dimanche 6 mars 2011

JAMAIS MIS LES PIEDS À PROUST !

Et d'un, j'aime pas la madeleine, et de deux, j'ai jamais mis les pieds à Proust ... votre truc, qu'elle nous a dit Laetitia Castrat, de sa voix de fausset, c'est comme la banière de Bigorre ou la maladie de Pau, ça existe que dans les guides touristiques, mais si que ça devait passer niveau intellectuel, vous avez pas la tête assez grosse ni assez structurée pour assimiler le contenu métal-physique de ces locutions tribales censément paradoxales et hypnotiques ... Laetitia a précisément fait sciences-Pau, à Tarbes.
Voulez-vous que je vous dise, qu'elle a aussitôt objecté Boniface, Castrat et Salvador Dali, ça fait qu'un ! Question ratiocination de la pensée rectiligne. Quand un parle, l'autre se tait. Et quand l'un se thé, l'autre se café ... qu'elle a cru bon de poursuivre. Alors que ça n'ajoute rien à la compréhension de ce qu'elle a voulu exprimer, vous en conviendrez. Mais Boniface aime les expressions fortes et imagées qui marquent l'auditoire. Sauf qu'elle oublie que plus personne ne sait qui est Salvador Dali. Tandis que Picasso, rapport à la voiture qu'on y a consacrée, son nom est ancré dans la recognition et la remembrance collectives, comme elle dit madame Castrat.
Et elle a ajouté, dans son for extérieur, Laetitia, qu'elle donnait cet exemple de manière que chacun comprenne l'allusion à des stases manifestes d'extravasation élémentaire. En poursuivant : c'est ce que Martine Aubry se tue à leur dire et à leur répéter aux socialistes, concernant la fédération des Bouches-du-Rhône. Circulez ! Y a rien à voir ...  C'est que de l'extravasation élémentaire de ce con de Montebourg. D'abord, Guérini n'a jamais existé. Encore moins son frère, par conséquent. Et déjà que naguère, avant-guerre, il n'existait guère, et bien, maintenant, après-guerre, il n'existe guère plus. Et comme dirait fort justement mon médecin : si le guéri nie, pourquoi voudriez-vous que le malade ait avoué ?
Y a pourtant du concret à faire dans ce département, qu'elle s'est interposée Zineb Ben-Foutuh. Comme quoi, déjà, il faut changer son nom pour quelque-chose qui soit plus marketing, vu que Bouches-du-Rhône, ça suggère que ce serait comme la plus forte concentration de dentistes de toute la France.
Justement, qu'elle a saisi la balle au blond, Laetitia, c'est pareil pour Bormes-les-Mimes-Osa. Qui est une insulte permanente à la grand-mère française de plus de cinquante ans et au Mime Bormes lui-même. De deux choses l'une : ou c'est Bormes-le-Mime-Osa, au présent du singulier, ou Bormes-les-Mimes-Osèrent au pluriel du présent du singulier.
Sauf que tu sais pas si ton mime il a ou non un frère qui serait lui-même mime, qu'elle t'y a cloué le bec, Boniface. Comme les Guérini qu'on sait plus s'ils ont respectivement un frère qui serait Guérini lui-même.

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