Vous allumez votre télé, et là, vous n'avez qu'à choisir entre tous les groins qui piaillent, à l'intention de toutes les télé-victimes du dimanche. Genre Marielle de Sarnez, la fée Clochette du bègue de Pau - décidément, il n'a pas de pot, le pauvre, entre ce cataplasme et les sondages - ou genre Isabelle Huppert (chez Drucker, of course) qui est le seul hémisphère cérébral, encore vivant, du cinéma français - avec Fabrice Lucchini - à se prendre autant au sérieux que le béarnais !
Moi, c'est Jean-Pierre Coffe que j'adore. Bel homme. Qui nous a toujours désigné les merdes sur lesquelles nous ne devons pas marcher. Un évangéliste, en somme. Depuis que je l'écoute, je suis devenue anorexique, c'est dire ! Vous voudriez, vous, bouffer des tomates cultivées en hiver, au Groënland, sur des déjections de phoques, à la lumière d'un briquet ? Ou du veau engraissé à Tchernobyl, entre quatre barbelés et un éleveur sodomite ? Ben, moi, non !
À tout prendre, je préfère ma pâte de groins.

vendredi 15 octobre 2010

À ta tienne, Étienne !

Je suis consternée mais, en même temps, admirative : madame Gerfeld, ma voisine, me dit que son mari, cheminot, est à la raie depuis quatre jours, sans interruption ! Le mien, mais c'est vrai qu'il n'a pas perdu le nord, lui, pour s'encarter à Sud, s'il tient cinq à dix minutes, c'est le plus qu'il puisse faire. N'empêche que ça me donne le frisson. Alors - je lui ai demandé à Carla (c'est madame Gerfeld, mais on est intimes) - qu'est-ce qui s'est passé ? Rien de rien, qu'elle m'a répondu, y a pas eu d'avancée, les gros bonnets n'ont pas cédé. Je me suis bien gardé de lui dire qù'à ce stade, Jean-Adolf (c'est monsieur Gerfeld, né Lacroix) devrait consulter un urologue, car je ne me mèle pas de politique, mais, tout de même, j'ai mon idée ! Un homme, comme Jean-Adolf, qui reste quatre jours à la raie, sans exploser, soit il est malade, soit il est pas bien dégoupillé.
Et les lycéennes qui manifestent, vous les avez vues, à la télé ? Un défilé de poupées Barbie qu'on dirait ! À 14 ans, même Paris Hilton était moins maquillée. Sûr qu'elles ont du soucis à se faire pour le futur : le mannequinat va être encombré ! Croyez-pas que les parents pourraient quand-même garder toutes ces pisseuses chez eux et leur apprendre à écrire et à compter ? En français. Pas en Billy Crawford ! Et les garçons, vous les avez regardés ? Faut leur donner des skates, des Nintendo et du gel-coiffure pour les occuper. C'est pas plus compliqué ! Mais faut faire vite : voyez ce qui s'est passé en 68. Si on leur avait tout de suite donné la cocaïne qu'ils réclamaient, madame Voynet aurait pas aujourd'hui Cohn-Bendit dans les pattes. Et on aurait gardé de Gaulle - au Conseil Constitutionnel - pour nous dire qui a réellement préservé l'héritage : Jean-Marie Bigard, peut-être ! Et tante Yvonne chanterait ''Ta tienne'' en s'accompagnant à l'harmonica ! À ta tienne, Étienne !
Finalement, je me dis que c'est mieux que monsieur Gerfeld reste à la raie quelques jours encore, car, finalement, Carla, elle aime bien ça.

jeudi 14 octobre 2010

Le P.S expliqué par Martine Aubry !

Si les socialistes conservent l'appellation de leur parti, c'est bien que leur désir d'avenir réside plus que jamais dans le P.S : le Post-Ségolène évidemment !

VOUS EN REPRENDREZ BIEN UN PEU ?

Vous en reprendrez bien un peu de ... Ségoboulettes ? Vlà pas, maintenant, que l'Aboie-tout Charentes invite les lycéens à descendre dans la rue ! Non, mais ?
Ça doit être pour les fois où le François descendait pas à la cave ! Décidément, cette meuf est inassouvie. Il y a bien longtemps qu'elle me gonfle la Ségolène, à racoler partout. Jusque dans les lycées et sur la voie publique, désormais. À mon époque, on les collait au gnouf, les adultes qui ouvraient grand leur imperméable à la sortie des écoles pour attraper leur dîner !
Sincèrement, je préfère Martine, car j'aime sa féminité. Son côté légionnaire défilant sur les Champs-Élysées. J'aime cette moustache qu'on lui soupçonnerait, telle une branchette de persil dans les trous du nez, et ce phallus caché, qui bouge dès qu'il voit la présidentielle avancer. Avec des Vénus pareilles, c'est pas des primaires que le P.S devrait organiser. Mais des primates, c'est pas compliqué !
Le Buch, mon mari, comme vous le savez, lui, il est partagé, entre la fille du borgne et Carlita. Il mettrait bien les deux à la fois ... dans la même enveloppe, s'il pouvait. À sec, qu'il dit ! Mais c'est vrai qu'il a toujours eu peur de se mouiller.

samedi 9 octobre 2010

NOBODY PERFECT

Je n'ai pas supporté la mort de Tony Curtis. J'ai tellement pleuré que j'en ai les glandes lacrymogènes et ma réserve de Kleenex vidées. C'est sa perruque que j'aurais voulu conserver, au Tony, avec le DVD de ''Trapèze'' : c'est lors de la projection de ce film oublié que je me suis rendu compte que Gina Lollobrigida avait le cul plat. Des fesses inversement proportionnelles à la générosité de son décolleté. Nobody perfect. De toute façon, vous n'avez rien à braire de Lollobrigida, comme mon Buch de mari, qui s'est recyclé depuis longtemps sur Monica Belluci. Par bonheur, j'suis pas jalouse. En plus, moi, c'est sur Franck Ribéry que je fantasme grave. Sur son côté Cro-Magnon. Avec des tatoos pariétaux, façon Lascaux - fin solutréen, début magdalénien - sur le dos et sur le ventre. Il marcherait à quatre pattes et me reniflerait la nature. Juste renifler. Je n'en demande pas plus parce que je sais où ça nous mènerait s'il allait plus loin. Et je ne veux pas être mère d'un pithécanthrope ! Ni d'un joueur de basket-ball de 2m10, même payé par les Chicago-Bulls. Moi, j'aime les gens à mon niveau, genre Lacan ou BHL et je ne veux pas avoir à dépenser mon bien chez les orthodontistes.

vendredi 8 octobre 2010

LES NOBEL ET LE SAINT-ESPRIT

J'aime bien ces mecs, moi : les Nobel ! Bel et bien futés ces vieux barbus qui se réunissent en suède ou en cuir, je ne sais plus, mais sans les bottes ni le fouet. Savent où le bât blessent : pour emmerder les russes, balancent leur prix de la Paix à un russe (de droite), pour faire chier les ricains, le balancent à un ricain (de gauche), et voilà maintenant qu'ìls s'attaquent pour une deuxième fois aux chinois, en le décernant à un de leurs dissidents, après le Dalaï-Orange, s'il-vous-plait ! Sans parler de cet anglais - qui fait dans la fécondation qui serait pas catholique - à qui ils ont donné celui de médecine pour achever de constiper le Pape ! Mais attendez un peu, monsieur Benoit Seize, ça fait des lustres que vous nous enseignez que la Sainte-Vierge, elle-même, a été inséminée par un agent extérieur et vous venez aujourd'hui contester la pratique ! Le Joseph, entre nous, il était bien accomodant, si des fois que l'agent extérieur n'aurait pas été une pipette ! Alors faudrait quand-même finir par nous dire la vérité : c'est-y que Joseph pouvait pas de lui même ou que Marie aimait le chocolat ? Allez, dîtes-nous, Benito chéri, le Saint-Esprit avait-il des moustaches ?

mercredi 6 octobre 2010

De Kakà à Carlita !

Dès que j'ouvre Gala, j'ai des spasmes : je m'attends toujours à apprendre que Kakà va épouser Lady Gaga. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le sentiment qu'ils posssèdent quelque-chose en commun : des noms à chier ! Pourraient pas s'appeler Depardieu ou Deneuve, comme tout le monde ? Ou Plastoc, comme moi ? Bon, tout ça pour dire que j'ai appris, ce matin, la disparition d'une grande artiste : Colette Renard. Elle chantait, entre autres choses, des chansons paillardes avec une distinction rare. Portés par elle, les orfèvres à la St-Éloi devenaient autant de Chaumet et de Cartier qu'on peut en rêver. Ciao Madame ! Je ne sais pas si j'en dirai autant quand viendra le tour de Lady Gaga.
Avec ça, mon canard titrait sur l'augmentation de la violence des filles. Et alors ? On n'aurait pas le droit, nous, de s'offrir une petite tournante sur un énarque vierge dans les caves de notre cité ? En plus, il aurait un phimosis, comme tous les intellectuels pisse-vinaigre !  De traîner une vieille par le chignon après lui avoir piqué son livret de Caisse d'Épargne ? En plus, on lui chouraverait sa médaille de Benoit XVI en alu huilé anti-contraceptif ! Ou de se présenter à la présidentielle ? Où qu'elles sont la parité et l'égalité ? Non, mais, il n'y a que les bourges et les phallocrates pour croire qu'on sait pas dealer ! D'abord, on s'est partagé les banlieues et les quartiers : Neuilly et le XVIème pour Martine et Ségolène, l'Elysée pour Carlita, le reste pour nous-autres. Et vous allez voir la baston ! Ou, plutôt, vous ne verrez rien, vu que Diam's nous a prêté la cagoule. On n'est pas tout à fait connes, quand même. Jusqu'à opérer à visage découvert ! À poil, tant que vous y êtes ! Ni connes, ni naturistes ! Pas vrai, les filles ?

mardi 5 octobre 2010

Kerviel a trois ans ...

Trois ans ... fermes ! Avec circonstances atténuantes, il n'aurait pris que trois ans ... souples, le Kerviel. Car les condamnations, voyez-vous, c'est comme les matelas : plus ou moins confortables selon le modèle. Remarquez, c'est le Buch, mon mari, qui dit ça, mais il est plus porté sur le sexe que sur la justice, encore que, quand Rachida Dati était là, il faisait volontiers l'amalgame, le bougre !
Mais l'amende, dîtes-donc, elle est pas piquée des vers ! 17.000 ans de salaire ! Imaginez qu'en appel on lui colle 17.000 ans de prison et 3 euros d'amende, et la boucle sera bouclée ! Dans l'abracadabrantesque ! Bon, c'est sûr, il va sortir un livre, enregistrer un album, faire deux ou trois Zénith, autant de Bercy, un Stade de France et tourner un film à Hollywood. Mais ça suffira t-il pour tout payer et cotiser à la retraite ? Heureusement, qu'il aura l'UMP. Où ils ont décidé qu'ils ne pouvaient pas faire moins pour Kerviel que pour Chirac. Manque plus, parait-il, que le feu vert de Bertrand Delanoë. J'suis ben contente que Jérôme soit sauvé : mignon comme il est, il peut servir encore. D'ailleurs, je serais Liliane, je larguerais Banier ...

lundi 4 octobre 2010

SIC TRANSIT ... GLORIA GAYNOR

Sic transit Gloria Gaynor ... On n'en parle plus de cette nana, comme on ne parle plus ni de Cécilia Sarkosy, ni de Daniel Ducruet, ni de Loana. Les journalistes sont vachards, tout de même : aucune reconnaissance envers ces gens qui les ont fait croûter pendant des mois. Aucun suivi ! Hop ! On saute à la mère Bettencourt - qui n'a pourtant plus rien pour qu'on la saute, saut la thune - et le lecteur reste seul avec sa faim. Le Buch et moi, on aimerait pourtant bien savoir si la Cécilia continue à ramener des infirmières bulgares à la maison, si Ducruet persiste à forniquer dans le jardin avec des escortes, et si la nature de Loana ne s'est pas noyée à force de copuler en apnée dans les piscines. La vraie vie, quoi ! Au lieu de ça, on vous sert Liliane - et son teckel - qu'a rien à braire de la réforme des retraites, pendant que les syndicats - selon la bonne vieille méthode palestinienne - en appellent aux enfants et aux étudiants pour se constituer un bouclier humain au cas où Hortefeux ferait donner ses forces policières. Car c'est bien à celà que tendent les manifs du samedi, en associant les bébés, et les ados pubères et pré-pubères aux défilés qui s'étiolaient bien aussi un peu, pour dire vrai. Ma concierge portugaise y était : le samedi est son jour de congés. Depuis qu'elle est veuve, elle aime bien se faire frôler, et, dit-elle, une manif de la CGT, c'est quand même mieux qu'une queue devant le ciné ! Elle a 65 ans, et elle, au moins, elle a pas envie d'arrêter, contrairement à beaucoup, qui n'ont même pas commencé, mais qui revendiquent comme si c'était fait ! Moi, de toute façon, si je devais manifester, ce serait rapport à la pénibilité : j'ai commencé à mannequiner à 6 mois, dans un clip pour surdouées, où on m'a fait réciter le Monologue du Vagin sans prompteur. J'ai fait Miss France, avec la Fontenay, mais on m'a éliminée parce que je n'avais pas encore couché. Et j'ai présenté - en plein été - la collection des couettes Sheila. C'est pas pénible, ça ? Même qu'on devrait me donner la Légion d'Honneur et même la Légion Etrangère, tant qu'on y serait.

samedi 2 octobre 2010

On va pas se prendre la tête !

Non, on va pas se prendre la tête, parce qu'on a pas un clou pour se payer une seule de ces putains de caisses qu'ils exposent au Mondial de l'Automobile ! Et puis, ça ressemble à quoi, ça : le Mondial de l'Automobile ? Je vous le demande ! Surtout après le Mondial de Football ... Le Buch, il m'a expliqué qu'en fait, c'est parce qu'il n'y a que les joueurs de foot qui peuvent acheter ces voitures, qu'on a aussi appelé ''Mondial'' ce salon. Les Anelkas, les Ribéry, les Thierry Henry, ils arrivent là. Il y a des dames, habillées court, qui leur tendent de petits paniers, et ils partent faire leur marché dans les allées : une Jaguar pour maman, une Porsche pour mon frère, une Smart pour sa femme, qu'on dirait Khadafi (rapport à ce que son coiffeur y a fait), un cabriolet pour quand c'est l'été, un roadster pour que monsieur Laurent Blanc il m'aura sélectionné - c'est Franck qui parle, c'est pas moi - la limousine avec les fenêtres noires pour aller tirer les putes à la forêt de Rambouillet sans que les supporters ils me voient à travers ... etc. etc !
Et là, ils sortent, les dames de l'entrée récupèrent les petits paniers. ''Non, non ! Cherchez pas la monnaie, monsieur Adidas, il a dit que c'est lui qui paierait !''
Y a pas de justice ! Quand je pense que moi, ça fait trente ans que j'en porte des Adidas, jusqu'en soutien-gorge ... et bien, ce connard de grec - parce qu'avec un nom pareil, tu es grec ou tu meurs - pas une fois il m'a offert une 4L !!!

vendredi 1 octobre 2010

Vous vous demandez ...

Vous vous demandez, sans doute, ce qu'une belle femme, comme moi, va faire sur un machin aussi trivial que ce bog, et vous n'aurez pas tort. Sauf que, moi, je suis contemporaine : je veux vivre en phase avec mon siècle et communiquer avec la masse des intellectuels qui fréquentent la toile, qui y jouent à des jeux absurdes ou qui se rejoignent sur des sites malpropres (quand ils sont interdits de discothèques ou incapables de capturer dans les cruising-bars, bien entendu). Je suis tout simplement en recherche d'émotions anthropologiques. Attentive à la dimension sociale de l'homme. Bien qu'à voir ma gueule, on pourrait croire que je poursuis le pourceau, comme les autres. Et bien, non ! Je ne suis pas de ces fleurs qui offrent leur calice au premier pistil venu. Je suis un neurone, moi ! Plusieurs neurones, même : celui pour faire pipi, celui pour écrire, celui pour manger ... J'en ai même un qui est sourd, qui sert quand on passe Carla Bruni à la radio, et un autre qui est aveugle, qui déclenche quand il voit Isabelle Huppert à la télé. En un mot, je suis structurée. Ma pauvre mère dirait pas conne. Mais elle avait reçu une autre éducation que moi : elle était pied-noire, pour reprendre ses propres thermes, comme on dit à Vichy.
Allez, ciao, je vous en dirai plus demain.

La pensée du jour (1/10/2010)

Certains jours, je suis si lumineuse, au réveil, que quand je quitte notre lit, mon mari, le Buch, s'exclame : tiens, v'là le jour qui se lève ! C'est quand même mieux que de s'entendre dire v'là la dinde qui bouge ! Ce n'est qu'un détail, mais il a son importance dans une vie conjugale où vaut mieux ne jamais exprimer à haute voix ce qu'on pense tout bas.
Vous l'aurez compris, je suis une femme comblée, sauf que je voudrais aussi être riche ... comme Céline Dion. Pour pouvoir me faire faire des enfants à la main, comme elle. D'une part, parce que je ne supporte pas les relations bestiales que le Buch veut m'imposer - je ne sais pas d'ailleurs où il est allé chercher ça - et d'autre part parce que tout ce qui est fabriqué à la main, c'est quand même plus classe que ce qui est fabriqué à la chaîne.
J'irai même plus loin, si je le pouvais : je baiserais avec mon P.C ! Parce que la conception assistée par ordinateur, ça doit être le pied !
À demain.
Lulu