Les québécois me font mourir de rire. Lors d'un débat politique fort sérieux auquel nous assistions sur TV5 Monde, l'un des intervenants s'en est pris à son adversaire en lui reprochant d'avoir tourné le dos au PQ. Pas moins !
Et alors ? qu'elle a lancé, Boniface, tu trouves pas ça logique ! C'est quand même pas le museau que tu vas t'essuyer à chaque fois que tu vas aux cabinets !
Allez donc lui expliquer, devant tant d'ignorance, que, sur le papier du moins, le PQ est un parti politique et n'a rien à faire dans des w.c.
Mais c'est énorme, avouez-le : avoir intitulé un parti PQ. Si des fois que ça traduirait ton programme qu'elle a insisté, Boniface, sûr que l'électeur il pourra pas se plaindre qu'il savait pas qu'il allait se faire nettoyer !
Chez nous, qu'elle a enchaîné, ils jouent sur l'équivoque. Surtout l'UMP. Rapport que si tu es comme Zineb et que tu lises de droite à gauche, t'as l'impression que tu vas jouer aux courses au lieu que tu vas voter. Ça fait un moment que je vous le dis, madame Lulu, qu'ils cherchent les voix des immigrés. Et qu'ils vont les avoir avec ce subterfuge.
C'est pareil avec la CAF. Pas vrai, Zineb ? Que ton fils arrête pas de dire aux filles qu'il fréquente la FAC quand c'est qu'il t'amène encaisser les allocations. Parce que son fils, à Zineb, vous le savez comme moi, madame Lulu, question BAC, c'est sur le dos qu'il l'a, et pas dans le cartable ! Alors, la FAC ... vous m'avez compris !
De toute façon, aujourd'hui, le BAC, on le donne à tout le monde. C'est pas plus qu'un certificat de travail. Et après, on t'embauche directement au chômage. Où que tu peux devenir chômeur de surface. Ou de grande surface, si tu passes tes journées chez Carrefour.
Mais son fils, à Zineb, lui, il a tout compris : il fait sport-chômage. Ouais, de la gymnastique-chômée ! De la barre dans les sous-sols de la barre. Il prépare les J.O. Vu que la barre de shit va être légalisée au même titre que la barre fixe et les agrès.
C'est pas comme le fils de Ginou Flection, qu'elle a cru bon de préciser, Boniface, ... celui qui prépare curé. Un saint, celui-là ! Il a dit â sa mère que si qu'il serait pape, la première bulle qu'il lâcherait, ce serait comme quoi les prêtres pourraient fumer. Il faut préparer les grands bouleversements à venir de la chrétienté, qu'il lui a dit â Ginou, vu que dans cent ou cent cinquante ans, il faudra bien y passer, et autoriser la masturbation des vicaires ! In vitraux pour commencer ! Après, évidemment, faudra voir ce que décidera Sa Sainteté Abdelaziz 1er ...
Un espace unique de French-Cancans, où l'actualité sera - pour une fois - dédramatisée et où les célébrités seront taillées comme elles l'auront mérité.
samedi 26 février 2011
vendredi 25 février 2011
LES DICTATEURS
Je ne sais pas vous, mais nous, on en a la claque des dictateurs. Surtout Boniface qui n'a jamais été vraiment très bonne en dictée. Le Kadhafi, le Ben Ali, le Moubarak et le petit Saleh aux lentilles du Yémen : y en a marre au menu !
L'Occident tourne autour du pot, et on en vient même à se demander si ça arrangerait véritablement le monde que ces monstres disparaissent. Qu'attend-t-on pour les attenter ? Si contre toute attente on piégeait la tente du lybien libidineux ou qu'on fasse dix noeuds à sa tête de tante, au tendineux ! Ça vous tenterait-y pas ?
Moi, qu'elle s'est écriée, Marianne James-Bond, du restaurant ''Farces et Satrapes'', je suis volontaire ! je vais vous le liquider ce gonze, avec toute sa garde-robe de robes à garder la chambre. En laine des pires aînés qu'elle a immédiatement ajouté de peur qu'on confonde avec le Dalaï-Lama, qui s'habille quand-même plus junior, question apparence.
Et comment c'est-y que vous allez vous y prendre, qu'elle a immédiatement questionné madame Marielle des Charnez, la maigre. Avec les chicots sur le devant. Qui a longtemps vécu dans le bayrou, en Louisiane.
Fastoche, qu'elle te lui a rétorqué, Marianne : vous savez, comme moi, qu'il est musulman, le type ... Attention à ce que vous allez dire ! qu'elle est aussitôt intervenue Zineb ben-Foutuh, sans qu'elle arrête l'autre dans son élan. Ben, oui, quoi ? Tu vas pas nous dire qu'il est mormon, maintenant ? Ou mal-voyant ?
Il est musulman ... m, u, mu ! Un joint c'est tout, comme dirait ton fils !
Donc, en soyant m, u, mu, il a horreur des ... vous voyez ce que je veux dire ... Non ? qu'elle a questionné, à voir nos airs perplexes, en enchaînant : ça pue du cul, c'est rose ... et ça a la queue en tire-bouchon !
Donc, tu en chopes un, bien cochon. Tu l'égorges, manière que ça reste hallal, tout de même. Tu t'introduis sous sa tente, contre toute attente. Sans passer par la salle d'attente, évidemment. Et tu lui fous les tripes au lit ! Â la vieille tante. Un point c'est tout ! Les tripes au lit !
Alors là, qu'elle a exclamé, Zineb, c'est fort ! Vu que si tu y mets les tripes au lit, le Mouammar, il se Kadhachie dessus !
Ces orientales on un humour fou ! C'est pour ça qu'on l'aime bien à notre copine !
L'Occident tourne autour du pot, et on en vient même à se demander si ça arrangerait véritablement le monde que ces monstres disparaissent. Qu'attend-t-on pour les attenter ? Si contre toute attente on piégeait la tente du lybien libidineux ou qu'on fasse dix noeuds à sa tête de tante, au tendineux ! Ça vous tenterait-y pas ?
Moi, qu'elle s'est écriée, Marianne James-Bond, du restaurant ''Farces et Satrapes'', je suis volontaire ! je vais vous le liquider ce gonze, avec toute sa garde-robe de robes à garder la chambre. En laine des pires aînés qu'elle a immédiatement ajouté de peur qu'on confonde avec le Dalaï-Lama, qui s'habille quand-même plus junior, question apparence.
Et comment c'est-y que vous allez vous y prendre, qu'elle a immédiatement questionné madame Marielle des Charnez, la maigre. Avec les chicots sur le devant. Qui a longtemps vécu dans le bayrou, en Louisiane.
Fastoche, qu'elle te lui a rétorqué, Marianne : vous savez, comme moi, qu'il est musulman, le type ... Attention à ce que vous allez dire ! qu'elle est aussitôt intervenue Zineb ben-Foutuh, sans qu'elle arrête l'autre dans son élan. Ben, oui, quoi ? Tu vas pas nous dire qu'il est mormon, maintenant ? Ou mal-voyant ?
Il est musulman ... m, u, mu ! Un joint c'est tout, comme dirait ton fils !
Donc, en soyant m, u, mu, il a horreur des ... vous voyez ce que je veux dire ... Non ? qu'elle a questionné, à voir nos airs perplexes, en enchaînant : ça pue du cul, c'est rose ... et ça a la queue en tire-bouchon !
Donc, tu en chopes un, bien cochon. Tu l'égorges, manière que ça reste hallal, tout de même. Tu t'introduis sous sa tente, contre toute attente. Sans passer par la salle d'attente, évidemment. Et tu lui fous les tripes au lit ! Â la vieille tante. Un point c'est tout ! Les tripes au lit !
Alors là, qu'elle a exclamé, Zineb, c'est fort ! Vu que si tu y mets les tripes au lit, le Mouammar, il se Kadhachie dessus !
Ces orientales on un humour fou ! C'est pour ça qu'on l'aime bien à notre copine !
jeudi 24 février 2011
LE PLO MATE
Au club de relaxation, on débat de tout et de rien. De tout quand on discute métaphysique - ou métachimie, selon la semaine - et de rien quand on parle des hommes, vu qu'étant censément tous pareils, on en revient toujours à la même chose : comment éliminer les féculents de leur alimentation quotidienne.
Nous aspirons toutes, et c'est normal, à des réveils magiques, que seules parfumeraient la brise indicible de l'aube entrant par la fenêtre, et la fragrance anglo-saxone terriblement raffinée du bol de thé à l'érable que le nôtre, de mec, aurait fait infuser. En allant péter dans la cuisine, évidemment.
Mais ce matin, quand Boniface a lancé qu'elle s'enverrait bien un diplomate - et pas seulement de la pâtisserie, qu'elle a précisé - nous avons toutes su que l'heure était venue de tordre le cou à tous les préjugés étrangement snobs qui font de nous des femmes bêtement et inutilement fidèles.
On l'a compris dès qu'elle nous a flanqué la photo de Boris Boillon, sous le nez : c'est lui ! qu'elle a défailli dans un spasme lascif ... un spasme lascif qui redonnait soudain de la crédibilité aux rondeurs que ses six allaitements successifs ont quand même considérablement gommées. Comme me le répète d'ailleurs sans arrêt Ambiciòn, chaque fois que nous faisons seins nus à la piscine : ta coupina, il a lou nichon tristé commé los ojos d'Enrico Macias.
Et c'est vrai que le Boillon, c'est pas Bayrou ni Raffarin ! Même Zineb Ben-Foutuh l'a remarqué. Un peu jalouse, quand-même, vu qu'elle a fait observer que c'est en Tunisie et jamais à Alger que la France envoie ses plus beaux spécimens : Mitterrand, Delanoë, Alliot-Marie, qu'elle a cru bon de préciser, des fois qu'on aurait pas pigé qu'elle s'exprimait en sex-symbole.
Parce que ça, en effet, qu'elle a enchaîné, madame Du Spaa, notre conseillère générale en relaxation, en pointant le maillot du type, c'est de la valise diplomatique ou je m'y connais pas ! À l'italienne, qu'elle a insisté, comme si qu'on aurait pas compris l'allusion que dix plomates ça vaut au moins six frédis et même plus.
Dîtes, qu'elle s'est tournée à ce moment là, Ambiciòn : bouss boudrez tout dé mêma pass qu'on y metta la bourka à bostré embajador, pour una fois que c'est oun plo mate qu'il pourrait faire la coubertoura de Têtou, non !
Et j'ai trouvé qu'Ambiciòn, pour une fois, ne manquait d'à-propos : des fois que plo mate, évidemment, ne serait jamais que le masculin de play mate ...
Et plus encore, quand elle a conclu : bouss, les gaulois, bouss abais touyours été oun peu olé-olé, pas brai ? Sourtout quand bouss abez appélé bostre ministére le Gay d'Orsay ! Eh, bien, maintenant, s'ils se mettent tous nous, les réprésentantes de bostra républica, bouss pourrez faire aussi lou calendrier du Staff Français !
Fastoche, j'ai tout de suite pensé : mon grand-père ne disait-il pas, en effet, que la diplomatie ne travaille jamais qu'en dessous ... son excellence, Boris, ne pouvait pas mieux nous en convaincre, pas vrai ?
Nous aspirons toutes, et c'est normal, à des réveils magiques, que seules parfumeraient la brise indicible de l'aube entrant par la fenêtre, et la fragrance anglo-saxone terriblement raffinée du bol de thé à l'érable que le nôtre, de mec, aurait fait infuser. En allant péter dans la cuisine, évidemment.
Mais ce matin, quand Boniface a lancé qu'elle s'enverrait bien un diplomate - et pas seulement de la pâtisserie, qu'elle a précisé - nous avons toutes su que l'heure était venue de tordre le cou à tous les préjugés étrangement snobs qui font de nous des femmes bêtement et inutilement fidèles.
On l'a compris dès qu'elle nous a flanqué la photo de Boris Boillon, sous le nez : c'est lui ! qu'elle a défailli dans un spasme lascif ... un spasme lascif qui redonnait soudain de la crédibilité aux rondeurs que ses six allaitements successifs ont quand même considérablement gommées. Comme me le répète d'ailleurs sans arrêt Ambiciòn, chaque fois que nous faisons seins nus à la piscine : ta coupina, il a lou nichon tristé commé los ojos d'Enrico Macias.
Et c'est vrai que le Boillon, c'est pas Bayrou ni Raffarin ! Même Zineb Ben-Foutuh l'a remarqué. Un peu jalouse, quand-même, vu qu'elle a fait observer que c'est en Tunisie et jamais à Alger que la France envoie ses plus beaux spécimens : Mitterrand, Delanoë, Alliot-Marie, qu'elle a cru bon de préciser, des fois qu'on aurait pas pigé qu'elle s'exprimait en sex-symbole.
Parce que ça, en effet, qu'elle a enchaîné, madame Du Spaa, notre conseillère générale en relaxation, en pointant le maillot du type, c'est de la valise diplomatique ou je m'y connais pas ! À l'italienne, qu'elle a insisté, comme si qu'on aurait pas compris l'allusion que dix plomates ça vaut au moins six frédis et même plus.
Dîtes, qu'elle s'est tournée à ce moment là, Ambiciòn : bouss boudrez tout dé mêma pass qu'on y metta la bourka à bostré embajador, pour una fois que c'est oun plo mate qu'il pourrait faire la coubertoura de Têtou, non !
Et j'ai trouvé qu'Ambiciòn, pour une fois, ne manquait d'à-propos : des fois que plo mate, évidemment, ne serait jamais que le masculin de play mate ...
Et plus encore, quand elle a conclu : bouss, les gaulois, bouss abais touyours été oun peu olé-olé, pas brai ? Sourtout quand bouss abez appélé bostre ministére le Gay d'Orsay ! Eh, bien, maintenant, s'ils se mettent tous nous, les réprésentantes de bostra républica, bouss pourrez faire aussi lou calendrier du Staff Français !
Fastoche, j'ai tout de suite pensé : mon grand-père ne disait-il pas, en effet, que la diplomatie ne travaille jamais qu'en dessous ... son excellence, Boris, ne pouvait pas mieux nous en convaincre, pas vrai ?
mercredi 23 février 2011
LES FASTUEUX
Tout a une fin. Les vacances comme les commencements. Et me revoilà ! Condamnée à ne pas perdre un seul gramme des kilos que j'ai engraissée pendant deux semaines. Au point que quand Boniface est passée prendre le café, elle m'a prise pour Anne Saint-Clair. Mais en plus moins prétentieuse, qu'elle s'est empressée d'ajouter, au cas où que je n'aurais pas apprécié question surcharge pondérale.
Pourtant, j'ai trouvé la comparaison flatteuse : rapport que j'ai pu qu'acheter mon Kelly Hermès et mes Louboutin au petit Ben-Foutuh, moi ! Et pas chez le fabricant. Oui, le petit Ben-Foutuh, celui des pétards, le jour qu'il m'a enfin ramené aussi du Maroc ma Rolex Oyster Perpetual. En laiton de Tafraout.
J'ai pas les sous d'Oeil de Velours, que voulez-vous, encore moins de son DSK. Mais n'empêche, une fois bien briquée, ma Rolex brille autant que la leur.
Oui, je ne suis pas une journaliste assez médiatisée pour pavaner toute l'année en Chanel et jet privé ! Qu'entre parenthèse, Sarko et la Callas peuvent s'accrocher question glamour, dorures et péter dans la soie, sans avoir l'air d'y péter.
Et voilà pas que le fastueux DSK veut faire du social maintenant ! La dernière fois, elle a dit, Ambiciòn Saménatou, il a inventé les trenta-cinquo horas et il nouss a miss din lou DSKK. Auchourd'hui, il sé la péta au fondo dou Monastère Internaciònal à té parler coume oun ébêque cuando il té donnerait l'ess tren opciòn au marido de la Brouni, et domani (elle parle italien, Ambiciòn, quand il me manque la tilde sur le clavier pour faire espagnol) qu'est-ce qu'il ba inventer, le bougré ? Lou chèqué-macaron pour pagar chez Ladouré ? Oui, chez Ladouré, madama Loulou ... Qu'est-ce qu'il peut trouber d'autre, oun typé qui sait pas qué lé prix du préserbatoire il a plouss qué doublé rapport à la haussa dou prix dou pétrola.
Dé touta façon, je bais bouss diré : oun hommé commé lui, qui baissa, qui baissa todas las yournalistas qui l'interbioube, tou peux pas y confier le coda dou noucléar, vou qu'il a touchours les mains à la fermatura-éclair de la braguetta.
C'est ça qu'elle a ajouté Boniface : on les a foutus dehors en 1789, les gros riches dégueulasses qui tringlaient madame de Maintenon et compagnie, on va pas se les appuyer encore en 2012 ! Quoique ça y ferait du travail aux maçons ... rapport qu'il faudrait agrandir les portes de l'Élysée pour qu'elle passe la culotte-de-cheval sans la déchirer, madame DSK !
Oups, j'y ai plaisanté : avec ces deux-là, je vous flanque mon billet, qu'on va se la recogner la gauche-caviar ... mais en métallisé !
Pourtant, j'ai trouvé la comparaison flatteuse : rapport que j'ai pu qu'acheter mon Kelly Hermès et mes Louboutin au petit Ben-Foutuh, moi ! Et pas chez le fabricant. Oui, le petit Ben-Foutuh, celui des pétards, le jour qu'il m'a enfin ramené aussi du Maroc ma Rolex Oyster Perpetual. En laiton de Tafraout.
J'ai pas les sous d'Oeil de Velours, que voulez-vous, encore moins de son DSK. Mais n'empêche, une fois bien briquée, ma Rolex brille autant que la leur.
Oui, je ne suis pas une journaliste assez médiatisée pour pavaner toute l'année en Chanel et jet privé ! Qu'entre parenthèse, Sarko et la Callas peuvent s'accrocher question glamour, dorures et péter dans la soie, sans avoir l'air d'y péter.
Et voilà pas que le fastueux DSK veut faire du social maintenant ! La dernière fois, elle a dit, Ambiciòn Saménatou, il a inventé les trenta-cinquo horas et il nouss a miss din lou DSKK. Auchourd'hui, il sé la péta au fondo dou Monastère Internaciònal à té parler coume oun ébêque cuando il té donnerait l'ess tren opciòn au marido de la Brouni, et domani (elle parle italien, Ambiciòn, quand il me manque la tilde sur le clavier pour faire espagnol) qu'est-ce qu'il ba inventer, le bougré ? Lou chèqué-macaron pour pagar chez Ladouré ? Oui, chez Ladouré, madama Loulou ... Qu'est-ce qu'il peut trouber d'autre, oun typé qui sait pas qué lé prix du préserbatoire il a plouss qué doublé rapport à la haussa dou prix dou pétrola.
Dé touta façon, je bais bouss diré : oun hommé commé lui, qui baissa, qui baissa todas las yournalistas qui l'interbioube, tou peux pas y confier le coda dou noucléar, vou qu'il a touchours les mains à la fermatura-éclair de la braguetta.
C'est ça qu'elle a ajouté Boniface : on les a foutus dehors en 1789, les gros riches dégueulasses qui tringlaient madame de Maintenon et compagnie, on va pas se les appuyer encore en 2012 ! Quoique ça y ferait du travail aux maçons ... rapport qu'il faudrait agrandir les portes de l'Élysée pour qu'elle passe la culotte-de-cheval sans la déchirer, madame DSK !
Oups, j'y ai plaisanté : avec ces deux-là, je vous flanque mon billet, qu'on va se la recogner la gauche-caviar ... mais en métallisé !
mardi 22 février 2011
L'ANNÉE DU MECZIGUE EN FRANCE
Bonjour à tous ! Vous aurez le scoop : c'est au Meczigue que j'ai finalement passé mes vacances, sauf que je vous écris de la prison de Ciudad Nadine Morano où je suis détenue.
Il faut que je l'avoue : j'avais planté mon Georges pour quelques jours (un congés marital, qu'ils appellent, les prud'hommes) et j'étais partie à l'aventure, sans jamais imaginer que j'allais rencontrer Bitonio Menchù, le cousin de Rigoberta, la naine savante guatemaltchèque qui fait se poiler Jacques Chirac. Et lui seul. Mais qu'était pas invitée au mariage de Claude, vu qu'elle aurait fait pas bien, entre cousine Line et la grande soeur de monsieur Baroin qui sont normales, elles.
Bitonio, c'est un drôle d'astchèque. Il tire sur tout ce qui bouge. À balles réelles. Et quand ce n'est pas bon pour l'Organisation, la sienne, il enlève le monde et il leur chauffe un peu les orteils pour obtenir la combinaison du coffre ou, pire, le code de la tarjeta azul qu'ils appellent là-bas. Au Meczigue.
Mais, voilà, Bitonio est beau. Gominé. Titi et gominé, je ne sais pas si vous voyez. J'étais probablement en demande. Ou en réponse, allez savoir. Il faisait chaud. Les perroquets chantaient au loin dans les pégoumas à baies rouges de la mangrove, et je portais mon short bleu pâle avec mes copies Louboutin. Et un petit haut de rien du tout que la sueur collait à ma peau, vu que je venais d'escalader la pire pyramide de ma vie : Teotihuacan ! Six étages dans le Marais. Sans ascenseur. Avec le full marché de chez Hédiard à remonter : les pastilles pour lave-vaisselle au caviar moussant et le bidon de lessive parfumée à l'orchidée glabre des jardins suspendus de Sumatra.
Quoiqu'il en soit, un seul de ses regards, au Bitonio, et vlan, te me voilà embarquée dans son 4X4 aux vitres fumées, genre Cadillac, mais en plus climatisé. Tu prends le volant, tu fermes ta gueule et tu fonces dès que tu vois apparaître la guardia civil, qu'il m'a dicho en mecziguain.
Mais j'y ai ajouté, à l'inspecteur Hortefuego qui m'a passé les menottes le surlendemain : je vous jure, votre excellence, que j'ai pas touché à rien d'autre. Ni au bec Bunsen qu'il brûle les doigts des peones ni au crochet de carniceria qu'il arrache au passage le sac à main des vieilles, monsieur Bitonio. Et j'y ai envoyé que d'abord, je le connaissais pas à ce type. Sauf que ça l'a pas troublé au pandore, vu qu'il m'a répondu que ça faisait 48h qu'il nous filait et que j'avais pas le droit de dire que je connaissais pas le putassier qui m'avait chopada à sept reprises en deux jours contre la calandre del coche grande ! Sans compter la mamé qu'on avait estropillée, quand le crochet y a prélevé une livre et demi de bavette au passage. Sans échalotes. Mais c'est vrai que je conduisais trop vite : le manque d'entraînement ...
Bref, je suis été condamnée à 60 ans de prison, et je vous jure que j'ai pas l'intention d'y rester !
Alors, primo, vous allez me brancher deux-trois journalistes teigneux sur l'affaire : des qui sont pas doués pour parler d'autre chose ou qui en ont marre d'attendre que DSK se prononce. Et puis, surtout, surtout, vous prenez rendez-vous avec le président pour ma famille. Même cocu, mon Buch se mettra propre.Y a une cellule spécialisée au Palais. C'est marqué ''Accueil et réconfort aux personnes victimes d'avoir fait des victimes''. Vous pouvez y aller, c'est présomption d'innocence tout compris. Dans deux jours, je veux voir ma photo avec celle de Ghesquière et de Taponnier.
Compris, mes enfants, vous allez pas me laisser croupir tout ce temps dans une prison mecziguaine. Parce que les empanadas, j'ai jamais pu supporter ça. Et puis, vous savez, les avocats mecziguains, ils sont juste comestibles ...
Avec un peu de chance, je vous ferai même faire l'économie de l'année du Meczigue en France. Et vous allez voir si on me décorera pas pour avoir contribué au rétablissement des comptes de la nation !
Il faut que je l'avoue : j'avais planté mon Georges pour quelques jours (un congés marital, qu'ils appellent, les prud'hommes) et j'étais partie à l'aventure, sans jamais imaginer que j'allais rencontrer Bitonio Menchù, le cousin de Rigoberta, la naine savante guatemaltchèque qui fait se poiler Jacques Chirac. Et lui seul. Mais qu'était pas invitée au mariage de Claude, vu qu'elle aurait fait pas bien, entre cousine Line et la grande soeur de monsieur Baroin qui sont normales, elles.
Bitonio, c'est un drôle d'astchèque. Il tire sur tout ce qui bouge. À balles réelles. Et quand ce n'est pas bon pour l'Organisation, la sienne, il enlève le monde et il leur chauffe un peu les orteils pour obtenir la combinaison du coffre ou, pire, le code de la tarjeta azul qu'ils appellent là-bas. Au Meczigue.
Mais, voilà, Bitonio est beau. Gominé. Titi et gominé, je ne sais pas si vous voyez. J'étais probablement en demande. Ou en réponse, allez savoir. Il faisait chaud. Les perroquets chantaient au loin dans les pégoumas à baies rouges de la mangrove, et je portais mon short bleu pâle avec mes copies Louboutin. Et un petit haut de rien du tout que la sueur collait à ma peau, vu que je venais d'escalader la pire pyramide de ma vie : Teotihuacan ! Six étages dans le Marais. Sans ascenseur. Avec le full marché de chez Hédiard à remonter : les pastilles pour lave-vaisselle au caviar moussant et le bidon de lessive parfumée à l'orchidée glabre des jardins suspendus de Sumatra.
Quoiqu'il en soit, un seul de ses regards, au Bitonio, et vlan, te me voilà embarquée dans son 4X4 aux vitres fumées, genre Cadillac, mais en plus climatisé. Tu prends le volant, tu fermes ta gueule et tu fonces dès que tu vois apparaître la guardia civil, qu'il m'a dicho en mecziguain.
Mais j'y ai ajouté, à l'inspecteur Hortefuego qui m'a passé les menottes le surlendemain : je vous jure, votre excellence, que j'ai pas touché à rien d'autre. Ni au bec Bunsen qu'il brûle les doigts des peones ni au crochet de carniceria qu'il arrache au passage le sac à main des vieilles, monsieur Bitonio. Et j'y ai envoyé que d'abord, je le connaissais pas à ce type. Sauf que ça l'a pas troublé au pandore, vu qu'il m'a répondu que ça faisait 48h qu'il nous filait et que j'avais pas le droit de dire que je connaissais pas le putassier qui m'avait chopada à sept reprises en deux jours contre la calandre del coche grande ! Sans compter la mamé qu'on avait estropillée, quand le crochet y a prélevé une livre et demi de bavette au passage. Sans échalotes. Mais c'est vrai que je conduisais trop vite : le manque d'entraînement ...
Bref, je suis été condamnée à 60 ans de prison, et je vous jure que j'ai pas l'intention d'y rester !
Alors, primo, vous allez me brancher deux-trois journalistes teigneux sur l'affaire : des qui sont pas doués pour parler d'autre chose ou qui en ont marre d'attendre que DSK se prononce. Et puis, surtout, surtout, vous prenez rendez-vous avec le président pour ma famille. Même cocu, mon Buch se mettra propre.Y a une cellule spécialisée au Palais. C'est marqué ''Accueil et réconfort aux personnes victimes d'avoir fait des victimes''. Vous pouvez y aller, c'est présomption d'innocence tout compris. Dans deux jours, je veux voir ma photo avec celle de Ghesquière et de Taponnier.
Compris, mes enfants, vous allez pas me laisser croupir tout ce temps dans une prison mecziguaine. Parce que les empanadas, j'ai jamais pu supporter ça. Et puis, vous savez, les avocats mecziguains, ils sont juste comestibles ...
Avec un peu de chance, je vous ferai même faire l'économie de l'année du Meczigue en France. Et vous allez voir si on me décorera pas pour avoir contribué au rétablissement des comptes de la nation !
jeudi 3 février 2011
VACANCES
Ben, oui, quoi ? J'aurais pas le droit ? Aux vacances ! Alors, ciao-ciao, je file.
Je vais donc vous abandonner quelques jours pour partir à l'aventure. Ma destination, je l'ignore encore à l'heure qu'il est : Ontario-de Janeiro, peut-être, ou le Nez-pâle ! La Malle-Easy ? St-Montebourg d'Aubry ou Ségolène-sur-Bayrou ? Quien sabe, comme dirait ma copine Ambiciòn.
Ce qui est sûr, c'est que je vais m'abstiendre pour cause de congés pendant une quinzaine de jours. Mais je reviendrai la tête pleine de nouvelles chroniques. Rendez-vous le 20 février !
À plus, les amis !
Je vais donc vous abandonner quelques jours pour partir à l'aventure. Ma destination, je l'ignore encore à l'heure qu'il est : Ontario-de Janeiro, peut-être, ou le Nez-pâle ! La Malle-Easy ? St-Montebourg d'Aubry ou Ségolène-sur-Bayrou ? Quien sabe, comme dirait ma copine Ambiciòn.
Ce qui est sûr, c'est que je vais m'abstiendre pour cause de congés pendant une quinzaine de jours. Mais je reviendrai la tête pleine de nouvelles chroniques. Rendez-vous le 20 février !
À plus, les amis !
TINTIN MILOUD
Ça fait quarante-huit heures que Zineb Ben Foutuh ne met plus le hidjab dehors : elle a peur des questions des journalistes, vu qu'entre Noël et le premier de l'an, elle a voyagé à bord de l'Espace de Tintin Miloud, qui était conducteur de chameau chez les Ben-Ali. Il conduisait censément Leïla Ben-Ali partout où elle allait.
Mais malheureusement, quand tu es une femme positionnée comme Zineb Ben-Foutuh, dont le mari est ministre, tu ne peux pas te permettre de voyager avec du monde lié de près ou de loin à un dictateur. J'ai peut-être oublié de vous mentionner que Jean-Claude Ben-Foutuh est ministre. Du culte. Il est imam. Sous un pseudo, comme le pape : l'imam Jean-Claude Van-Damme. Parce que Ben-Foutuh, évidemment ... je sais pas si vous me suivez. Sans quoi il s'appellerait l'imam Raffarin, je vous le fais pas dire.
Donc nous lui avons dit, Boniface et moi, tu devrais pas t'inquiéter. T'as qu'à téléphoner au ministère des Affaires-Étrangères, où ils ont justement une personne dans le même cas que toi, et vous pourriez vous aider mutuellement. Tu demandes à parler à madame Marie Alliot-Michèle et elle t'expliquera peut-être, comment t'en sortir.
Comme quoi, par exemple, ce serait contre ton grè que tu serais montée dans l'Espace et que c'est Al-Quaïda qui t'aurait enlevée. À moins que tu préfères que ce soit Ben-Laden, bien entendu. L'un ou l'autre, mais pas les deux en même temps, sinon personne te croiraient pas.
Et là, rendue dans la voiture, tu te serais débattue, et le professeur Tournesol (tu insistes que c'est une huile de la faculté quand-même) et Carla Sarkafiore - de la Scala de Mille Ânes - t'auraient injecté une anesthésie générale, deux doses de ''Ta Tienne'' bien tassées, et que tu ne te serais réveillée que quand tu as été arrivée à la maison de Miloud.
Sauf que dans ta relation des faits, la maison de ton copain, tu la connais pas. Tu y a jamais mis les pieds. Et à ton Miloud, tu y as jamais mis la langue. Tu es chez Al-Quaïda : Kévin Al-Quaïda ... et tu envois la sauce, vu que les journalistes ils te croient que si tu donnes des détails : oh !, monsieur Kévin , mais comment ça se fait que vous avez une maison si belle ? Oh ! mon dieu, vous avez même la cheminée en or ! Et moi qui ai pas eu seulement le temps de passer chez Ladurée pour apporter des macarons à madame ... mais dites, grand vaurien, combien vous en avez de dames ? Une, deux, trois, quatre ? Ah ! les six autres sont en train d'accoucher ! Ben, dites-donc, vous, au moins, quand vous chopez, vous chopez !
Ce serait à ce moment là que les voisins, madame Cécilia Sarkodavant et monsieur Mouchamerde Khadafigue seraient arrivés sur leurs entrefaites, pour te délivrer ! C'est important, sur leurs entrefaites ... parce que si tu dis sur le champ, on comprendra du premier coup qu'un champ peut pas porter deux personnes à la fois.
Ils t'auraient enfournée dans un avion de la République et c'est comme ça, pas moins, que tu serais rentrée chez toi. Et là, tout est clean. Parce que tu peux emprunter un avion de la République, pour revenir de chez n'importe-quel Al-Quaïda de la terre, mais pas l'Espace de Miloud pour te rendre chez Miloud ! Je sais pas si tu vois, mais l'essentiel c'est que ce soit cohérent et vraissemblable.
Et vous savez pas ce qu'elle nous sort, l'ingrate ? Pas mal votre histoire, sauf que pour la piqûre de ''Ta tienne'' des laboratoires Bruni il faut me trouver autre chose : l'Agence française de Sécurité Sanitaire l'a inscrite sur la listes des produits interdits d'injection ! Vous lisez donc pas les journaux ? Ils le font qu'en suppositoire, maintenant !
Mais malheureusement, quand tu es une femme positionnée comme Zineb Ben-Foutuh, dont le mari est ministre, tu ne peux pas te permettre de voyager avec du monde lié de près ou de loin à un dictateur. J'ai peut-être oublié de vous mentionner que Jean-Claude Ben-Foutuh est ministre. Du culte. Il est imam. Sous un pseudo, comme le pape : l'imam Jean-Claude Van-Damme. Parce que Ben-Foutuh, évidemment ... je sais pas si vous me suivez. Sans quoi il s'appellerait l'imam Raffarin, je vous le fais pas dire.
Donc nous lui avons dit, Boniface et moi, tu devrais pas t'inquiéter. T'as qu'à téléphoner au ministère des Affaires-Étrangères, où ils ont justement une personne dans le même cas que toi, et vous pourriez vous aider mutuellement. Tu demandes à parler à madame Marie Alliot-Michèle et elle t'expliquera peut-être, comment t'en sortir.
Comme quoi, par exemple, ce serait contre ton grè que tu serais montée dans l'Espace et que c'est Al-Quaïda qui t'aurait enlevée. À moins que tu préfères que ce soit Ben-Laden, bien entendu. L'un ou l'autre, mais pas les deux en même temps, sinon personne te croiraient pas.
Et là, rendue dans la voiture, tu te serais débattue, et le professeur Tournesol (tu insistes que c'est une huile de la faculté quand-même) et Carla Sarkafiore - de la Scala de Mille Ânes - t'auraient injecté une anesthésie générale, deux doses de ''Ta Tienne'' bien tassées, et que tu ne te serais réveillée que quand tu as été arrivée à la maison de Miloud.
Sauf que dans ta relation des faits, la maison de ton copain, tu la connais pas. Tu y a jamais mis les pieds. Et à ton Miloud, tu y as jamais mis la langue. Tu es chez Al-Quaïda : Kévin Al-Quaïda ... et tu envois la sauce, vu que les journalistes ils te croient que si tu donnes des détails : oh !, monsieur Kévin , mais comment ça se fait que vous avez une maison si belle ? Oh ! mon dieu, vous avez même la cheminée en or ! Et moi qui ai pas eu seulement le temps de passer chez Ladurée pour apporter des macarons à madame ... mais dites, grand vaurien, combien vous en avez de dames ? Une, deux, trois, quatre ? Ah ! les six autres sont en train d'accoucher ! Ben, dites-donc, vous, au moins, quand vous chopez, vous chopez !
Ce serait à ce moment là que les voisins, madame Cécilia Sarkodavant et monsieur Mouchamerde Khadafigue seraient arrivés sur leurs entrefaites, pour te délivrer ! C'est important, sur leurs entrefaites ... parce que si tu dis sur le champ, on comprendra du premier coup qu'un champ peut pas porter deux personnes à la fois.
Ils t'auraient enfournée dans un avion de la République et c'est comme ça, pas moins, que tu serais rentrée chez toi. Et là, tout est clean. Parce que tu peux emprunter un avion de la République, pour revenir de chez n'importe-quel Al-Quaïda de la terre, mais pas l'Espace de Miloud pour te rendre chez Miloud ! Je sais pas si tu vois, mais l'essentiel c'est que ce soit cohérent et vraissemblable.
Et vous savez pas ce qu'elle nous sort, l'ingrate ? Pas mal votre histoire, sauf que pour la piqûre de ''Ta tienne'' des laboratoires Bruni il faut me trouver autre chose : l'Agence française de Sécurité Sanitaire l'a inscrite sur la listes des produits interdits d'injection ! Vous lisez donc pas les journaux ? Ils le font qu'en suppositoire, maintenant !
mercredi 2 février 2011
LES PYRAMIDES
Des milliers de manifestants affluent en masse au Caire ! Vous avez vu ça, madame Lulu ... en masse ! Même pas une Vespa, même pas un vélo ! En masse, les pauvres. Mais je l'ai arrêtée de suite, à Boniface : dis, tu serais pas en train de nous faire du Johnny Hallyday, des fois ? Et alors, j'y ai continué : ils sont quinze millions, au minimum, au Caire, selon la police, alors, forcément, quand ils se déplacent ça fait pas pareil que nos 0,50% de larbins de la CGT !
Vous y êtes été, vous, Lulu, aux Pyramides de Malpighi, et vous l'avez faite la remontée du Rhin en felouque ? Dîtes, on a pas trop chaud, en felouque ? C'est un peu décoleté, non, rapport au climat ? Alors là, j'ai explosé : si qu'en plus de nous faire du Johnny, tu nous fais aussi du Miss France, on peut pas avoir une seule conversation sérieuse avec toi !
Heureusement que madame Alexandrie Alexandra est arrivée sur ces entrefaites : Alexandrie Alexandra Rosenfeld. Justement ! Et forcément vous connaissez : c'est une de la cuvée de Fontenay. Avec de la jambe, mais c'est pas une crème de tête, rapport à ce que je connais en ampélographie. Mais quand j'ai cru que tout allait devenir limpide, vu qu'elle s'est mise à lui raconter, à Boniface, le barracuda, les voiles sur les filles, les barques sur le Nil et l'amour qui danse au fond des draps, voilâ pas cette dernière qui t'y lance : mais alors, pourquoi qu'ils ont pas un maire comme tout le monde dans votre bled, plutôt que d'avoir six reines ? Parce que les six reines d'Alexandrie, ça doit vous en faire des salamalecs et des révérences toute la sainte journée ! Et je vous dis pas le fard qu'elle a piqué, Alexandrie Alexandra !
Remarquez qu'elle est peut-être programmée pour ça, la fille, et que le fard d'Alexandrie c'est finalement pas plus mauvais que l'ombre à paupières hypo-glossante à l'huile d'argan synthétisée de la vieille Bettencourt.
Mais cette Boniface ... pas moyen de la faire taire ! Voilà pas qu'elle te nous part sur les Sphinx ... vu son calendrier des Postes, évidemment : cette année, Besancenot a pas réussi à y coller la photo de Pol-Pot comme à tout le monde. Elle a pris un Sphinx ! Alors, dîtes-moi, madame Alexandra, lequel Sphinx que vous préférez, vous qui avez l'habitude ? Le un, le bis, ou le ter ? Parce qu'entre nous soit dit, votre Moubarak, que vous arrêtez pas de parler, à son âge, il doit avoir le Sphinx ter un peu lâche ... hohoho !
Là, n'en pouvant plus, j'y ai quand mis les points sur les ''i'', à Boniface : alors là, si que tu veux t'amuser à faire plus con que Bigard, ne me cherches pas. Tu vas me trouver en face, et je vais pas me laisser faire. Non mais ! Et au lieu de se taire, elle te me répond pas que j'ai qu'à m'(g)abonner à l'humour africain et que je finirais par les comprendre ses vannes fumeuses.
J'ai pris le bras à Alexandrie Alexandra et je l'ai entraînée à l'écart : tant qu'on y est, j'y ai glissé, tu pourrais pas m'expliquer c'est quoi l'amour qui danse au fond des draps ? Parce que celui de mon mari, monsieur Buch, ça fait quelques jours qu'il stagne au fond du bidon ! Alors, si tu avais une recette ...
Vous y êtes été, vous, Lulu, aux Pyramides de Malpighi, et vous l'avez faite la remontée du Rhin en felouque ? Dîtes, on a pas trop chaud, en felouque ? C'est un peu décoleté, non, rapport au climat ? Alors là, j'ai explosé : si qu'en plus de nous faire du Johnny, tu nous fais aussi du Miss France, on peut pas avoir une seule conversation sérieuse avec toi !
Heureusement que madame Alexandrie Alexandra est arrivée sur ces entrefaites : Alexandrie Alexandra Rosenfeld. Justement ! Et forcément vous connaissez : c'est une de la cuvée de Fontenay. Avec de la jambe, mais c'est pas une crème de tête, rapport à ce que je connais en ampélographie. Mais quand j'ai cru que tout allait devenir limpide, vu qu'elle s'est mise à lui raconter, à Boniface, le barracuda, les voiles sur les filles, les barques sur le Nil et l'amour qui danse au fond des draps, voilâ pas cette dernière qui t'y lance : mais alors, pourquoi qu'ils ont pas un maire comme tout le monde dans votre bled, plutôt que d'avoir six reines ? Parce que les six reines d'Alexandrie, ça doit vous en faire des salamalecs et des révérences toute la sainte journée ! Et je vous dis pas le fard qu'elle a piqué, Alexandrie Alexandra !
Remarquez qu'elle est peut-être programmée pour ça, la fille, et que le fard d'Alexandrie c'est finalement pas plus mauvais que l'ombre à paupières hypo-glossante à l'huile d'argan synthétisée de la vieille Bettencourt.
Mais cette Boniface ... pas moyen de la faire taire ! Voilà pas qu'elle te nous part sur les Sphinx ... vu son calendrier des Postes, évidemment : cette année, Besancenot a pas réussi à y coller la photo de Pol-Pot comme à tout le monde. Elle a pris un Sphinx ! Alors, dîtes-moi, madame Alexandra, lequel Sphinx que vous préférez, vous qui avez l'habitude ? Le un, le bis, ou le ter ? Parce qu'entre nous soit dit, votre Moubarak, que vous arrêtez pas de parler, à son âge, il doit avoir le Sphinx ter un peu lâche ... hohoho !
Là, n'en pouvant plus, j'y ai quand mis les points sur les ''i'', à Boniface : alors là, si que tu veux t'amuser à faire plus con que Bigard, ne me cherches pas. Tu vas me trouver en face, et je vais pas me laisser faire. Non mais ! Et au lieu de se taire, elle te me répond pas que j'ai qu'à m'(g)abonner à l'humour africain et que je finirais par les comprendre ses vannes fumeuses.
J'ai pris le bras à Alexandrie Alexandra et je l'ai entraînée à l'écart : tant qu'on y est, j'y ai glissé, tu pourrais pas m'expliquer c'est quoi l'amour qui danse au fond des draps ? Parce que celui de mon mari, monsieur Buch, ça fait quelques jours qu'il stagne au fond du bidon ! Alors, si tu avais une recette ...
mardi 1 février 2011
LA SÉRÉNITÉ TRANQUILLE
Je pensais que Ségolène allait me lâcher les baskets, ne serait-ce que 24 ou 48 heures. Et bien c'est râpé : depuis hier elle a inventé rien moins que le ''j'ai la sérénité très tranquille'', devenant ainsi, en une formule, l'égale de son tonton Mitterrand et de Jean-François Copé avec son ''message personnel pour vous''. Comment voulez-vous, après ça, que je puisse faire un break ? Sauf qu'en la regardant de près, la Ségolène, Boniface et moi avons remarqué qu'elle ressemble de plus en plus à Véronique Courgeot. Des bébés Picard. Celà devient frappant. Tenez, si José, comme l'écrit notre copine Ambiciòn, j'aurais même la pétocha de retrouver dans son congélateur tous les enfants dans le dos qu'elle a fait à Martine Aubry et au PS !
Sans compter le papa du bichon qui perdrait la mémoire, maintenant, la Lagarde qui va nous rétablir le contrôle des changes, comme tonton, justement, et le gros Mauroy en 1981, et les français qui votent à 86% pour que Ribéry ne joue plus en équipe de France ! Pas trop tôt, remarquez, qu'ils constatent, les français, qu'il y a longtemps que le Ribéry il s'en raie la raie du maillot tricolore !
Attendez-moi, j'arrive, qu'elle nous a crié en travers de la rue, Zineb Ben-Foutuh : j'amène le petit au jédo, vu qu'il l'a commencé en Algiré, et que je veux pas qu'il arrête si des fois qu'il deviendra Daved Douilli. On y a répondu prends ton temps, manière de pouvoir parler tranquilles de l'Egypte, entre mécréantes. L'Egypse, comme elle dit, Boniface, mais je peux pas la reprendre tout le temps, où c'est que le Moubarak a lancé les (tou) tanks en amont et en aval des manifestations : la pharaonnitude très tranquille, pas vrai, Ségolène ? Comme celle des syriens qui remettent la main sur le Liban, si tant est qu'ils l'en aient jamais retirée.
C'est ça l'évènement le plus tragique, en fait, de ces dernières semaines : chassé du pouvoir à Beyrouth, va bien falloir qu'Hariri rentre à Paris et récupère son appartement ! Alors, j'y ai demandé à Boniface : qu'est-ce-qu'on va faire des Chirac ? Trop tôt pour les mettre au Panthéon. Peu de chance qu'on y donne un studio à Fresnes ou â la Santé : la magistrature, ils sont pas bons pour les attributions de meublés. Et lui - je sais pas elle - il supportera jamais le quai Conti, rapport à Giscard qui y a piqué non seulement Danièle Gilbert mais aussi Lady Diana.
Et si qu'on le mettait secrétaire perpétuel du salon de l'Agriculture, dîtes, qu'elle a suggéré, Boniface, au moment que Zineb nous rejoignait.
Puisqu'on dit qu'il s'ennuie, il pourrait vendre les billets, faire la litière du Front National, comme à sa dernière présidentielle, et s'envoyer quelques demis avec les paysans ! Temps en temps un petit coup à Bernie sur une balle (â dur) de paille, et en avant Simone ! La retraite active et bucolique, en somme ...
Et tous les ans Sarko s'amènerait ! Une petite tape qu'il t'y flanquerait sur le gras de la cuisse, au Jacquot : mais c'est vrai qu'il engraisse, dîtes, la mère, qu'il féliciterait Bernadette ! Il en est à combien de casseroles par jour, maintenant ? Et toi, enflure, qu'elle y rétorquerait, combien de fois tu l'arroses par semaine ton topinanbour musical ? Non, mais, des fois que tu le prendrais pour un auto-cuiseur au papa de Sumo ! Tiens, mais où qu'il est passé, le Sumo ? Jacques, Jacques, vite, une casserole (et vlan ! quand je vous dis que chassez le naturel il revient au galop ), il est encore collé avec la petite chienne de Belmondo ! Villepin, Villepin ... (ce serait leur aide-ménagère) venez vite, sortez-moi de là, ce salon de l'Agriculture, c'est que le rendez-vous des vieux qui perdent le ciboulot ! Je veux retourner chez le libanais ! Chez le libanais, vous m'entendez, Villepin ?
Sans compter le papa du bichon qui perdrait la mémoire, maintenant, la Lagarde qui va nous rétablir le contrôle des changes, comme tonton, justement, et le gros Mauroy en 1981, et les français qui votent à 86% pour que Ribéry ne joue plus en équipe de France ! Pas trop tôt, remarquez, qu'ils constatent, les français, qu'il y a longtemps que le Ribéry il s'en raie la raie du maillot tricolore !
Attendez-moi, j'arrive, qu'elle nous a crié en travers de la rue, Zineb Ben-Foutuh : j'amène le petit au jédo, vu qu'il l'a commencé en Algiré, et que je veux pas qu'il arrête si des fois qu'il deviendra Daved Douilli. On y a répondu prends ton temps, manière de pouvoir parler tranquilles de l'Egypte, entre mécréantes. L'Egypse, comme elle dit, Boniface, mais je peux pas la reprendre tout le temps, où c'est que le Moubarak a lancé les (tou) tanks en amont et en aval des manifestations : la pharaonnitude très tranquille, pas vrai, Ségolène ? Comme celle des syriens qui remettent la main sur le Liban, si tant est qu'ils l'en aient jamais retirée.
C'est ça l'évènement le plus tragique, en fait, de ces dernières semaines : chassé du pouvoir à Beyrouth, va bien falloir qu'Hariri rentre à Paris et récupère son appartement ! Alors, j'y ai demandé à Boniface : qu'est-ce-qu'on va faire des Chirac ? Trop tôt pour les mettre au Panthéon. Peu de chance qu'on y donne un studio à Fresnes ou â la Santé : la magistrature, ils sont pas bons pour les attributions de meublés. Et lui - je sais pas elle - il supportera jamais le quai Conti, rapport à Giscard qui y a piqué non seulement Danièle Gilbert mais aussi Lady Diana.
Et si qu'on le mettait secrétaire perpétuel du salon de l'Agriculture, dîtes, qu'elle a suggéré, Boniface, au moment que Zineb nous rejoignait.
Puisqu'on dit qu'il s'ennuie, il pourrait vendre les billets, faire la litière du Front National, comme à sa dernière présidentielle, et s'envoyer quelques demis avec les paysans ! Temps en temps un petit coup à Bernie sur une balle (â dur) de paille, et en avant Simone ! La retraite active et bucolique, en somme ...
Et tous les ans Sarko s'amènerait ! Une petite tape qu'il t'y flanquerait sur le gras de la cuisse, au Jacquot : mais c'est vrai qu'il engraisse, dîtes, la mère, qu'il féliciterait Bernadette ! Il en est à combien de casseroles par jour, maintenant ? Et toi, enflure, qu'elle y rétorquerait, combien de fois tu l'arroses par semaine ton topinanbour musical ? Non, mais, des fois que tu le prendrais pour un auto-cuiseur au papa de Sumo ! Tiens, mais où qu'il est passé, le Sumo ? Jacques, Jacques, vite, une casserole (et vlan ! quand je vous dis que chassez le naturel il revient au galop ), il est encore collé avec la petite chienne de Belmondo ! Villepin, Villepin ... (ce serait leur aide-ménagère) venez vite, sortez-moi de là, ce salon de l'Agriculture, c'est que le rendez-vous des vieux qui perdent le ciboulot ! Je veux retourner chez le libanais ! Chez le libanais, vous m'entendez, Villepin ?
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