Avec sa gueule de métèque, de juif errant, d'emplâtre grec, et ses cheveux aux quatre vents, Freddie Mercouri, le frère de Mélina, ... de Mélina Mercouri, ... arrive d'Athènes. Où il vivait jusqu'ici dans une ruelle d'un coup sec, où un volé, deux volés, trois volés claquent des dents. Rapport que tu peux pas mettre les pieds à Athènes sans te faire piquer, minimum, l'appareil-photo.
Il a demandé l'asile politique, pas moins, à cause que le gouvernement grec s'est mis dans la tête d`y faire payer des impôts. À lui, à Nanar Mouskouri, à Costard-Gravats, à Aristop Onassis, à toute la clique et même à des miss Roussos, qui lui ont jamais rien fait, apparemment.
Freddie prétend que ça c'est jamais vu qu'un grec paie des impôts. Le sirtaki, oui, la CSG, non ! Et qu'il en a marre que l'Europe entière en fasse tout un drachme.
D'abord, qu'il dit : chez nous, on est socialistes et les femmes moustachues sont intrinsèquement dispensées de toutes taxes. Et comme 99,99 %, pil-poil, des grecques portent la barbe, ... résultat, ... tu as pas une seule femme qui soit soumise à la TVA. Par définition ! Et d'un !
Et de deux, qu'il ajoute, l'Europe devrait savoir que nous, les hommes grecs, on coopère pas mal, sauf qu'on paie en fions et pas en euros, rapport que notre monnaie courante, c'est le fion, depuis la plus Hot-Antiquité.
Et il a lancé à Boniface : hé, banane ! ... citez-moi un texte, genre Maastricht, qui aurait aboli le fion au jour d'aujourd'hui ! Alors, tout ce qui est pas interdit est permis, et ne venez pas nous casser la Bourse ! L'euro, c'est votre sou, le fion, c'est notre écul ! Avec un "l", parfaitement, madame. C'est le fondement de notre économie !
Mais dîtes-donc, qu'elle t'y a répliqué aussitôt, Boniface : vu où que vous en êtes rendus, le fion que vous causez, ça doit pas beaucoup nourrir son homme, ... et puis, à ce que je comprends, c'est que de l'argent noir, votre fondement que vous prétendez. En plus que, plus vous en usez, plus que vous agrandissez votre trou.
Et alors ? ... qu'il t'y a répondu, le bougre, ... rien à branler ! ... du moment que l'humanité entière, est là pour nous le combler !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire